Varia.
195
aaaaaa
Le mot j(j ^ est employé plusieurs fois au papyrus Ebers et une fois dans un
texte de Denderah, pour désigner un végétal. Le choix des déterminatifs1 nous indique
assez que le mot désignait un roseau, mais l'ensemble des phrases nous l'indiquera d'une
manière encore plus sensible.
39/151). Ils le placent (le dieu momifié) sur une natte de feuilles2 de roseaux.
2. Prends sept pierres; chauffe-les au feu; prends en une; mets de ces médicaments
sur elle; cache-la dans un vase neuf dont le tond est perce dune ouverture; <=> j j
/wvwv nri=ia(9nxD -ii *°—D v—<^ ,
[ ût v\ mets un tube de roseau a cette ouverture; mets sa bouche
N aaaaaa
aaaaaa y
à ce tube pour avaler les émanations3 qui s en exhalent; etc. etc. (Pap. Ebers, 54/19 et sqq.)
aaaaaa
3. Recette pour le Kuphi: encens,........., J(L ^
de Phénicie4, etc. (Pap. Ebers 98/12 et sqq.)
aaaaaa
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Roseau
aaaaaa
û o «v* 1 H'£=û)l IIIa^wwJ Y^NIIl' J <=>i/ m' MM i k
i, W> _M ,_dO 1 /wwvs :-M ?\h . Autre (remède) pour provoquer l'urine. Pam-
cule5 de roseaux, dattes, peh de /ait, miel, graines d'uan, eau; verser, boire en quatre
jours (Pap. Ebers 49/2 à 4).
n yv n aaaaaa r\ r\ ,—* aaaaaa o -ri 7T r> aaaaaa ra aaaaaa =h n r,
^=-u U aaaaaa aaaaaa ■> JJ " ciLvv <Ai ^ /»wm '—1 rrVS? \<—> N
J "fl (3 t^S) 0. fl "9 "tl aaaaaa n P| aaaaaa a aaaaaa
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5.
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O I I I | A Ql I I
a n
o (S
t\ l~û 0 ^. Autre (remède/ pour provoquer l'urine d'une fille. — Agag qui est
__ am^VV aaaaaa (2, [
dans un roseau; l'appliquer tout autour avec de la bière douce tirée d'un vase frais. Que
la personne boive cela dans un vase que n'aura pas touché un garçon (Pap. Ebers
49/18 à 21)«.
Il n'y a que le roseau qui possède: une tige dont on peut faire des tubes, des
feuilles servant à tresser des nattes, et un panicule de cette forme 5 .
aav-aa i
Revoyons maintenant les phrases dans lesquelles J[j <l paraît désigner autre chose
qu'une plante.
AAAAAA
Je ferai remarquer, pour commencer, que dans ces phrases J jj est toujours déter-
miné par ou un déterminatif spécial, mais jamais par ^ ou A. Il sert le plus souvent
1) Ç sert à déterminer l'idée d'une chose lisse, polie, comme de l'ivoire, une tige de roseau, etc.
N A =\ ,
2) Le mot _ C (^6.uj, calamus) désigne ordinairement ime espèce de jonc, mais il me semble
i w i N
que, dans ce passage, on peut le rapprocher de l'hébreu i&p (ar. (j£j>) stipula, palea.
3) Conf. ç^^- effluere, et âiv^ emanatio.
4) Ces mots désignent peut-être le ^aC { autrement dit «roseau odorant», notre Acorus calamus,
, , aaaaaa Y
autrefois très abondant en Syrie et en Phénicie.
5) Le signe ( ne représente pas une feuille, comme on l'a cru jusqu'ici, mais bien un panicule
de roseau; de là sa forme 9 dans les hiéroglyphes linéaires. Il y a dans les monuments de Champomjon,
tome III, une scène de chasse dans laquelle un roi poursuit des lions à travers des touffes de roseaux
terminés par des panicules exactement semblables au signe 9 .
6) Pline écrit: (arundo) quse in Judseâ Syriaque nascitur, odorum unguentorumque causa, urinam
movet cum gramme aut apii semine decocta (XXIV, 50 [vulgo 11]).
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Le mot j(j ^ est employé plusieurs fois au papyrus Ebers et une fois dans un
texte de Denderah, pour désigner un végétal. Le choix des déterminatifs1 nous indique
assez que le mot désignait un roseau, mais l'ensemble des phrases nous l'indiquera d'une
manière encore plus sensible.
39/151). Ils le placent (le dieu momifié) sur une natte de feuilles2 de roseaux.
2. Prends sept pierres; chauffe-les au feu; prends en une; mets de ces médicaments
sur elle; cache-la dans un vase neuf dont le tond est perce dune ouverture; <=> j j
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de Phénicie4, etc. (Pap. Ebers 98/12 et sqq.)
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cule5 de roseaux, dattes, peh de /ait, miel, graines d'uan, eau; verser, boire en quatre
jours (Pap. Ebers 49/2 à 4).
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la personne boive cela dans un vase que n'aura pas touché un garçon (Pap. Ebers
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Il n'y a que le roseau qui possède: une tige dont on peut faire des tubes, des
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miné par ou un déterminatif spécial, mais jamais par ^ ou A. Il sert le plus souvent
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2) Le mot _ C (^6.uj, calamus) désigne ordinairement ime espèce de jonc, mais il me semble
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que, dans ce passage, on peut le rapprocher de l'hébreu i&p (ar. (j£j>) stipula, palea.
3) Conf. ç^^- effluere, et âiv^ emanatio.
4) Ces mots désignent peut-être le ^aC { autrement dit «roseau odorant», notre Acorus calamus,
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autrefois très abondant en Syrie et en Phénicie.
5) Le signe ( ne représente pas une feuille, comme on l'a cru jusqu'ici, mais bien un panicule
de roseau; de là sa forme 9 dans les hiéroglyphes linéaires. Il y a dans les monuments de Champomjon,
tome III, une scène de chasse dans laquelle un roi poursuit des lions à travers des touffes de roseaux
terminés par des panicules exactement semblables au signe 9 .
6) Pline écrit: (arundo) quse in Judseâ Syriaque nascitur, odorum unguentorumque causa, urinam
movet cum gramme aut apii semine decocta (XXIV, 50 [vulgo 11]).