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https://doi.org/10.11588/diglit.1303#0074
7°
SCULPTURE.
lie et hors de lïtu
roi de France, et de plusieurs autres souverains. Les auteurs de ces deux ouvrages de ciselure
remarquables, sont Jean Bartôli de Sienne et Jean Marci, orfèvres (à).
Après avoir vu, sur la planche XXXV, le tableau des progrès que l'Art, depuis sa renaissance
allait faisant au XIVe siècle dans les diverses Ecoles de l'Italie, observons ceux qui, pendant
cours du siècle suivant, l'avancèrent rapidement vers l'époque de son entier renouvellement
signala le XVI" siècle.
Rome, sans éprouver encore précisément le besoin de rouvrir à la Sculpture ce vaste tfod
de nobles et utiles applications qui avaient fourni à l'Art antique les sujets variés de ses admit
blés compositions, reprenait cependaut, dans l'imitation des beaux siècles, l'usage d'honorer p»
des monumens les citoyens vertueux et les chefs illustres qui lavaient-édifiée par leur piété
servie par leurs taleus et par leur dévouement. Le N" 10 nous offre, sur la tombe en marbre d'un
cénobite, sa figure exécutée en bas-relief avec une vérité toujours précieuse. La tombe du pape
Martin V nous présente également, sous le N" 6, l'image de ce pontife jetée en bronze avec tom
les ornemens accessoires. Deux généraux des armées pontificales reçurent le même honneur- An-
toiue iïido, qui servit l'Eglise sous les pontificats d'Eugène IV et de Nicolas V, et Robert Mal*
testa qui, à la tête des troupes de Sixte IV, vainquit les Napolitains en 1482 (b). Leurs mausolées
furent décorés de figures équestres en marbre, qui ont plus que le demi-relief, et dont la pose est
simple et noble, sans que le travail du ciseau soit très fini: ces figures se voyent ici sous les
N° 7 et 8.
Je ne dois pas laisser échapper l'occasion de faire mention de deux ouvrages appartenais égale-
ment au genre historique, qui furent exécutés en France à-peu-près vers la même époque.
Le premier est uue statue, représentée sous le N° 9, que l'on voyait autrefois au-dessus de la porte
principale du château du Verger, en Anjou, et qui représentait Pierre de Rohan, maréchal de Gié,
célèbre dans les guerres d'Italie, sous les règnes de Charles V11I et de Louis XII (c).
(■OLcstétesdcS'l'icrrectdeS'l'aul, qui ava
la vénération de tant de siècles, restèrent dans uni
dam le séjour qui: les papes firent à Avignon; o
qu'on Loir iTiidaii lui be-iiu nup moins solcniii
Urbain V, dans un voyage qu'il lit à Home, a>
tiques dam l'oratoire de Sancta Sanctorum, à
les lit reporter dans L'église de S'Jean-de-Utn
ccncc. En i438, deux bénéficiera de L'église enli
on les remit ii leur place, et les deux coupables, ainsi qu'un chauoin
leur complice, furent sévèrement punis. Au milieu des troubles de ce
derniers teins, une semblable Njuiliaimn avant encore eu lieu, il"
daine espagnole, la duebessc do Villa Hermosn, a obtenu'du naji
l'ie Vil, aujourd'hui régnant, la permission de rétablir dans leur an
dessous de l'autel,
qu'au momen
, et les plaça dans
tiques tic la i
ucoiip de magnifi-
1 acquisition.
èrent les ornemens
(c) J'ignore
retrouva pou après,
cliùteaulni.iiR
I [,.„
I„,u.
citerons Câaconï, FiUa Pôntiftaun,Borate, i63o;Sor
a fait le sujet d'un peut écrit fort curieux publié ù Rome en i «^3 ;
Bolponi, de Bàsilicdet patriarckio Laicranensi ; Marangoni, Sloria
di Sancta Sanctorum j l'autour des Lcttcrc Sanesi; et enfin l'abbé
Cancollicri, connu par béatKttrp d'autres écrits pleins d'érudition sur
iliUcit'iis nbjels d'atuiqmii n ih -i.. iiqiu-a, et qui a donné de celui-ci
l'iiistoirc lu plus complète et lu plie, intéressante que l'on puisse
désirer.
