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Rocznik Historii Sztuki — 19.1992

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Szafrańska, Małgorzata: Kuszenie starożytności (Antyk w ogrodach renesansu)
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https://doi.org/10.11588/diglit.13597#0142
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MAŁGORZATA SZAFRAŃSKA

Początkowo nikt pewnie nie sądził, że ten ogród ekscentryczny na tle średniowiecznych wirydarzy
zdominuje otoczenie renesansowych siedzib. Zmiany w ideale przestrzeni, jaki doskonale odzwierciedlał,
spowodowały tak szybką i szeroką jego recepcję i to, że już na początku XVI w. tracił często związek ze
starożytną inspiracją, stając się z „wykopaliska" po prostu ozdobną strefą siedziby.

Lektura pism starożytnych przyczyniła się do nobilitacji ogrodownictwa i nauk rolniczych. Ludzie
przyzwyczajeni do marginalnej roli przy średniowiecznym domu założeń ogrodowych — najczęściej
użytkowych, zaskoczeni byli ich rangą w starożytności, niezbędnością przy rzymskiej willi183 i zaintereso-
waniem, jakim darzyli ogród pisarze o najwyższym dla humanistów autorytecie: Cycero, obaj Pliniusze,
Varro, Horacy. O rolnictwie czytano w tekstach starożytnych, że jest ze wszystkich zajęć „najlepsze,
najsłodsze i wolnego człowieka najbardziej godne", a także „bez wątpienia bliskie jest i jakby jednej krwi
z mądrością"184. Tajniki uprawy ziemi, hodowli roślin, aklimatyzacji egzotów, początki klimatologii
i hydrografii na mocy działania autorytetu starożytnych pisarzy stały się wiedzą poszukiwaną i nauką
szybko opanowującą nowe terytoria badawcze. Kultura antyku inspirowała więc w poważnym stopniu
metafory renesansowego ogrodu. W świetle przedstawionego wyżej materiału bodźcami co najmniej
równie silnymi jak opisane formy okazują się wątki znaczeniowe, które sprecyzowały charakter nowożyt-
nego ogrodu jako alegorycznego przybytku etyki, filozofii, twórczej aktywności rozwijanej pod egidą
Muz i prac badawczych dążących do opisu świata.

LA TENTATION DE L'ANTIQUITÉ
(L'ANTIQUE DANS LES JARDINS DE LA RENAISSANCE)

Résumé

Le jardin de la Renaissance est un phénomène qui mérite notre attention sous tous les rapports. Il fournit aujourd'hui bien des
informations sur l'imagination artistique et idéologique caractéristique pour cette époque. Le jardin, à chaque époque, appartient au
monde de formes et à celui d'idées, de conceptions et de symboles. Il en était de même dans la période du XVe —XVIe s. Ce qui
s'accentue particulièrement dans le champ d'études que concerne cet article — à savoir les relations des architectes de jardins avec les
modèles antiques — c'est ce double caractère esthético-philosophique du jardin en tant qu'une oeuvre d'art. Un grand estime
envers l'antique, à l'époque de la Renaissance, est pour nous une chose évidente. Il n'est donc pas étonnant que l'Antiquité
influençait aussi l'art des jardins. Cette influence concernait autant les formes que l'essence.

La Iere partie: «Le royaume de la parole» (p. 102). Au XVe —XVIe s. la connaissance des jardins antiques est basée sur la
littérature. Chez Cicéron, Catulle, Horace, Tibulle, les deux Plines on trouvait les descriptions des jardins. D'après celles-ci on
faisait leurs constructions verbales, les canons et les modèles tellement nombreux dans les traités de cette époque consacrés aux
habitations rustiques. La Renaissance était, pour une certaine part, la culture de la parole — donc rien d'étonnant que l'on cherchait
la vérité sur le jardin antique surtout dans les textes. Un autre aspect des ouvrages linguistiques étaient des études très importantes de
la nomenclature botanique. Les naturalistes de la Renaissance se trouvèrent devant la nécessité d'associer un excellent héritage de la
pensée antique à un grand bagage scientifique apporté par de nouvelles découvertes. On se rendait compte que les Ancients n'eurent
pas connu toutes les parties du monde, ni même celles de l'Europe, c'est pourquoi il s'avéra nécessaire de compléter leurs herbiers.
L'explosion des recherches scientifiques au XVIe s. poussa ces travaux complémentaires à l'infini. Il fallut, également, accorder la
nomenclature antique avec celle introduite plus tard par le latin médiéval et les langues nationales. En conséquence, le dialogue avec
les textes naturalistes antiques devint un stimulant des travaux modernes de mise en ordre et de systématisation.

La IIe partie: «Reconstructions» (p. 106). À l'époque de la Renaissance trois genres spécifiques de reconstruction du jardin
antique furent connus. C'étaient des reconstructions descriptives, des réalisations de plein air et des reconstructions dessinées. Déjà
au XVe s., dans les traités de L. B. Alberti et F. di Giorgio Martini, apparurent les premiers essais de description du jardin antique
qui encourageaient les contemporains à réaliser, d'une façon concrète, ces descriptions. Les gravures de 1499 illustrant l'Hyp-
nerotomachie de Poliphile présentent les jardins fantastiques all'antica. Cependant, les estampes de la fin du XVIe et du début du
XVIIe s. montrent déjà l'aspect supposé des jardins connus grâce aux fouilles. Il n'est pas difficile de remarquer que la forme de ces
reconstructions dessinées fut sensiblement influencée par l'art de jardins de la Renaissance. Comme exemple de la reconstruction de
plein air nous pouvons citer l'oeuvre de Pirro Ligorio, auteur, entre autres, des projets des jardins de Bomarzo et Villa d'Esté
à Tivoli. Celui-ci chercha à reconstuire moins les jardins que le paysage du monde antique. Parmi la verdure, sur un terrain varié, il
dressa des pavillons, des fontaines, des escaliers et des rampes, il plaça, ça et là, des sculptures, esquissa des labyrinthes, construisit
des réservoires d'eau — le tout avec l'idée de créer un pays pittoresque où la trame de pierre s'entremêle avec celle de plantes.

La IIIe partie: «Empruntes et citations» (p. 111). En appréciant l'influence de l'Antiquité sur l'art de jardins de la Renaissance,
un rôle plus important que celui des «reconstructions» doit être attribué à la mise en oeuvre de quelques idées antiques détaillées et
cela d'une façon bien durable. C'était, en particulier, l'idée même de régularité du jardin. La répétition fidèle du modèle antique
c'était un parterre ornemental et le labyrinthe — une recapitulation spécifique de la tradition antique et médiévale. Une rénovation
de la méthode antique était aussi ars topiaria — art de couper les plantes. Un des moyens les plus efficaces de reconstruction du
climat et de l'aspect du jardin antique constituaient les sculptures. «Les jardins aux sculptures» avaient, maintes fois, le caractère des

3 Columella, op. cit., Praefutio; Estienne, De Re hortensi libellus, s. 9.

4 Pierwsze stwierdzenie Cycerona, drugie Columelli — cytaty w: Camerarius, op. cit., s. 4r, 5v.
 
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