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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 9.1887

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Nr. 3-4
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Piehl, Karl: Observations sur plusieurs points d'un article intitulé "Zu der sogenannten saitischen Formel"
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https://doi.org/10.11588/diglit.12256#0205
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Observations.

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Deukmal, bei dem dies n8thig erscheint»). Ici je dois évidemment me plier devant l'intuition
du génie.

Après s'être donné toute sorte de peine pour tourner les mots vers le sens qu'il lui faut,
M. Wiedemann (p. 149) se prononce de la sorte : «Wort fur Wort wlirde demnacb auf Grund

vprstehender Ausftthrungen die Formel wiederzugeben sein : « Bildniss des......Es wird

gegeben (nattirlicb ist hier ibm [! !], dem Todten, zu ergânzen, da dieser das einzige Subject
ist, auf welcbes sicb die ganze Formel bezieht) sein Schutz angesichts des» sein ka (ist) vor
îhm, «nicht werden gehalten seine Beine, nicht wird abgewehrt sein Herz, des Ani, nâmlich»,

und glaube icb nicbt, dass sicb gegen die Moglicbkeit dieser Wiedergabe......begrlindete

Einwânde1 werden erbeben lassen.» Parfaitement! Quand on vous offre du chinois, il faut
bien que n'étant pas sinologue, vous vous taisiez. Et l'allemand de M. Wiedemann me semble
ici parfaitement comme du chinois. J'ai bien de quoi relever cette circonstance, moi qui pour
le même texte ai donné [Recueil VIII, p. 82] une traduction en français, que tout le momie
peut comprendre; moi, pour le compte de qui M. Wiedemann (p. 145, ligne 7 et suiv.) a
énoncé des théories d'interprétations, si sages! — Je ne me trouve du reste pas moins interdit
devant l'assertion suivante de mon critique, que « meine (Herrn Wiedemann's) frtthere Ueber-
setzung eine freie Umschreibung von der « soeben gegebenen » war. » (La traduction antérieure
de M. Wiedemann était celle-ci (Recueil, VI, p. 120) : «Es wird ibm (dem Todten) gegeben
seine Erneuerung, wenn seine gottliche Perscinlichkeit vor ihm ist, nicht sollen festgebalten
werden seine Beine, nicht soll abgewehrt werden sein Herz, das des Ani nâmlich, des
Seligen. ») J'ajoute du reste, à propos de la nouvelle traduction de la formule saïte, que je
ne puis admettre qu'on «ergânzt» le mot «ibm», quand il n'a pas de correspondant égyptien
— ou je me considérerais comme autorisé à, insérer dans les traductions de M. Wiedemann,
« in beliebigen Stellen » le mot en question. — Et un pareil auteur ose nous reprocher de
« eigener aprioristischen Ansichten » ! !

Mais j'ai déjà perdu trop de mots à cette réponse, que je n'aurais point écrite, si j'avais
pu espérer que le temps des égyptologues leur aurait permis d'étudier en détail mon article
du Recueil (VIIIe volume). Je crois du reste avoir évité le ton personnel qu'emploie « presque »
à chaque page M. Wiedemann. Toutefois, je me permettrai de lui poser quelques questions,
concernant quelques-unes des injures qu'il me lance.

En quoi — M. Wiedemann! — ai-je employé «triumphirende AnfUhrung von Maspbro»

et où ai-je tâché «denselben eines Plagiâtes an Piehl zu beschuldigen » ? (P. 146, note 2.)

Où ai-je fait «eine âhnliche Réclamation» à M. Revillout? M. Wiedemann, qu'cntend-il par

le mot «Réclamation» ou, comme il dit plus tard oratio pro domo? Veut-il me blâmer de ce

que je prétends avoir découvert et démontré le sens du groupe2 j ? Mais quand on veut

attribuer à un autre une découverte qui est à moi, ne suis-je pas autorisé à faire valoir mes

1) Je ne crois pas trop erroner si je dis, que cette interprétation de M. Wiedemann rappelle celles de

Kirciieb, en fait de clarté.

•2) Je n'ai jamais vu l'ouvrage de M. de Rougé, où, suivant M. Wiedemann, il parle de ] , et jus-

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qu'ici il ne m'a pas été possible de mettre la main sur l'année de la Revue arcliéologiqur. qui renferme
l'ouvrage en question. Du reste, je n'ai jamais dit que [ ^ _ ^^^^e "dieu de son pays» (de Rougé,
suivant Wiedemann, p. 14g, note 2), puisque la variante JJ'^^'q défend une pareille interpréta-
tion; et en donnant un pareil sens au groupe contesté, M. de Rougé, quels que soient du reste ses mérites,

a montré qu'il n'avait aucune idée de la valeur grammaticale du groupe | .

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