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306

JERZY KOWALCZYK

interesował się Marian Morelowski, do jego publikacji odsyłam więc zainteresowanych305. Pominąłem ważne,
choć o niewielkiej skali, zagadnienie roli wzorów rzymskich, zwłaszcza Berniniego, w architekturze pałacowej,
mimo że było anonsowane w literaturze naukowej, choćby z okazji zamku Leszczyńskich w Rydzynie (problem
owalnego salonu). Nie referuję skomplikowanej historii realizacji kolegium Teatynów we Lwowie, mimo że
wiążą się z tym nazwiska dwu wielkich architektów rzymskich — Chiaveriego i Salviego, odkładając sprawę do
szczegółowego artykułu. Może warto byłoby na zakończenie wspomnieć o ostatnim akordzie baroku rzyms-
kiego w Polsce, jakim był kościół parafialny w Malatyczach w dekanacie orszańskim, stanowiący siedmiokrot-
nie pomniejszoną bazylikę Św. Piotra, łącznie z kolumnadą (niestety nie istniejący; il. 82). To niezwykłe dzieło
(uk. 1787) zostało zaprojektowane przez Wawrzyńca Gucewicza na polecenie Stanisława Bogusza Siestrzeń-
cewicza, mianowanego przez Katarzynę II metropolitą mohylewskim i wszystkich katolików w Rosji306.
Wymowa ideowa tego przedsięwzięcia była jednoznaczna.

LE RÔLE DE ROME DANS LE DÉVELOPPEMENT
DE L'ARCHITECTURE BAROQUE TARDIVE EN POLOGNE

Résumé

Dès la troisième décennie du XVIIe siècle commence un phénomène tout à fait nouveau dans les relations polono-romaines, et cela est
lié à l'arrivée dans la Ville éternelle déjeunes Polonais, adeptes de l'architecture, voulant faire leurs études à l'Académie Saint-Luc. Il convient
de mentionner que certains d'entre eux reçurent le primo premio dans des concours et ils devinrent même membres de ladite Académie. En
1682, c'est Jan Reisner qui fut primé. Ce boursier du roi Jean III Sobieski gagna le prix en première classe du concours grâce à son projet
d'une église à plan centré surmontée d'une coupole. Vingt ans après, deux autres Polonais suivirent l'exemple de leur compatriote, à savoir
Bażanka et Renard. Kacper Bażanka, dès 1699 boursier de l'évêque cracovien et élève d'Andréa Pozzo, reçut, en 1704, le premier prix en
première catégorie du concours pour le projet monumental d'une curie publique avec entourage. Benedykt Renard, descendant d'une famille
française polonisée, remporta à son tour le même succès à trois reprises: en 1705, le deuxième prix en troisième catégorie du concours pour le
dessin d'un portail; en 1706, le troisième prix en deuxième catégorie pour le projet d'une fontaine; en 1708, „seulement" le deuxième prix en
première catégorie pour le projet de l'édifice d'une académie des beaux-arts. Les générations postérieures des Polonia étudiant à l'Académie
Saint-Luc ne connurent pas de si grands succès. Dans la première partie du XVIIIe siècle, les voyages des Polonais à Rome étaient toujours
très populaires, mais la Ville éternelle constituait seulement une étape, à côte de Paris, d'un grand tour artistique. C'était le cas du voyage fait
par Andrzej Jeziornicki (1700 — 1701), boursier du prince Karol Stanisław Radziwiłł, grand chancelier de Lituanie, ou bien du voyage de
Jakub Fontana (1731 —1732), fils de Józef Fontana, architecte italien établi en Pologne. Les ordres religieux polonais envoyaient aussi les
moines les plus doués faire des études artistiques à Rome, surtout les Jésuites, comme c'était le cas de Tomasz Żebrowski (1762—1765) et de
Marcin Poczobut ( 1763 -1764).

