par : 1 Nabû-kudurru-û-su-ur 2 ru-ba na-da, avec quoi il faut comparer B 71"3. A
propos de mamis, Sayce ne dit pas dans quelle partie de la colonne il le trouva, mais
sans doute il correspond à ma-mi-is, B 7 29, où, en décrivant les offrandes pour la fête
du nouvel an, on dit : tibïk siras la nebi mamis karanu « un déluge de
boisson douce que comme l'eau on ne peut compter, et vin ». Je crois que Sayce a lu
ur-du au lieu de Gis-Bi.
Sayce dit que les mots Ba-bi-lu-ki bi-lu-ti et kaspu se trouvent plus loin dans la
seconde colonne. Babilu-ki correspond à B 732. Be-lu-ti « seigneurie » se trouvait pro-
bablement dans la lacune B 7 38'40, tandis que kaspu appartient sans doute à la ligne
B 743, où l'on dit : E-sid-lam usa--in......= E-sid-lam [ina kaspi] usa--in « J'ai
embelli Esid-lam, avec argent ». D'après Sayce, dans la partie supérieure de la co-
lonne 3 se trouve le mot sarru qui correspond à la ligne B 8 38.
D'une importance extrême est la ligne 2321 de l'inscription du Nahr el-Kelb, car
il donne la lecture de la lacune de B 6 59, c'est-à-dire Uh-ki. Cette ville (il en existait
aussi une de ce nom clans la Babylonie du Sud) était en vérité, d'après notre inscription,
située sur la rive gauche du Tigre vis-à-vis de Sippara. Notre inscription ne laisse
pas le moindre doute à ce sujet.
Sinouhit, protocole du début. — On sait que le début des Mémoires de Sinouhit ne nous est
connu que par deux manuscrits de la XXe dynastie, le Papyrus Golénischeff et VOstracon 27419
du Musée du Caire. Le protocole du héros, rédigé selon le formulaire de la XIIe dynastie, n'a
plus été compris entièrement par les scribes ramessides : celui surtout qui a écrit VOstracon 27419
n'a rien entendu au texte qu'il copiait et qui était, semble-t-il, d'une main plus cursive que le
Papyrus de Berlin n° 1. Voici ce protocole rétabli en son entier : y^fl i__i <=>
similés de l'ostracon, qui ont été publiés par Daressy et par moi-même. Le scribe a méconnu- le
nom de la princesse à laquelle Sinouhit était attaché et qui est celle dont le Musée du Caire
possède deux statues venant de Tanis, la dame Nofrît. Il semble avoir considéré Sinouhit comme
le fils d'Amenemhaît Ier, ainsi que le prouve d'ailleurs le passage de la ligne 7 (cf. Papyrus Golé-
nischeff, 1. 21), et il a écrit au lieu de Enfin, il n'a su que faire du nom de Sanouosrît
et des titres qui l'entourent. Le texte rétabli se traduit : « Intendant du logis privé de la favorite,
» la royale épouse vivante de Sanouosrît qui partage sa demeure, la fille royale d'Amenemhaît
» dans Qanofîr, Nofrît, la dame de féauté. » Je rappelle que Qanofir est le nom de la ville royale
d'Amenemhaît Ie1' et de la pyramide qui l'avoisinait. — G. Maspero.
1. Sayce a omis une ligne devant 23 2.
propos de mamis, Sayce ne dit pas dans quelle partie de la colonne il le trouva, mais
sans doute il correspond à ma-mi-is, B 7 29, où, en décrivant les offrandes pour la fête
du nouvel an, on dit : tibïk siras la nebi mamis karanu « un déluge de
boisson douce que comme l'eau on ne peut compter, et vin ». Je crois que Sayce a lu
ur-du au lieu de Gis-Bi.
Sayce dit que les mots Ba-bi-lu-ki bi-lu-ti et kaspu se trouvent plus loin dans la
seconde colonne. Babilu-ki correspond à B 732. Be-lu-ti « seigneurie » se trouvait pro-
bablement dans la lacune B 7 38'40, tandis que kaspu appartient sans doute à la ligne
B 743, où l'on dit : E-sid-lam usa--in......= E-sid-lam [ina kaspi] usa--in « J'ai
embelli Esid-lam, avec argent ». D'après Sayce, dans la partie supérieure de la co-
lonne 3 se trouve le mot sarru qui correspond à la ligne B 8 38.
D'une importance extrême est la ligne 2321 de l'inscription du Nahr el-Kelb, car
il donne la lecture de la lacune de B 6 59, c'est-à-dire Uh-ki. Cette ville (il en existait
aussi une de ce nom clans la Babylonie du Sud) était en vérité, d'après notre inscription,
située sur la rive gauche du Tigre vis-à-vis de Sippara. Notre inscription ne laisse
pas le moindre doute à ce sujet.
Sinouhit, protocole du début. — On sait que le début des Mémoires de Sinouhit ne nous est
connu que par deux manuscrits de la XXe dynastie, le Papyrus Golénischeff et VOstracon 27419
du Musée du Caire. Le protocole du héros, rédigé selon le formulaire de la XIIe dynastie, n'a
plus été compris entièrement par les scribes ramessides : celui surtout qui a écrit VOstracon 27419
n'a rien entendu au texte qu'il copiait et qui était, semble-t-il, d'une main plus cursive que le
Papyrus de Berlin n° 1. Voici ce protocole rétabli en son entier : y^fl i__i <=>
similés de l'ostracon, qui ont été publiés par Daressy et par moi-même. Le scribe a méconnu- le
nom de la princesse à laquelle Sinouhit était attaché et qui est celle dont le Musée du Caire
possède deux statues venant de Tanis, la dame Nofrît. Il semble avoir considéré Sinouhit comme
le fils d'Amenemhaît Ier, ainsi que le prouve d'ailleurs le passage de la ligne 7 (cf. Papyrus Golé-
nischeff, 1. 21), et il a écrit au lieu de Enfin, il n'a su que faire du nom de Sanouosrît
et des titres qui l'entourent. Le texte rétabli se traduit : « Intendant du logis privé de la favorite,
» la royale épouse vivante de Sanouosrît qui partage sa demeure, la fille royale d'Amenemhaît
» dans Qanofîr, Nofrît, la dame de féauté. » Je rappelle que Qanofir est le nom de la ville royale
d'Amenemhaît Ie1' et de la pyramide qui l'avoisinait. — G. Maspero.
1. Sayce a omis une ligne devant 23 2.