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Revue égyptologique — 13.1911

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https://doi.org/10.11588/diglit.11502#0203
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Les voyelles en égyptien et dans les langues sémitiques.

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Quoiqu'il en soit, il faut bien le reconnaître, la question des voyelles se pose de même
dans l'égyptien et dans les langues sémitiques.

Faut-il voir dans l'aleph (K = (j = "^J, le iod (i = (j [j^, le vav (1 = ^>^) et même
Y ain ('j! = »—" ou ■u)1 des consonnes quiescentes ou muettes selon le système adopté pour
les langues sémitiques par les Massorètes hébreux, arabes, etc. et pour l'égyptien par les
égyptologues de Berlin? Faut-il y voir, au contraire, d'anciennes voyelles intermittentes, com-
parables aux voyelles écrites de l'anglais si différentes des voyelles parlées et dont l'échelle
vocale parfois grossie a été aussi, selon les dialectes parfois, réduite pratiquement aux trois
voyelles fondamentales de l'arabe et des textes chaldéens transcrits en cunéiformes? Évi-
demment, l'origine n'a pas empêché ces voyelles originaires, en égyptien et en sémite, d'être
dans le cours des siècles mues ou changées d'une autre manière, comme en anglais. C'est
à cette seconde hypothèse que je me suis rattaché dans un travail très détaillé.

En fait, les lettres aleph, iod, vav et ain, dont la forme a été empruntée par les Phé-
niciens aux Egyptiens (ainsi que l'ont démontrée de Bougé et Fr.Lenokmant dans des mémoires
dont les conclusions, attaquées maintenant, tiennent toujours, à mon avis), les lettres aleph,
iod, vav et ain, dis-je, sont devenus en grec l'alpha (A), le iota (I), le ypsilon et l'omicron
avec leurs formes phéniciennes qui ont passé ensuite, en se transformant, dans tous les alpha-
bets orientaux et occidentaux, ainsi que l'a très bien démontré Benan dans son cours de 1870
au collège de France. Mais dans le sémitisme primitif, y eut-il ainsi quatre, je le répète, voyelles
(et peut-être davantage) ou seulement trois (a, i, u) que l'on retrouve =r
et dans le sémite des cunéiformes? Ces voyelles non écrites, étaient-elles i=-n ^H^JJj^
ou étaient-elles aussi finales pour marquer des déclinaisons et des modes verlEr'" ^
elles tombées à la fin ou modifiées dans divers dialectes qu'un peu plus tag
son guttural, partout ailleurs que dans le chaldéen des cunéiformes, otj
faible des voyelles, un e, était-il en hébreu, en arabe, en égyptien, etc|
traire une consonne véritable très différente de l'aleph et du lie quiescent?|j
devenu un yjto qu'en grec? Le lie (n), devenu lui aussi dans l'alphî
voyelle, le epsilon, et qui n'a aucun correspondant sous ce rapport en
alors une transformation de l'aspiration douce, qu'il est très réellement
représentée en égyptien par le PQ ou le S = *= ?

Ce sont là des questions qui auront mieux leur place dans notre étude de|

La question qui se pose en ce moment est celle-ci. Comme points
dire, c'est-à-dire comme voyelles non écrites et intercalées dans la pronc
les consonnes écrites, soit sur ou avec les lettres voyelles — que les s
donnent cette expression — sont-elles au nombre de trois, de quatre, de cj

e

1 On peut même aller plus loin, nous le verrons, dans la vocalisation des ane: =_
sonnes hébraïques. Il ne serait pas impossible, d'ailleurs, que, tout en les consid E m
consonnes, les Massorètes se soient inspirés de cette ancienne vocalisation antique -
de motions. L'aleph-alpha répond au pathah, la plus brève do toutes les voyelles, l.E-
la plus longue; le n = epsilon dont celle-ci tient aussi la place dans l'alphabet ai — *

—o) au lcamets, avec la double valeur a et o, que nous constatons pour le ^—o -
les transcriptions grecques. De leur côté, le holam et le showrovk (ou le Tributs) S
prononciation vocale du vav, qui se transforme aussi en consonne ou semi-voyelldB
hirik au iod, à la fois aussi voyelle ou consonne. -
 
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