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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 12.1890

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Nr. 1-2
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Amiaud, Arthur: Notes de grammaire assyrienne, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12262#0110
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104

Notes de grammaire assyrienne.

lui-même en 3 sous l'influence de la dentale : amdahkis pour amtahhis, mais muntahsi pour
mumtahsi; umdanallû pour umtanaïlû, mais muntalku pour mumtalku. A la basse époque
il arrive que dans notre même cas le Û se change d'abord en 3 sous l'influence du fi, puis que
ce 3 s'assimile lui-même au fi : attahar pour aniahar pour amtahar ; utaSera pour untaëera
pour umtasera.

6° Devant une autre dentale ("1 ta) le Û se change en 3 : hantiS pour fyamfië, uéandil
pour uSamdil.

7° Un Û non vocalisé devant la faucale emphatique (p) se change en 3 : w«gw pour
umqu; dunqu pour dumqu.

8° De même un Î5 non vocalisé devant une chuintante se change en 3 : liansu pour
hamsu «cinquième».

Chap. IV. — Particularités phonétiques du dialecte babylonien.
Le dialecte babylonien présente certaines particularités :

Le t û y est quelquefois t fi : Hammurabi mu-ti-ib pour mutib; I, 65, 6, 25 tu-ub pour fw&.1
Le 2£ y est souvent ï : irzitim pour irsiti; azû pour asû; zîri pour sîn.
Le p souvent 3 surtout devant a : gagada pour qaqqada; damgatîm pour damqâtim;
qagar pour qaqqar; igabbi pour iqabbi.

Le ttf y est souvent D satnim pour saoe; hursaniS pour hurëaniS; musarê (Nabon.) pour

Le D y est 1 (dans l'ancien babylonien), après une deutale, dans les suffixes : sirra-
zina; zapin pour sapin; zahmaiatim pour sahmasatim. — On trouve Bar-zi-pa et Barsip en
assyrien.

Le D y est pour 2£ : usallâ I, 66, c. 43.

Le M s'emploie pour pi : sïbïk iy^B) 1, 65, b, 20 (Je verbe aStappaksu suit) : uëebië
I, 65, a, 51 ; Ma I, 65, b, 30 = pilâ I, 65, a, 19; nabiiti I, 65, b, 15; bitluhu Norris 75 BDL;
Ji-ya I, 66, c, 46; ebêsu I, 67, a, 4, 7; libit (var. KpO I, 51, 2, b, 16. — N. Eêku (babyl.)
serait-il pour rûqui qu rendu en babyl. par ku est certain : J^J = sukuru = Suquru.

1) Il ne faut pas voir là un fait d'écriture, pouvant se produire pour toute racine indifféremment,
mais une réelle transformation phonétique particulière à certaines racines. A la racine 3113 on pourrait
peut-être en effet ajouter la racine DJ>ta, s'il faut voir cette racine, comme il est probable, dans les formes
verbales uta'ama (permansif paël de DJ7t3) et mutaime, mute'ivie, mute'eme des inscriptions Achéménides (Soiikil).

(Sera continué.)
 
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