(6) Hubert Manifesta, dit le Magnifique, était iils du fameux Sigis-
mondMululesta, cl lui succéda dans la seigneurie de Himini. Héritier
des talent militaires de son père, il servait la république de Venise,
do C
abre,
ivovr
[jui
,,,;;.■.,
[ les u
o IV, i
se. 11
: équestre en marbre, avec l'inscription que
607, lors de la démolition des celles
lie .1 été transportée il Paris avec la collection d'H-
;i Borçhèsc, dont le gouvernement français a ta
ic, dans les derniers troubles, ;
;t tout ce qu'il renfermait de cur
r celle des trois arts, quand je I
étégra
irl'liifflùt
■u 176»
u arcades, pi civil.lit le corps tic 1%'S ilaMU*
pierres du pays,qui conservent toute leur blancheur. Sur chacune to
arcades étaient sculptés un bourdon et des coquilles, sans dout<«
dinaires, permettait ù un carrosse attelé de mouler jusqu'au J»0*
étage. Enfin une charpente excellente couvrait les apparteniez, a*
les plafonds, peints en asur et or, étaient encore d'un éclat surnrew*
Je trouvai, au tond d'une pièce servant de bibliothèque, il»*"
apostilles de la 1
Çampo-Morto, près île Vellelri, le ai août ufêa. Revenu u Borne
pape lui destinait les honneurs d'un triomphe semblable à ceux des
anciens Romains; mail la mûri qui surprit ce jciuie héros, le 10 sep-
tembre du la même année, empêcha celte solennité. Son corps fut
déposé sous le portique du S1 Pierre, dans un mausolée orné dune
onorc, princesse do Rohan: c'est prW
ne célèbre dans le XVII' siècle, par sa f*"
et par ses talons littéraires. Je recueillis le tout avec un soin «•*§
et le déposai ensuite u la bibliothèque do Soubise: trop heure»»*
pouvoir donner uue prouve de mon attachement particulier à
famille de si haute illustration, et tic reconnaître ainsi fc* l*J
qu'elle a eues pour moi et pour les miens, qui, depuis les [l'l"s,(*'*t
recules jusqu'à ce moment, ont servi daus les aimées que de ctf»
arcades de la cour était décorée .le bas-relîets en'pierre, dontl»^
offraient plus de bizarrerie que do bon goùi. fans l'église voW ^ ^
château, 011 voyait plusieurs statues en brome, d'une perW
SCULPTURE.
lie et hors de lïtu
roi de France, et de plusieurs autres souverains. Les auteurs de ces deux ouvrages de ciselure
remarquables, sont Jean Bartôli de Sienne et Jean Marci, orfèvres (à).
Après avoir vu, sur la planche XXXV, le tableau des progrès que l'Art, depuis sa renaissance
allait faisant au XIVe siècle dans les diverses Ecoles de l'Italie, observons ceux qui, pendant
cours du siècle suivant, l'avancèrent rapidement vers l'époque de son entier renouvellement
signala le XVI" siècle.
Rome, sans éprouver encore précisément le besoin de rouvrir à la Sculpture ce vaste tfod
de nobles et utiles applications qui avaient fourni à l'Art antique les sujets variés de ses admit
blés compositions, reprenait cependaut, dans l'imitation des beaux siècles, l'usage d'honorer p»
des monumens les citoyens vertueux et les chefs illustres qui lavaient-édifiée par leur piété
servie par leurs taleus et par leur dévouement. Le N" 10 nous offre, sur la tombe en marbre d'un
cénobite, sa figure exécutée en bas-relief avec une vérité toujours précieuse. La tombe du pape
Martin V nous présente également, sous le N" 6, l'image de ce pontife jetée en bronze avec tom
les ornemens accessoires. Deux généraux des armées pontificales reçurent le même honneur- An-
toiue iïido, qui servit l'Eglise sous les pontificats d'Eugène IV et de Nicolas V, et Robert Mal*
testa qui, à la tête des troupes de Sixte IV, vainquit les Napolitains en 1482 (b). Leurs mausolées
furent décorés de figures équestres en marbre, qui ont plus que le demi-relief, et dont la pose est
simple et noble, sans que le travail du ciseau soit très fini: ces figures se voyent ici sous les
N° 7 et 8.
Je ne dois pas laisser échapper l'occasion de faire mention de deux ouvrages appartenais égale-
ment au genre historique, qui furent exécutés en France à-peu-près vers la même époque.
Le premier est uue statue, représentée sous le N° 9, que l'on voyait autrefois au-dessus de la porte
principale du château du Verger, en Anjou, et qui représentait Pierre de Rohan, maréchal de Gié,
célèbre dans les guerres d'Italie, sous les règnes de Charles V11I et de Louis XII (c).
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les lit reporter dans L'église de S'Jean-de-Utn
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di Sancta Sanctorum j l'autour des Lcttcrc Sanesi; et enfin l'abbé
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