DOI Heft:
II. Materiały do dziejów sztuki novoczesnej
DOI Artikel:Turowski, Andrzej: Komentarz do korespondencji Władysława Strzemieńkiego
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.13397#0289
KOMENTARZ DO KORESPONDENCJI W. STRZEMIŃSKIEGO
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art des futuristes polonais: il établissait un parallèle entre le premier et la peinture cubiste, et définissait les seconds en les repla-
ant dans la spécificité locale.
Le problème qui tenait une place de choix dans la correspondance de Strzemiński était celui de la constitution de la Collcc-
ion Internationale d'Art Moderne et de son installation au Musée J. et K. Bartoszewicz de Łódź. Cette correspondance nous
laire sur les contacts de l'artiste avec les milieux de l'avant-garde européenne et plus spécialement avec les groupes ,,Cercle
t Carré" et ,,Abstraction-Création". En dépit des conditions défavorables, l'énergie et l'ardeur de Strzemiński ont porté
il beau fruit: l'inauguration, en février 1931, d'une salle de l'art moderne au Musée de Łódź, suivant l'idée qu'il avait conçue
pendant son séjour en URSS. Cette salle comprenait une collection importante de près de 75 tableaux, mise en dépôt par le
groupe ,,a.r.". De nombreux communiqués de presse inspirés par l'artiste ainsi que le catalogue de sa plume ont assuré une publi-
cité suivie à cette grande réalisation. La conception même de l'exposition, conforme à la directive de diffusion dans la société,
des réalisations de l'art moderne, ,,accélérant son développement", constituait le second facteur, après le programme d'enseigne-
ment des écoles artistiques, de promotion ,,de l'organisation de la vie par l'art".
Les lettres écrites après l'attribution à Strzemiński du prix artistique de la ville dc Łódź en 1932, soit les dernières en date,
contiennent des remarques critiques à l'égard de ceux qui ont été contre l'octroi de cette faveur à un artiste d'avant-garde. Strze-
miński s'en prend vivement aux partisans d'une stylisation folklorique, à tout un courant de l'art national officiel ainsi qu'à tout
éclectisme dans l'art contemporain. On y lit également une appréciation négative de l'art de propagande que l'artiste tenait pour
une version simpliste et superficielle d'un art cherchant à réaliser l'idée de l'union de l'art avec la société.
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art des futuristes polonais: il établissait un parallèle entre le premier et la peinture cubiste, et définissait les seconds en les repla-
ant dans la spécificité locale.
Le problème qui tenait une place de choix dans la correspondance de Strzemiński était celui de la constitution de la Collcc-
ion Internationale d'Art Moderne et de son installation au Musée J. et K. Bartoszewicz de Łódź. Cette correspondance nous
laire sur les contacts de l'artiste avec les milieux de l'avant-garde européenne et plus spécialement avec les groupes ,,Cercle
t Carré" et ,,Abstraction-Création". En dépit des conditions défavorables, l'énergie et l'ardeur de Strzemiński ont porté
il beau fruit: l'inauguration, en février 1931, d'une salle de l'art moderne au Musée de Łódź, suivant l'idée qu'il avait conçue
pendant son séjour en URSS. Cette salle comprenait une collection importante de près de 75 tableaux, mise en dépôt par le
groupe ,,a.r.". De nombreux communiqués de presse inspirés par l'artiste ainsi que le catalogue de sa plume ont assuré une publi-
cité suivie à cette grande réalisation. La conception même de l'exposition, conforme à la directive de diffusion dans la société,
des réalisations de l'art moderne, ,,accélérant son développement", constituait le second facteur, après le programme d'enseigne-
ment des écoles artistiques, de promotion ,,de l'organisation de la vie par l'art".
Les lettres écrites après l'attribution à Strzemiński du prix artistique de la ville dc Łódź en 1932, soit les dernières en date,
contiennent des remarques critiques à l'égard de ceux qui ont été contre l'octroi de cette faveur à un artiste d'avant-garde. Strze-
miński s'en prend vivement aux partisans d'une stylisation folklorique, à tout un courant de l'art national officiel ainsi qu'à tout
éclectisme dans l'art contemporain. On y lit également une appréciation négative de l'art de propagande que l'artiste tenait pour
une version simpliste et superficielle d'un art cherchant à réaliser l'idée de l'union de l'art avec la société.