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ÉTUDE ET EXPLICATION DES DIVISIONS
87. — En vente à Louxor : un couteau de cette forme <:^J à lame de bronze
et manche en bois formé de deux lamelles laissant entre elles un petit espace pour l'em-
boîtement de la lame. Celle-ci porte un cartouche illisible et probablement faux. Le
manche porte une inscription verticale, et que j'ai retournée de droite à gauche, pour
faciliter la composition en caractères courants :
88. — Chez le même marchand : une médaille en argent, portant à l'avers un
saint Georges casqué et nimbé, à cheval et perçant de sa lance un quadrupède sans
oreilles. Au-dessus de la tête du cheval le signe ^\ au-dessous et devant le dragon (?)
le signe -Q; Revers. Au centre, la croix copte grecque, autour de laquelle court cette
inscription: +ivofwniwoioii3vvo«f w^viMN .
J'ai remarqué encore chez le même marchand : 1" une statuette en bois provenant
d'un tombeau de Gournah, peinte à fond jaune brillant et portant l'inscription :
^ ...... ......Sgfep 2° Un P-t-t sur le
chaton le cartouche ^^^"^ ^j) j[- U. Bouriant.
(Sera continue.)
ÉTUDE ET EXPLICATION DES DIVISIONS
TRACÉES SUR LES RÈGLES GRADUÉES DES STATUES DE TELLO
PAR
Auguste Aurès
Inçénieur en chef des Ponts et Chaussées en retraite.
Lorsque M. Léon Heuzey a annoncé, le premier, à l'Académie des Inscriptions,
dans la séance du 27 juillet 1881, les remarquables découvertes archéologiques faites par
M. Ernest de Sarzec, à Telio, dans la Basse-Chaldée, il a cité surtout « là statue d'un
» architecte, tenant sur ses genoux le plan d'un édifice, avec l'instrument qui a servi à
» le tracer et avec sa règle graduée, indication précieuse, a-t-il ajouté, pour l'étude de
» la métrologie babylonienne \ »
Et l'on a constaté, depuis lors, qu'il existe, dans la riche collection de M. de Sarzec,
une seconde statue, à peu près semblable à celle dont M. Léon Heuzey a parlé, et qu'en
outre les règles graduées que portent ces statues ont, l'une aussi bien que l'autre, une
longueur exacte de vingt-sept centimètres.
Par conséquent, c'est a juste titre que le savant administrateur des musées du
Louvre a signalé a l'Académie des Inscriptions l'importance métrologique de ces réglés,
qui peuvent servir à justifier, d'une manière définitive, la longueur de vingt-sept centi-
mètres assignée par les métrologues modernes à l'empan babylonien.
(1) Reçue Archéologique, livraison de juillet 1881, p. 56.
ÉTUDE ET EXPLICATION DES DIVISIONS
87. — En vente à Louxor : un couteau de cette forme <:^J à lame de bronze
et manche en bois formé de deux lamelles laissant entre elles un petit espace pour l'em-
boîtement de la lame. Celle-ci porte un cartouche illisible et probablement faux. Le
manche porte une inscription verticale, et que j'ai retournée de droite à gauche, pour
faciliter la composition en caractères courants :
88. — Chez le même marchand : une médaille en argent, portant à l'avers un
saint Georges casqué et nimbé, à cheval et perçant de sa lance un quadrupède sans
oreilles. Au-dessus de la tête du cheval le signe ^\ au-dessous et devant le dragon (?)
le signe -Q; Revers. Au centre, la croix copte grecque, autour de laquelle court cette
inscription: +ivofwniwoioii3vvo«f w^viMN .
J'ai remarqué encore chez le même marchand : 1" une statuette en bois provenant
d'un tombeau de Gournah, peinte à fond jaune brillant et portant l'inscription :
^ ...... ......Sgfep 2° Un P-t-t sur le
chaton le cartouche ^^^"^ ^j) j[- U. Bouriant.
(Sera continue.)
ÉTUDE ET EXPLICATION DES DIVISIONS
TRACÉES SUR LES RÈGLES GRADUÉES DES STATUES DE TELLO
PAR
Auguste Aurès
Inçénieur en chef des Ponts et Chaussées en retraite.
Lorsque M. Léon Heuzey a annoncé, le premier, à l'Académie des Inscriptions,
dans la séance du 27 juillet 1881, les remarquables découvertes archéologiques faites par
M. Ernest de Sarzec, à Telio, dans la Basse-Chaldée, il a cité surtout « là statue d'un
» architecte, tenant sur ses genoux le plan d'un édifice, avec l'instrument qui a servi à
» le tracer et avec sa règle graduée, indication précieuse, a-t-il ajouté, pour l'étude de
» la métrologie babylonienne \ »
Et l'on a constaté, depuis lors, qu'il existe, dans la riche collection de M. de Sarzec,
une seconde statue, à peu près semblable à celle dont M. Léon Heuzey a parlé, et qu'en
outre les règles graduées que portent ces statues ont, l'une aussi bien que l'autre, une
longueur exacte de vingt-sept centimètres.
Par conséquent, c'est a juste titre que le savant administrateur des musées du
Louvre a signalé a l'Académie des Inscriptions l'importance métrologique de ces réglés,
qui peuvent servir à justifier, d'une manière définitive, la longueur de vingt-sept centi-
mètres assignée par les métrologues modernes à l'empan babylonien.
(1) Reçue Archéologique, livraison de juillet 1881, p. 56.