DOI Heft:
Sztuka starożytna
DOI Artikel:Bieliński, Piotr; Muzeum Narodowe w Warszawie [Mitarb.]: Un cachet hittite du Musée National de Varsovie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19584#0014
Premièrement: l'éxecution d'un ornement de ce genre était pour les graveurs hittites le
problème technique le plus difficile et c'est pourquoi ils commençaient par là leur travail.
L'exécution d'autres éléments dépendait de la réussite de cette opération11. En cas d'erreur, on
pouvait effacer la partie plate de la base du cachet et recommencer à nouveau. Il faut d'ailleurs
remarquer qu'en plusieurs cas tous les types de cet ornement compliqué accusent souvent de petites
irrégularités du dessin, qui prouvent à mon avis le travail sans esquisse dessinée au préalable.
Cela signifie aussi, que l'artisan en composant une décoration de ce type, n'avait pas projeté et
calculé de combien d'éléments doit se composer le-dit ornement. De telles irrégularités existent
d'ailleurs aussi sur le cachet du Musée National, en particulier dans l'espacement des éléments
du chien courant.
Deuxièmement: On préparait d'abord les éléments fondamentaux de la décoration, en attendant
une commande particulière pour graver les autres éléments, dont évidemment l'inscription. Alors
on effectuait les semi-produits en dépôt. Ce procédé est d'ailleurs bien attesté en Mésopotamie,
où on rencontre les sceaux-cylindres au décor standardisé, presque entièrement terminé avec des
colonnes vides gravés, attendant pour une inscription.
Ces deux motivations présentées ci dessus, ne s'excluent pas mutuellement et selon mon avis,
toutes les deux ont joué un rôle.
11 Nous connaisons en outre plusieurs cachets hittites qui unissent en même cercle d'ornement tout à fai
différents motifs, comme si le graveur eut changé sa conception primaire. Des considérations esthétiques pour-
raient cependent suffire pour l'expliquer. Cf. H. G. G ii t e r b о с к, Siegel aus Bogazkôy II. AfO Beiheft 7, no
195; S. Alp, Zylinder und Stempelsiegel aus Karahôyuk bet Konya. Ankara 1968, no no 108,109.
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problème technique le plus difficile et c'est pourquoi ils commençaient par là leur travail.
L'exécution d'autres éléments dépendait de la réussite de cette opération11. En cas d'erreur, on
pouvait effacer la partie plate de la base du cachet et recommencer à nouveau. Il faut d'ailleurs
remarquer qu'en plusieurs cas tous les types de cet ornement compliqué accusent souvent de petites
irrégularités du dessin, qui prouvent à mon avis le travail sans esquisse dessinée au préalable.
Cela signifie aussi, que l'artisan en composant une décoration de ce type, n'avait pas projeté et
calculé de combien d'éléments doit se composer le-dit ornement. De telles irrégularités existent
d'ailleurs aussi sur le cachet du Musée National, en particulier dans l'espacement des éléments
du chien courant.
Deuxièmement: On préparait d'abord les éléments fondamentaux de la décoration, en attendant
une commande particulière pour graver les autres éléments, dont évidemment l'inscription. Alors
on effectuait les semi-produits en dépôt. Ce procédé est d'ailleurs bien attesté en Mésopotamie,
où on rencontre les sceaux-cylindres au décor standardisé, presque entièrement terminé avec des
colonnes vides gravés, attendant pour une inscription.
Ces deux motivations présentées ci dessus, ne s'excluent pas mutuellement et selon mon avis,
toutes les deux ont joué un rôle.
11 Nous connaisons en outre plusieurs cachets hittites qui unissent en même cercle d'ornement tout à fai
différents motifs, comme si le graveur eut changé sa conception primaire. Des considérations esthétiques pour-
raient cependent suffire pour l'expliquer. Cf. H. G. G ii t e r b о с к, Siegel aus Bogazkôy II. AfO Beiheft 7, no
195; S. Alp, Zylinder und Stempelsiegel aus Karahôyuk bet Konya. Ankara 1968, no no 108,109.
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