La geande inscription de Béni-Hassan.
177
Amenemhait 1er Xb prince de Minièh par Am. I.
JI. Xa prince de Meh par Ous. I, jusqu'à Fan 28. son fils Nakht I, prince
Ousietasen Y' . n de lMeh de ^ . 43 cle Meh, après lequel, la princi-
pauté de Minièh se confond
avec celle de Meh, jusqu'en
l'an 19 d'Am. EL
III. — (?) Noutri-nakht, prince de Meh, chef des
pays de l'Est c'est-à-dire, probablement, chef de
tout le nome, peut-être fils de Nakht et cousin de
Amenemhait II. Khnoumhotpou, jusqu'à l'an 19 d'Am. IL
IV. — (?) Boqit, prince de Meh, peut- Khnoumhotpou
être fils de Noutri-nakht, depuis prince de Minièh des droits cle sa mère
l'an 19 d'Am. II. jusqu'en l'an VI, d'Ous. II, au moins.
Ousirtasen IL
Nakht II son fils
auquel il a donné la succession dans
Minièh, mais qui fait chef du nome de
Anoup, par le roi Am. II, n'a peut-être
pas gardé cette succession.
Ousirtasen III. Y. — Khiti, fils de Boqit, prince de Meh tout entier.
On voit combien de doutes planent encore sur cette histoire : peut-être serait-il possible
de les lever si, au lieu de copier quelques fragments épars, les égyptolog'iies avaient transcrit
tout ce qui reste d'hiéroglyphes dans les tombes de Béni-Hassan. On ne saurait trop le
répéter, rien n'est inutile en science, et telle série de noms et de titres qu'on a négligée
comme fastidieuse pourrait nous révéler la filiation de ces nomarques et, par suite, l'histoire
d'une principauté égyptienne pendant cent-cinquante ans, au temps de la XIIe dynastie.
On a vu par l'inscription de Khnoumhotpou, que la famille des princes de Minièh,
en la personne de Nakht II, avait fourni au nome voisin de Anoupou, un prince. Peut-être
faut-il rattacher cette famille à une autre famille étrangère au nome de Meh et originaire
du nome de Ount. La tombe de Thothotpou à Bershèh \ nous offre en effet la généalogie
suivante :
nouhri
Kai Sit-
'■khopeeke
Thothotpou
Thothotpou vivait sous le règne d'Amenemha'ït II et d'Ousirtasen II, comme le prouve
l'accolement dans son tombeau des cartouches prénoms de ces deux princes. Il était donc
le contemporain et pouvait être le cousin de Khnoumhotpou. Khnoumhotpou devait avoir
en effet près de soixante ans en l'an VI d'Ousirtasen II, car, ainsi que je l'ai indiqué plus
haut, il avait à cette époque plusieurs fils déjà arrivés à l'âge d'homme et dont un au moins
1) Lepsius, Denkm. II, bl. 134 à 135.
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Amenemhait 1er Xb prince de Minièh par Am. I.
JI. Xa prince de Meh par Ous. I, jusqu'à Fan 28. son fils Nakht I, prince
Ousietasen Y' . n de lMeh de ^ . 43 cle Meh, après lequel, la princi-
pauté de Minièh se confond
avec celle de Meh, jusqu'en
l'an 19 d'Am. EL
III. — (?) Noutri-nakht, prince de Meh, chef des
pays de l'Est c'est-à-dire, probablement, chef de
tout le nome, peut-être fils de Nakht et cousin de
Amenemhait II. Khnoumhotpou, jusqu'à l'an 19 d'Am. IL
IV. — (?) Boqit, prince de Meh, peut- Khnoumhotpou
être fils de Noutri-nakht, depuis prince de Minièh des droits cle sa mère
l'an 19 d'Am. II. jusqu'en l'an VI, d'Ous. II, au moins.
Ousirtasen IL
Nakht II son fils
auquel il a donné la succession dans
Minièh, mais qui fait chef du nome de
Anoup, par le roi Am. II, n'a peut-être
pas gardé cette succession.
Ousirtasen III. Y. — Khiti, fils de Boqit, prince de Meh tout entier.
On voit combien de doutes planent encore sur cette histoire : peut-être serait-il possible
de les lever si, au lieu de copier quelques fragments épars, les égyptolog'iies avaient transcrit
tout ce qui reste d'hiéroglyphes dans les tombes de Béni-Hassan. On ne saurait trop le
répéter, rien n'est inutile en science, et telle série de noms et de titres qu'on a négligée
comme fastidieuse pourrait nous révéler la filiation de ces nomarques et, par suite, l'histoire
d'une principauté égyptienne pendant cent-cinquante ans, au temps de la XIIe dynastie.
On a vu par l'inscription de Khnoumhotpou, que la famille des princes de Minièh,
en la personne de Nakht II, avait fourni au nome voisin de Anoupou, un prince. Peut-être
faut-il rattacher cette famille à une autre famille étrangère au nome de Meh et originaire
du nome de Ount. La tombe de Thothotpou à Bershèh \ nous offre en effet la généalogie
suivante :
nouhri
Kai Sit-
'■khopeeke
Thothotpou
Thothotpou vivait sous le règne d'Amenemha'ït II et d'Ousirtasen II, comme le prouve
l'accolement dans son tombeau des cartouches prénoms de ces deux princes. Il était donc
le contemporain et pouvait être le cousin de Khnoumhotpou. Khnoumhotpou devait avoir
en effet près de soixante ans en l'an VI d'Ousirtasen II, car, ainsi que je l'ai indiqué plus
haut, il avait à cette époque plusieurs fils déjà arrivés à l'âge d'homme et dont un au moins
1) Lepsius, Denkm. II, bl. 134 à 135.