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Revue égyptologique — 13.1911

DOI issue:
Nr. 1-3
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Revillout, Eugène: Supplément sur le décret de Philée et le classement historique des diverses versions de Rosette
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https://doi.org/10.11588/diglit.11502#0122
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112

Eugène Revillout.

T ~1:

«Vint la guerre à être contre les ennemis, hommes de rien, dans la région supérieure, jusqu'à l'an
19 du soleil (du roi), héritier des dieux Philopators, approuve de Ptah, puissante personification de Ea,
vivante image d'Ainon, fils du soleil Ptolémée, vivant toujours, aimant Ptah véridique, père du fils du soleil
Ptolémée, vivant toujours, aimant Ptah, le dieu Évergète (Évergète II alors régnant), pacifiant la terre. Furent
battus ses ennemis (les ennemis d'Epiphane). » Dans le même article de la Zeitschrift (1877, p. 46), rédigé à
propos de mes découvertes sur les rois Hannachis II et Anchmachis, découverte qu'il confirme, Bkugsch a
donné un passage de Philée, déchiffré par lui clans les estampages de Berlin et qu'il n'avait pu lire dans
sa première reproduction du texte du décret de Philée. Je ne doute pas, pour ma part, que ce passage,
se trouvant au commencement de l'exposé du décret dans une lacune d'une ou deux lignes, ne doive se
placer ici, justement à propos de la phrase que nous venons de traduire. Il porte :

«Un compagnon du roi fit rapport (à cette date) devant Sa Majesté, en disant : «La guerre est
dans la terre du midi, dans la région de Thèbes, contre les impies, ses ennemis.»

Malheureusement nous n'avons pas la suite du récit, si ce n'est des menibra disjecta.
Encore faut-il dire que bien des difficultés viennent compliquer le problème.

Si les intervalles parallèles des textes hiéroglyphique et démotique de Philée avaient été calculés
exactement par Brugsch, il faudrait dire que la version démotique est sensiblement différente de la version
hiéroglyphique, car, après une lacune assez forte, nous trouvons encore une date de l'an 9, qui est certaine-
ment un rappel du décret de Rosette et qui n'aurait aucun correspondant dans le texte hiéroglyphique.
A celui-ci il ne manquerait, selon la copie, qu'un ou deux mots avant une phrase qui est parallèle à un
passage se trouvant beaucoup plus loin, dans Rosette et Naucratis.

u s'agit d'un texte, bien postérieur, dans ces deux versions, au récit de la campagne de Lycopolis
(dont il n'est pas dit un mot à Philée). Dans les hiéroglyphes de Rosette il est ainsi conçu : ^ ^

^ ™a*™ ^ g jÊT^ <^> ^ Q ^ ® ' ~* et dans le démotique de Rosette :

«Semblablement pour le prix des étoffes de byssus (TAS TIMA2 TQN BYZSINQN 080NIQN) que rede-
vaient les temples dans celles que l'on donne au (taaiXucov royal» sans parler du prix, non plus que les

textes hiéroglyphiques parallèles, les hiéroglyphes de Philée ont : (j |1 (j ^> ^ <rz> 6

T^^^l^MrSÎ^S^liT^^ft"<<voici que de même lcs 6toffes

de byssus (à) paye au p«oiXixov dans les temples jusqu'à la paix bénie.» Dans le démotique de Philée on lit :

(an 20) des derniers dynastes de la Basse Égypte (Isobastos, etc.) qui, encouragés par ce qui s'était passé pour celui de Thébaïde, vont
trouver le roi à Sais en se remettant aussi en sa foi quand il avait 25 ans — ce qui ne les empêcha pas d'être cruellement mis à mort ■
4° le départ consécutif d'Épiphane et de son armée pour la colonie grecque de Naucratis, qui avait sans doute appuyé, moralement au
moins, les révoltés et que le roi soumet en cette même année 20. — Le décret de Naucratis est rédigé en conséquence dans le concile
de l'an 23.

> Conf.

3 11 s'agit d'un passif do «tua» T*ao.
 
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