Les contacts de Polonais avec d'éminents architectes de Rome ne se limitaient pas qu'aux seuls maîtres de jeunes adeptes de
l'architecture. Par exemple, la reine Marie-Casimire, veuve de Jean Ш, établie à Rome, engagea Filippo Juvarra pour dessiner les décors
destinés à un petit opéra se trouvant dans le Palazzo Zaccari. L'Hospice Polonais près de l'église St-Stanislas fut construit sous la direction de
Francesco Ferrari (1712—1724), tandis que d'autres architectes célèbres, tels que Sebastiano Cipriani, Alessandro Specchi, Ferdinando
Fuga, Filippo Barigioni, projetaient des décors solennels et des castrum doloris (catafalques) dans les églises pour les funérailles de rois
polonais et de membres de la famille royale. Les architectes romains recevaient de Pologne des commandes de projets. Ainsi, Nicola Salvi
envoya à Auguste II (ou Auguste III) le projet d'un théâtre all'antica. Le même architecte fit, avant 1735, le projet d'un édifice monumental
pour le collège des Théatins destiné aux Arméniens et Ukrainiens uniates vivant à Lvov. A Rome fut conçu aussi le projet de l'église des
Visitandines de Vilnius datant de 1729. Le fait de passer commandes aux architectes de Rome pour l'exécution des projets d'églises était un
phénomène tout à fait naturel, étant donné que les évêques et les abbés polonais se rendaient très souvent au Saint-Siège.

Dans la Pologne de l'époque du baroque tardif fut immense le rôle des architectes italiens venant de Rome ou bien qui y avaient été
formés et représentaient le courant romain de l'architecture, tels que Baldassarre Fontana, Pompeo Ferrari, Carlo Antonio Bay (Baii),
Gaetano Chiaveri, Francesco Placidi. Bien qu'établi à demeure en Moravie, Baldassarre Fontana (1661 — 1729), probablement cousin et
élève de Carlo Fontana, était aussi actif en Pologne entre 1693 et 1704. Son œuvre la plus importante est, sans doute, le décor
architectural et sculptural de l'église universitaire Sainte-Anne à Cracovie. Pompeo Ferrari, originaire de Rome, lauréat à deux reprises
(en 1694 et 1696) du prix de l'Académie Saint-Luc, était dès 1700 l'architecte de la cour de Stanislas Leszczyński, voïevode de Poznań,
electé ensuite roi de Pologne. Bien que Leszczyński ait quitté le pays, Ferrari resta à Rydzyna jusqu'à la fin de ses jours (1736) réalisant
plusieurs œuvres remarquables en Grande Pologne. En 1709, c'est Carlo Antonio Bay (Baii), venant comme Baldassarre Fontana des
confins de l'Italie et de la Suisse et, lui aussi, formé à Rome, qui gagna en Pologne. Élève et collaborateur d'Andréa Pozzo, Bay était
pendant trente ans actif à Varsovie, en Mazovie et en Podlasie et mourut en 1740. En 1727, après dix années passées à Saint-Pétersbourg
était arrivé à Varsovie Gaetano Chiaveri, éminent architecte romain, qui y demeura pendant neuf ans, jusqu'en 1736 quand il fut appelé
à la cour d'Auguste III à Dresde. Le séjour de Chiaveri à Varsovie est peu connu par les historiens de l'art, vu qu'aucune œuvre de cette
époque ne lui est directement attribuée sauf l'adaptation du projet de Salvi pour le collège des Théatins à Lvov. Vers 1730 vint
à Varsovie de Rome Francesco Placidi, devenu collaborateur de Chiaveri; avec lui il partit pour Dresde en 1736 où il participa à la
construction de la Hofkirche. Il revint pourtant en Pologne et s'établit à Cracovie où il allait travailler pour l'épiscopat de cette ville, et
son activité fut ressentie dans toute la région. Dès 1775, il s'installa à Kozienice s'engageant à la construction d'un pavillon de chasse
pour le roi Stanislas Auguste. Il y mourut en 1782.

305 Morelowski, Znaczenie baroku..., s. 10 — 27.

306 J. S. Budrejka, Rascviet v architekturje klassisma Litwy — tvorcestvo Laurinasa Stuoka-Gucevicusa, Vilnius 1964,
s. 503 — 514; V. Morozov, Działalność architektów warszawskich i wileńskich w Białorusi w końcu XVIII i 1. połowie XIX wieku,
„BHS" LII: 1990, nr 3-4, s. 267, il. 1-2.
 
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