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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 9.1887

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Nr. 3-4
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Piehl, Karl: Observations sur plusieurs points d'un article intitulé "Zu der sogenannten saitischen Formel"
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https://doi.org/10.11588/diglit.12256#0204
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194

Observations.

ridicule — il dit : «Zur Uebersetzung (1er ersten Sarkophagformel bemerke ich uur, dass
selbstverstandlich (■! ! ! !) hier | «—d adverbial aufgefasst ist und die Uebersetzung «er steht»
nur den Sinn (!) wiedergeben sol]. » Ici, je suis complètement ébahi. Je prie le lecteur, s'il
n'est pas déjà trop fatigué de la peine de vérifier, de vouloir bien examiner la traduction
qu'a donnée M. Wiedemann à la page 116 du vol. VI du Recueil et de me dire, si, au cas

où l'on peut regarder la traduction « er steht » (il est debout) du groupe | _a de ce passage

comme une acception adverbiale, on n'est pas autorisé à placer sous la catégorie des adverbes
chaque phrase entière. Ou, M. Wiedbmann serait-il par hasard partisan des théories un peu
surannées des Protagoras et des Gorgias?

Il n'est pas exact, qu'il «H. Piehl unbekannt geblieben ist, dass ich (Wiedemann) in
meiner Geschichte Aegyptem auf die sogenannte Saïtenformel eingegangen bin». J'ai par-
faitement lu le passage en question. Seulement, il ne renferme rien de notable que je
ne connusse déjà par l'ouvrage de M. von Bekgmann (Hierogl. Inschr., p. 2) ou par mes
propres recherches, et pour dire la vérité, à cette époque j'ai regardé l'essai d'interprétation de
M. Wiedemann, comme tout à fait erroné — ce que je fais aussi maintenant. Tout de même,
je n'aurais pas hésité à citer l'ouvrage de M. Wiedemann, si ce savant m'avait paru exercer
la profession d'interprète de textes et d'inscriptions égyptiens, mais jusqu'ici je n'ai rien vu
de pareil. Je regarde donc ma conduite à cet égard comme parfaitement correcte.

Il est hors de propos de voulouir me donner une leçon comme la suivante : « ein solches
Hereintragen personlicher Ansichten in die Inschriften muss der Willkur Thiir und Thor
offnen», après que j'ai, moi-même (p. 77, n. 4), dit à propos d'un oubli que j'ai involontaire-
ment commis : «J'aurais dû par une note faire connaître cette correction qui me semble
toujours de mise. » — Ou, M. Wiedemann n'a-t-il pas manifesté « personliche Ansichten » de
bien plus mauvais goût, quand, dans les mémoires du Congrès de S' Etienne, il a publié
et commenté — de quelle manière? le lecteur est à même de juger lui-même — la stèle
25671 de Florence (publiée par Piehl, dans le Recueil, II, p. 125). — Faut-il que je parle
encore de «Hereintragen personlicher Ansichten», indignes d'un savant de quelque valeur, qu'a
manifesté M. WIedemann dans son ouvrage « Sammlung altagyptischer Worter, welche von den
classischen Autoren unischrieben oder tibersetzt worden sind»! Un ouvrage qui comme spé-
cimen de doctorat échouerait infailliblement en Suède, comme probablement partout ailleurs!

Quand à propos du fond qu'a suivant moi la formule saïte, M. Wiedemann s'explique : « Es
ist nicht einzusehen, wozu eine solche Beschreibung dienen sollte», je me borne à renvoyer
aux monuments égyptiens. Suivant mon expérience, on trouve p. ex. aux tombeaux des repré-
sentations de toute espèce, empruntées à la vie de tous les jours. La plupart du temps ces
scènes sont accompagnées de textes explicatifs — plus ou moins développés. Pourquoi? Par la
même raison que celle qui a fait mettre la formule saïte sur les statues, tant de fois mentionnées.

Je noterai en passant que M. Wiedemann me compte comme un tort (p. 146, note 3) d'avoir
hésité sur l'exactitude du seul texte de statue qui ne puisse s'expliquer suivant mon acception
de la formule saïte, tandis que, lui-même, il corrige le texte d'une autre statue (p. 149), à
l'effet de le réduire à concordance avec l'interprétation qu'il propose («es ist dies das einzige

1) Je me rendrai coupable de «Hereintragen personlicher Ansichten» en proposant d'introduire une

correction du nom de dieu JW du texte de Florence. Je crois devoir le lire 3} suivant le témoi-

. . i i ivl □ Wïl

gnage d'autres inscriptions.
 
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