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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 5.1884

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Nr. 1-2
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Loret, Victor: Les fêtes d'Osiris au mois de Khoiak, [3]
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Robiou de La Tréhonnais, Félix Marie Louis Jean: Un dernier mot sur les doubles dates du papyrus Ebers
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https://doi.org/10.11588/diglit.12263#0113
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Un debniee mot, etc.

du dieu, et le 19, qu'on l'en retire. Le vase d'or contenant l'eau est mentionné au § 17,
^> i—rr~i j ^° ')œu^ d'or, la terre végétale, les aromates, remmaillotemeut de la momie,

tout cela revient à plusieurs reprises dans l'inscription. La seule différence est que Plutarque
place par erreur la fête un mois plus tôt, dans le mois d'Hàthor au lieu du mois de Khoiak.

D'après Plutarque (18, 43), Typhon coupa le corps d'Osiris en quatorze morceaux; le
texte égyptien en énumère seize (§ 46). On doit pourtant observer que les tebeh du moule
de Sokari ne sont qu'au nombre de quatorze (§ 55).

Les villes d'Egypte que cite Plutarque (20) comme ayant reçu un des lambeaux du corps
se retrouvent dans l'inscription de Dendérah : Abydos, Busiris, Philé U^O-

Enfin l'expression hiéroglyphique Qn qui sert à désigner l'exposition d'une statue divine,
nous est expliquée par le passage suivant : « Dans les temples, une partie se déploie en ailes,
» en promenades découvertes et à perte de vue, tandis que l'autre partie se cache, se dérobe
»sous terre, et ne se compose que de cellules où l'on orne et habille les statues des dieux,
«cellules qui ressemblent plutôt à des cavernes ou à des tombeaux1.» Les statues passent
de l'obscurité à la lumière, de la profondeur des souterrains à la surface de la terre; c'est
pourquoi les Egyptiens ont employé, pour indiquer leur apparition, le mot qui s'applique
ordinairement au lever du soleil.

11 me reste à réclamer pour cet essai l'indulgence du lecteur. Je m'étais donné la tâche
aride d'interpréter, sans pouvoir m'aider d'aucune traduction antérieure, un document de basse
époque, en somme assez mal agencé, empli de lacunes, et formé d'éléments disparates qui
souvent se contredisent. J'ai fait tous mes efforts pour arriver à mon but, mais j'ai conscience
d'avoir laissé pourtant bien des points dans l'obscurité. Il y a encore beaucoup à faire pour
arriver à l'intelligence complète du texte. Il serait intéressant, par exemple, d'examiner bien
soigneusement les bas-reliefs qui ornent, dans le temple de Dendérah, la chambre des fêtes
d'Osiris, ainsi que les salles adjacentes. J'abandonne à de plus érudits le soin de parfaire le
travail. J'ai fait un premier dégrossissement de l'inscription, d'autres en étudieront de plus
près les détails-.

Le Caire. 28 Octobre 1881.

UN DERNIER MOT
SUR LES DOUBLES DATES DU PAPYRUS EBERS.

PAR

F. Robiou.

La note insérée dans le Recueil de 1881 sur les doubles dates du papyrus Ebers, était,
comme l'a dit, en la publiant, le savant directeur, déposée depuis plusieurs années. Il n'est

1) Chap. 20.

2) Depuis la rédaction de ces lignes, deux études ont paru, sur l'inscription de Dendérah. La première,
fort curieuse, est de M. H. Brugsch, Dm Osiris-Myaterium von Tentyra (Zeilschrift 1881, p. 77). De la seconde,
qui est de. M. Dûmichen, Die dem Osiris m Denderatempel geweihlen Riiume und deren ehemaluje Verwendunçi
(Zeilsch. 1882, p. 88), le commencement seul a paru jusqu'à présent.
 
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