Va ei a.
199
^ 2i) I I I A ^-D T \\ À t /W^A Jl I • I I r-^-i I —«— S JT I I I | III
où M. Maspero, par une substitution pour laquelle on pourrait alléguer force analogies, a
changé - en » (dans l'expression ^ Je regarde cependant comme exacte
la reproduction que M. Lepsius a faite de l'original, en m'appuyant sur les exemples suivants:
1° Le Louvre, salle civile, peinture n° 3856; comme ce morceau est instructif pour
la comparaison avec le texte des Denkmaler\ je le donne en entier:
YA ,.ù I I ifi
i i 11
\\f III ÀG/vwwv Jl I I IH-S I —H—<=^ I ïl I loll I I A,Jf • _ZT I I I J^D
y® ! -a J I %
(sic)
«Charger les chalands avec les offrandes divines............charger du
» blé et de Pépeautre blanc. Les greniers commencent par trop plein à former des monceaux
» à leurs ouvertures ; les chalands sont chargés lourdement ; le blé traîne au dehors.....»
2° De Bougé, Inscriptions hiéroglyphiques, pl. 178, 1. 3: j^/j 2^=^_ ^ ^zrz £~~ 1 &
3 %v, J ^ ■ :!. «Ses greniers débordent, de l'orge2 brille (point!) sur les murailles».
—21 aa/saaa I i_r !
i i i
î° La stèle de Pianchi, ligne 85 : 1 / \ © LM^ i ^ Afc °
W o <=> pi 11 V] i ^ /- aawa. « C'est que Memphis est pleine des guerriers, de tout
t ' 3 I o V---S Cl [J] I I -h--h- /WWW (
» ce qu'il y a de meilleur de la basse Egypte, du blé, de l'orge, toute espèce de grains ; les
» greniers débordent » . . . .
4° Dùmichen, Historische Insehriften, I, 34, 4: ^ rfl^ ^/^fp ^ =U
^ J "Y"0 Q. «Je fais que ton trésor déborde, que les richesses abondent en
ton sanctuaire 'A ».
A côté de ces exemples, l'exactitude d'un passage de la stèle dédicatoire de Gebel-
Silsilis peut paraître douteuse ; il se trouve à la ligne 5 du monument :
bordent4
rOQ^ j J 1^^. [_j ^ ^ ! « les greniers sont remplis au point qu'ils dé-
».
Peut-être avons-nous affaire à deux formes dialectales -y*— et /-—h—- d'un
même mot.
En effet, l'égyptien se sert de toute une série d'éléments formatifs, pour donner des
nuances aux notions ou pour en modifier la signification. Parmi les plus usités de ces élé-
ments additionnels, qui quelquefois entraînent un sens causatif, on compte
n
1) C'est à un de mes anciens condisciples à Y École des Hautes Études, M. Loret, que je dois
d'avoir pu fixer mon attention sur ce double du passage des BenTcmdler.
2) Cf. Lj—jj'^^^ DE RouGÉ, Chrestomathie, IV, p. 47, note 1.
3) Cité et corrigé par M. Brugsch (JDict., p. 717).
4) De Bougé, Insc. hiérogl., pl. 260. Cfr. aussi Zeitschrift, 1873, p. 131 où M. Stern interprète: "-die
Speicher schivanr/er von den Gabe7i»(l).
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^ 2i) I I I A ^-D T \\ À t /W^A Jl I • I I r-^-i I —«— S JT I I I | III
où M. Maspero, par une substitution pour laquelle on pourrait alléguer force analogies, a
changé - en » (dans l'expression ^ Je regarde cependant comme exacte
la reproduction que M. Lepsius a faite de l'original, en m'appuyant sur les exemples suivants:
1° Le Louvre, salle civile, peinture n° 3856; comme ce morceau est instructif pour
la comparaison avec le texte des Denkmaler\ je le donne en entier:
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«Charger les chalands avec les offrandes divines............charger du
» blé et de Pépeautre blanc. Les greniers commencent par trop plein à former des monceaux
» à leurs ouvertures ; les chalands sont chargés lourdement ; le blé traîne au dehors.....»
2° De Bougé, Inscriptions hiéroglyphiques, pl. 178, 1. 3: j^/j 2^=^_ ^ ^zrz £~~ 1 &
3 %v, J ^ ■ :!. «Ses greniers débordent, de l'orge2 brille (point!) sur les murailles».
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W o <=> pi 11 V] i ^ /- aawa. « C'est que Memphis est pleine des guerriers, de tout
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» ce qu'il y a de meilleur de la basse Egypte, du blé, de l'orge, toute espèce de grains ; les
» greniers débordent » . . . .
4° Dùmichen, Historische Insehriften, I, 34, 4: ^ rfl^ ^/^fp ^ =U
^ J "Y"0 Q. «Je fais que ton trésor déborde, que les richesses abondent en
ton sanctuaire 'A ».
A côté de ces exemples, l'exactitude d'un passage de la stèle dédicatoire de Gebel-
Silsilis peut paraître douteuse ; il se trouve à la ligne 5 du monument :
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Peut-être avons-nous affaire à deux formes dialectales -y*— et /-—h—- d'un
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En effet, l'égyptien se sert de toute une série d'éléments formatifs, pour donner des
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1) C'est à un de mes anciens condisciples à Y École des Hautes Études, M. Loret, que je dois
d'avoir pu fixer mon attention sur ce double du passage des BenTcmdler.
2) Cf. Lj—jj'^^^ DE RouGÉ, Chrestomathie, IV, p. 47, note 1.
3) Cité et corrigé par M. Brugsch (JDict., p. 717).
4) De Bougé, Insc. hiérogl., pl. 260. Cfr. aussi Zeitschrift, 1873, p. 131 où M. Stern interprète: "-die
Speicher schivanr/er von den Gabe7i»(l).
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