est laissée de côté1. Max Millier donne : « Wenn das Meer grimmig ist uncl der Wincl
» widrig (so dass er treibt) nach dem Land wo du bist, so wirst du nicht erlauben,
» dass man warte auf mich, um raich zu tôten2. » Erman ne saisit pas le lien qui rat-
tache aaaaaa -=^v& à ce qui précède et ne traduit point : « Wenn das Meer wùtend war
^ 1 £-1
» und der Wind mich zu dem Lande verschlagen hat, in dem du lebst, so wirst du nich
» erlauben das sie mein.....fassen, um mich zu tôdten. » Il dit en note : « Wôrtlich
» mein Vorderteil; man kônnte es von dem Entern des Schifïes verstehen, doch ist er
» ja am Land angegriffen worden. Es liegt also wohl nur ein Redensart fur ùberfallen
)) oder âhnliches vor3. » La traduction de Lange est plus complète que celle cl'Erman,
mais elle ne résout pas la difficulté : « Da havet var vredt, og vinden forslog mig tildet
» land, hvor du er, sâ vil du da ikke lade dem tage mig (?) for at slâ mig ihjel1. » IL
me paraît que le copiste a commis une faute, et qu'au lieu de ««« Vyft avec le pro-
nom masculin de la première personne, nous devons lire es=^ ^fj avec le pronom
féminin de la seconde personne du singulier : ce serait une correction du même
genre que celle que Sethe a proposée fort justement, je pense, pour un passage du
Conte des Deux Frères : « Tu ne saurais JJ » au lieu de : « Je ne saurais v& te délivrer
)) de lui3. » La confusion entre ^ et ^Jj s'explique, comme je l'ai remarqué depuis
longtemps, par la chute du s=>, ^ t à la deuxième personne du féminin : i ^ sonnait
comme ^fj i[t] et devenait interchangeable avec lui dans l'écriture pour un copiste
distrait.
Je traduirai : « Quand la mer s'est mise en fureur et que le vent m'a jeté au pays
)) où tu J) es, permettras-tu Jj qu'on [me] prenne devant toi ( =^ Jj pour
^ I
o a/vnaaav&)} afin de me tuer En fait, Ounamounou rappelle dans son dis-
cours ce que viennent de faire les habitants d'Alasia quand ils l'ont traîné par-devant
la reine
(2
« Je fus traîné parmi eux à l'endroit où se tenait Hatibi, la
» souveraine de la ville". »
GLASBLÀSER ODER METALLARBEITER ?
von
Fr. W. von Bissing
Die hâufige im alten Reich stets wiederkehrende Darstellung einer Anzahl von
Mànnern mit langen Rôhren in der Hand, an deren Ende ein Klumpen hângt (z. B.
1. Golénischeff, Papyrus hiératique, dans le Recueil de Tracaux, t. XXI, p. 99.
2. Max Muller, Die Urheimat der Pkilister, p. 26.
3. Erman, Eine Reisen nach Phônizien, dans la Zeitschrift, t. XXXVIII, p. 14.
4. Lange, Wen-Amons Bereining, dans la Nordisk Tidskrift, 1902, p. 526.
5. Sethe, Zu d'Orbiney 10, 2, dans la Zeitschrift, t. XXIX, p. 124.
6. Papyrus Golénischeff', p. i, 1. 75-76.
» widrig (so dass er treibt) nach dem Land wo du bist, so wirst du nicht erlauben,
» dass man warte auf mich, um raich zu tôten2. » Erman ne saisit pas le lien qui rat-
tache aaaaaa -=^v& à ce qui précède et ne traduit point : « Wenn das Meer wùtend war
^ 1 £-1
» und der Wind mich zu dem Lande verschlagen hat, in dem du lebst, so wirst du nich
» erlauben das sie mein.....fassen, um mich zu tôdten. » Il dit en note : « Wôrtlich
» mein Vorderteil; man kônnte es von dem Entern des Schifïes verstehen, doch ist er
» ja am Land angegriffen worden. Es liegt also wohl nur ein Redensart fur ùberfallen
)) oder âhnliches vor3. » La traduction de Lange est plus complète que celle cl'Erman,
mais elle ne résout pas la difficulté : « Da havet var vredt, og vinden forslog mig tildet
» land, hvor du er, sâ vil du da ikke lade dem tage mig (?) for at slâ mig ihjel1. » IL
me paraît que le copiste a commis une faute, et qu'au lieu de ««« Vyft avec le pro-
nom masculin de la première personne, nous devons lire es=^ ^fj avec le pronom
féminin de la seconde personne du singulier : ce serait une correction du même
genre que celle que Sethe a proposée fort justement, je pense, pour un passage du
Conte des Deux Frères : « Tu ne saurais JJ » au lieu de : « Je ne saurais v& te délivrer
)) de lui3. » La confusion entre ^ et ^Jj s'explique, comme je l'ai remarqué depuis
longtemps, par la chute du s=>, ^ t à la deuxième personne du féminin : i ^ sonnait
comme ^fj i[t] et devenait interchangeable avec lui dans l'écriture pour un copiste
distrait.
Je traduirai : « Quand la mer s'est mise en fureur et que le vent m'a jeté au pays
)) où tu J) es, permettras-tu Jj qu'on [me] prenne devant toi ( =^ Jj pour
^ I
o a/vnaaav&)} afin de me tuer En fait, Ounamounou rappelle dans son dis-
cours ce que viennent de faire les habitants d'Alasia quand ils l'ont traîné par-devant
la reine
(2
« Je fus traîné parmi eux à l'endroit où se tenait Hatibi, la
» souveraine de la ville". »
GLASBLÀSER ODER METALLARBEITER ?
von
Fr. W. von Bissing
Die hâufige im alten Reich stets wiederkehrende Darstellung einer Anzahl von
Mànnern mit langen Rôhren in der Hand, an deren Ende ein Klumpen hângt (z. B.
1. Golénischeff, Papyrus hiératique, dans le Recueil de Tracaux, t. XXI, p. 99.
2. Max Muller, Die Urheimat der Pkilister, p. 26.
3. Erman, Eine Reisen nach Phônizien, dans la Zeitschrift, t. XXXVIII, p. 14.
4. Lange, Wen-Amons Bereining, dans la Nordisk Tidskrift, 1902, p. 526.
5. Sethe, Zu d'Orbiney 10, 2, dans la Zeitschrift, t. XXIX, p. 124.
6. Papyrus Golénischeff', p. i, 1. 75-76.