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Revue égyptologique — 13.1911

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Nr. 1-3
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Revillout, Eugène: Les deux versions hiéroglyphiques du décret de Rosette, accompagnées du texte démotique transcrit en hiéroglyphes et de la version grecque
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https://doi.org/10.11588/diglit.11502#0118
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108

Eugène Eevillout.

Inversion hiéroglyphique 2«version hiéroglyphique Texte démotique Version grecque

^ ~L~ê^\ à vie éternelle, ^ vivant toujours vivant

H^ffl o I ^ 11] jEl éternellement. ALflNOBIOT

aimé de Ptah. aimant Ptah,

j <rr> dieu épiphane,

seigneur des bontés
(euchariste).

ADDENDA ET CORRIGENDA.

P. 54 initio. au lieu de la transcription c±b, lire
P. 58, lire <=> au lieu de .

P. 71, dernière ligne de la première version hiéroglyphique, ^ à supprimer.

, —(D— —(O— X , ,. . .

P. 72, dans les quatre textes donner a ^ ou le sens d'omission (ca>ô.t omittere) et à

i»11111 r\ r\ x "\ ni -A ^--

1-' M (] $ ou II Q]\ le sens de «pièces» qu'il a dans le Papyrus Anastasy VI. Il s'agit de

l'omission de pièces pour les étoffes déjà livrées. En grec TA AlAçOPA nPOI TON AEITMATIIMON
«les différences en ce qui concerne la vérification» a le même sens.

P. 73, 1. 3, le p remplace ^j. en démotique dans le sens du pronom régime direct masculin ou féminin,
comme ^J. remplace souvent |1 pour le pronom féminin possessif.

P. 73, le z£p«jj.[ov remplace ici la métrète de contenance identique à celle de l'artabe et se
nomme a. comme l'artabe. Parfois, je l'ai établi depuis longtemps, on joint au signe idéographique de la
mesure le mot su ^jl s\ froment (coiro), pour désigner l'artabe de froment, comme à l'idéogramme de

mesure le mot arp vin pour le z:pajj.iov ou métrète a de vin. Mais le vrai nom do l'artabe, comme
mesure, est a; et cette mesure a artabe contenait six mesures sa. De même le -/.epapiov de vin se nommait
a comme mesure et se subdivisait de même probablement.

P. 74. L'Égyptien nomme bœuf (eçe) ou buffle («.mhou-) ce que le Grec nomme animal sacré. Les
bœufs, comme animaux sacrés, avaient, en effet, le rôle le plus important dans la mythologie égyptienne.
C'étaient les seules bêtes qui devenaient, comme les hommes, des Osiris après leur mort.

P. 76. Les mots TA TIMIA répondent partout dans le style des décrets aux «choses qui reviennent»,
soit dans le sens de droits, soit dans le sens de devoirs. Les honneurs sont choses qui reviennent au roi,
comme aux dieux, comme aux temples. Mais l'expression égyptienne est beaucoup plus compréhensive que
le mot «honneurs».

P. 79. Le grec porte ici TA TIMIilTATA, là où l'égyptien porte encore «les choses qui reviennent
aux temples». Letronne et moi-même, nous avions pensé d'abord qu'il y avait une erreur attribuable soit
au traducteur égyptien, soit plutôt au traducteur grec. C'est là une erreur. Je crois maintenant, comme
les anciens interprètes du grec, qu'il s'agit des objets mobiliers les plus précieux des temples. L'auteur a
parlé d'abord des réparations ou reconstructions dont les temples ont été l'objet. Il parle des objets mo-
biliers les plus précieux du culte qui avaient été volés ou perdus et qu'il fallait renouveler. «Les choses
revenant aux temples qu'il fit faire à nouveau» sont parfaitement- à leur place. Il n'y a de faute ni d'un
côté, ni de l'autre.

Pp. 83. 84, 85 et 107. «L'image» EIKilN. ou tut, ou xennut en question est un bas-relief comme
Champollion et après lui Letronne l'ont établi les premiers en mettant ce mot en opposition avec le mot
«statue» HOANON, ou sexem, ou mes (p. 89).
 
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