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Une stèle du tombeau d'Anna.
Le quatrième n'est pas nommé non plus et devait être Thoutmès III; il est probable qu'Anna
mourut avant la majorité de ce pharaon, car les dernières lignes de la stèle ne parlent que
de la régente Hatshopsitou. En somme, Anna a donc vécu sous Aménophis Ier, Thoutmès Ier,
Thoutmès II et Thoutmès III. Un point historique intéressant est soulevé par notre texte.
A la ligne 16, il est dit que, Thoutmès II étant mort, son fils lui succéda. Si, comme tout
porte à le croire, le successeur de Thoutmès II est bien Thoutmès III, il faut admettre désor-
mais que ce dernier était le fils et non le frère de Thoutmès II; de plus, le lien de parenté
qui unit Hatshopsitou à ces deux princes se trouve défini autrement qu'il a été jusqu'à présent
admis, et l'on peut décider que l'énergique princesse était la sœur de Thoutmès II, et, par
suite la tante de Thoutmès III.
Voici le texte de cette stèle que je publie dès maintenant et sans attendre l'achève-
ment du travail de M. Boussac, persuadé que les lecteurs du Recueil me sauront gré de
mon empressement à le mettre à leur disposition :
Une stèle du tombeau d'Anna.
Le quatrième n'est pas nommé non plus et devait être Thoutmès III; il est probable qu'Anna
mourut avant la majorité de ce pharaon, car les dernières lignes de la stèle ne parlent que
de la régente Hatshopsitou. En somme, Anna a donc vécu sous Aménophis Ier, Thoutmès Ier,
Thoutmès II et Thoutmès III. Un point historique intéressant est soulevé par notre texte.
A la ligne 16, il est dit que, Thoutmès II étant mort, son fils lui succéda. Si, comme tout
porte à le croire, le successeur de Thoutmès II est bien Thoutmès III, il faut admettre désor-
mais que ce dernier était le fils et non le frère de Thoutmès II; de plus, le lien de parenté
qui unit Hatshopsitou à ces deux princes se trouve défini autrement qu'il a été jusqu'à présent
admis, et l'on peut décider que l'énergique princesse était la sœur de Thoutmès II, et, par
suite la tante de Thoutmès III.
Voici le texte de cette stèle que je publie dès maintenant et sans attendre l'achève-
ment du travail de M. Boussac, persuadé que les lecteurs du Recueil me sauront gré de
mon empressement à le mettre à leur disposition :