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j. DE ItOUGÉ.
a \\\ ^
menfi-u-f tes-t neb em uaâ1 en lia-f nefer iu en ranf
ses soldats : toutes les nations adorent sa face bonne ([toute nation] vient à son nom :
uer-u - sen em kesi em âa-tu ha--f2
leurs chefs à se courber en adorant ta face).
pe/i em /;oiep er merci er pa ^.men me)'i Ramses aa neyt-u
Parvint (S. M.) heureusement en Egypte à la ville3 de Ramses le grand victorieux.
em an% uta senb en uas ma Ra
Il se reposa dans son palais en paix à Thèbes comme Ea sur
»petits de ses ailes». Aussi est-il souvent déterminé par le vautour qui abaisse ses ailes ainsi qu'on
le voit souvent dans les représentations monumentales couvrant de ses ailes le pharaon. — De là ce mot
est passé au sens général de «protéger» et même «amulettes, talisman» (Brugsch, Dict., p. 017).
écrit ordinairement [j V\ v> j\ àau «gloire, glorifier, adorer». Cf. e^-s-, eoo-s-,
gloria. — (j ^\ y^»^jj iu~àau «donner la gloire, glorifier». -^toOTr, glorificare.
2 Le papyrus, dans cette phrase, qui ne se retrouve pas dans les autres textes, développe la même
idée : «toutes les nations te glorifient».
3 Cette ville de Ramsôs est citée dans plusieurs autres textes (Inscvipt. dédicai. d'Abydos, traité de
Ramsès II avec les Khétas); la description poétique de cette ville nous a été donnée dans le papyrus
Anastasi III, 1. C'est la ville de Ramsès à laquelle, selon la Bible (Exode I, 11 et XII, 27), auraient tra-
vaillé les Israélites : on en plaçait le site non loin d'Ismaïliah, près de Tell el-Markhutah : les fouilles
ïécentes dirigées par M. Naville dans cette localité doivent faire abandonner cette identification, car de
ces fouilles il résulte, au contraire, que Tell el-Markhutah cachait les ruines de Pithom, une autre ville
biblique. Ramsès devra être recherché plus à l'ouest de la Wadi-Tmuilât. Le papyrus change le nom donné
ordinairement à cette ville quand il met : «la demeure de Ramsès, la grande personnification de Ra-
Harmakhis».
j. DE ItOUGÉ.
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menfi-u-f tes-t neb em uaâ1 en lia-f nefer iu en ranf
ses soldats : toutes les nations adorent sa face bonne ([toute nation] vient à son nom :
uer-u - sen em kesi em âa-tu ha--f2
leurs chefs à se courber en adorant ta face).
pe/i em /;oiep er merci er pa ^.men me)'i Ramses aa neyt-u
Parvint (S. M.) heureusement en Egypte à la ville3 de Ramses le grand victorieux.
em an% uta senb en uas ma Ra
Il se reposa dans son palais en paix à Thèbes comme Ea sur
»petits de ses ailes». Aussi est-il souvent déterminé par le vautour qui abaisse ses ailes ainsi qu'on
le voit souvent dans les représentations monumentales couvrant de ses ailes le pharaon. — De là ce mot
est passé au sens général de «protéger» et même «amulettes, talisman» (Brugsch, Dict., p. 017).
écrit ordinairement [j V\ v> j\ àau «gloire, glorifier, adorer». Cf. e^-s-, eoo-s-,
gloria. — (j ^\ y^»^jj iu~àau «donner la gloire, glorifier». -^toOTr, glorificare.
2 Le papyrus, dans cette phrase, qui ne se retrouve pas dans les autres textes, développe la même
idée : «toutes les nations te glorifient».
3 Cette ville de Ramsôs est citée dans plusieurs autres textes (Inscvipt. dédicai. d'Abydos, traité de
Ramsès II avec les Khétas); la description poétique de cette ville nous a été donnée dans le papyrus
Anastasi III, 1. C'est la ville de Ramsès à laquelle, selon la Bible (Exode I, 11 et XII, 27), auraient tra-
vaillé les Israélites : on en plaçait le site non loin d'Ismaïliah, près de Tell el-Markhutah : les fouilles
ïécentes dirigées par M. Naville dans cette localité doivent faire abandonner cette identification, car de
ces fouilles il résulte, au contraire, que Tell el-Markhutah cachait les ruines de Pithom, une autre ville
biblique. Ramsès devra être recherché plus à l'ouest de la Wadi-Tmuilât. Le papyrus change le nom donné
ordinairement à cette ville quand il met : «la demeure de Ramsès, la grande personnification de Ra-
Harmakhis».