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LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU NAIIR EL-KELB
est couvert de deux légendes. C'est d'abord à droite (»»—>) : (, \M jl^
J IJq ^^r* 2^ J ^ ^ fl <r-> ^^Fr ' ^uf la trancae °pp0S6e à
celle qui porte le bec de la table d'offrandes, on lit le proscynème suivant :
. Cette table est d'un travail grossier. Les figures y sont en relief, mais l'inscription
a été mutilée par place et en creux. Le bec a été brisé et avec lui sont partis quelques
signes de ceux qui forment les noms du défunt et de sa mère.
LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU NAHR EL-KELB
PAR
Stephen Langdon
Elève à l'Ecole pratique des Hautes Etudes,
International Fellow of Columbia University New York City.
INTRODUCTION
La grande route entre la Mésopotamie et les pays de l'Asie occidentale situés le
long du bord de la Méditerranée suivait la dépression nord des montagnes du Liban,
au nord de Hamath, et traversait l'Oronte supérieur, pour arriver au bord de la mer à
l'ancienne Arwad. A peu de distance de l'Oronte, vers l'ouest, cette route passe par
un défilé entre des rochers assez considérables. Pendant une de ses expéditions contre
les pays rebelles de l'Ouest, Nabuchodonozor choisit cette place bien apparente, ana
tabrâti kal nisi, pour écrire la plus grande inscription que nous ayons trouvée de lui.
Il y a une autre inscription de ce roi au Nahr el-Kelb, sur les rochers où passe la
grande route du sud. Personne n'a encore donné une bonne copie cle cette dernière ins-
cription, et on trouvera plus loin toutes les informations que nous possédons à ce sujet.
L'inscription du Wadi Brissa a été publiée par H. Pognon, consul suppléant de
France à Bagdad, en 1887, sous le titre : Les Inscriptions du Wadi Brissa. Cet ouvrage
fait encore l'admiration de tous les assyriologues. Écrit au commencement de l'époque
scientifique de l'assyriologie, il a joué un rôle important dans le développement de
cette science. C'est à cause du respect que je garde pour les ouvrages de H. Pognon
que je publie cette nouvelle édition des inscriptions du Wadi Brissa dans sa langue
maternelle. Personne ne doute qu'il n'y ait besoin d'une nouvelle édition; cle plus,
M. Weisbach a promis, depuis deux ans1, une nouvelle copie de cette inscription,
avec traduction et commentaire. L'édition de Pognon ne donne pas un texte suivi,
combiné, et la forme qu'il a donnée à son commentaire embarrasse parfois le lecteur.
1. Voir le verso du titre de son livre Bab y Ionise lie Misccllen, Wissenscha/tliche Mittheilungen der
Deutschen Orient. Gesellschàft, III.
LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU NAIIR EL-KELB
est couvert de deux légendes. C'est d'abord à droite (»»—>) : (, \M jl^
J IJq ^^r* 2^ J ^ ^ fl <r-> ^^Fr ' ^uf la trancae °pp0S6e à
celle qui porte le bec de la table d'offrandes, on lit le proscynème suivant :
. Cette table est d'un travail grossier. Les figures y sont en relief, mais l'inscription
a été mutilée par place et en creux. Le bec a été brisé et avec lui sont partis quelques
signes de ceux qui forment les noms du défunt et de sa mère.
LES INSCRIPTIONS DU WADI BRISSA ET DU NAHR EL-KELB
PAR
Stephen Langdon
Elève à l'Ecole pratique des Hautes Etudes,
International Fellow of Columbia University New York City.
INTRODUCTION
La grande route entre la Mésopotamie et les pays de l'Asie occidentale situés le
long du bord de la Méditerranée suivait la dépression nord des montagnes du Liban,
au nord de Hamath, et traversait l'Oronte supérieur, pour arriver au bord de la mer à
l'ancienne Arwad. A peu de distance de l'Oronte, vers l'ouest, cette route passe par
un défilé entre des rochers assez considérables. Pendant une de ses expéditions contre
les pays rebelles de l'Ouest, Nabuchodonozor choisit cette place bien apparente, ana
tabrâti kal nisi, pour écrire la plus grande inscription que nous ayons trouvée de lui.
Il y a une autre inscription de ce roi au Nahr el-Kelb, sur les rochers où passe la
grande route du sud. Personne n'a encore donné une bonne copie cle cette dernière ins-
cription, et on trouvera plus loin toutes les informations que nous possédons à ce sujet.
L'inscription du Wadi Brissa a été publiée par H. Pognon, consul suppléant de
France à Bagdad, en 1887, sous le titre : Les Inscriptions du Wadi Brissa. Cet ouvrage
fait encore l'admiration de tous les assyriologues. Écrit au commencement de l'époque
scientifique de l'assyriologie, il a joué un rôle important dans le développement de
cette science. C'est à cause du respect que je garde pour les ouvrages de H. Pognon
que je publie cette nouvelle édition des inscriptions du Wadi Brissa dans sa langue
maternelle. Personne ne doute qu'il n'y ait besoin d'une nouvelle édition; cle plus,
M. Weisbach a promis, depuis deux ans1, une nouvelle copie de cette inscription,
avec traduction et commentaire. L'édition de Pognon ne donne pas un texte suivi,
combiné, et la forme qu'il a donnée à son commentaire embarrasse parfois le lecteur.
1. Voir le verso du titre de son livre Bab y Ionise lie Misccllen, Wissenscha/tliche Mittheilungen der
Deutschen Orient. Gesellschàft, III.