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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 1.1870

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Nr. 4
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Amiaud, Arthur: Une inscription bilingue de Hammourabi, roi de Babylone: (du XVe au XXe siècle avant J. -Chr.)
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https://doi.org/10.11588/diglit.12056#0202

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182

Une inscription bilingue de Hammourabi.

PROTO-CHALDÉEN. ASSYRIEN.

HA-AM-MU-RA-BI Hammurabi

UNGAL UK-SAK sarruv qarvaduv

AG-GA 5 dannuv

EKIR - EU Grlà -TAK ÂK ÂE sagië aibi

MAE-TE GIS-GIS-LAL abub tuqumtiv

A

AM - EU - A SE - SE - Kl sapin nise saïri

GIS - GIS - LAL mubilli

TE - EN - TE - EN 10 tuqmativ

'? ? musebbi

— — — SI - SI - A sahmasativ

— — — — AK muhabbit

— — IM — — muqtabli

— — — — — — 15 Icima salam titiv

— — — — — — mupitti

— — — — — — pusqi.

TRADUCTION.
.......il Fa établi pour la suite des jours.

Hammourabi, le roi, le guerrier puissant, qui jette le trouble parmi les ennemis; vent
de guerre qui balaye les ennemis; qui écrase les résistances; qui asservit les rébellions;
qui broie les combattants comme une statue d'argile ; qui force l'entrée des montagnes.

COMMENTAIRE.
Ll. 1, 2. A-na ah - ri - a- at umi (UD-mi) u-se-bi.

Les deux lignes qui commençaient la colonne sont illisibles. Pourtant M. Oppert
croit pouvoir y déchiffrer le verbe usziz. Je suppose donc qu'il s'agissait, dans la première

partie de la phrase, d'un monument, et je traduis: «Il a élevé......., et l'a établi

» pour la suite des jours. »

L'expression le plus communément employée pour dire « les jours à venir » était
arkat umi dont il n'est pas besoin de citer les exemples nombreux. Mais la formule ahriat
umi n'est pas inconnue dans les autres textes. Nous la trouvons par exemple dans les
deux passages suivants : Ana ahrat urne ana um zâti (WAI, III, 3, n° 6, 1. 22) ; — Matima

nouveau nom à la place de ceux qui divisent les maîtres. Quelle que soit la valeur des arguments fournis
de part ou d'autre, je ne puis regarder la question comme définitivement tranchée. Je me crois donc
autorisé à emplojrer un terme qui n'est pas emprunté aux inscriptions, mais que l'histoire me semble
justifier. S'il est vrai, comme je le crois, qu'une civilisation touranienne ait précédé en Babylonie l'établisse-
ment des Sémites, ses vrais représentants furent ceux qu'on est accoutumé de nommer Chaldéens. J'aurais
préféré la simple appellation de Ohaldéen, si ce nom n'était déjà consacré par l'usage à une langue pure-
ment sémitique.

1) M. Pognon a démontré dans YInscription de Bavian (Paris, 1879), p. 34, en note, que le ^
consonne ne se maintenait pas en assyrien devant la voyelle u. Il devenait en ce cas un simple |.
 
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