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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 2): Texte. Sculpture. Peinture. — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1303#0098
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94 SCULPTURE.

dans celle troisième partie de la planche, me borner, comme dans les deux autres, à présenter un
petit nombre de productions de la gravure en pierres, ohez les principales nations qui Vont cul-
tivée. Elles occupent ici les trois dernières lignes, et sont choisies à de grands intervalles, afin de faire
voir d'une manière plus sensible quel a été le style de l'Art dans les tems si différais, de sa perfec-
lion, de sa décadence et de son renouvellement.

Les N° 54 et 55, qui commencent la première ligne, offrent deux pierres travaillées en Egypte, et
très remarquables quant à l'exécution de la gravure. L'une retrace, dans une Léte d'isis gravée en
camée, ces formes égyptiennes irrégulières et peu agréables, ces lèvres épaisses, ce nez écrasé, ces
joues gonflées; l'autre représente un épervier, symbole si souvent répété sur les monumens histo-
riques et religieux de l'Egypte (a).

Le style des Etrusques nous parait empreint d'une manière sensible dans la figure de Tydée qui
est sous le N" 56.

Ces trois monumens rappellent les caractères que les auteurs classiques sont convenus d'assigner
à la sculplurc et couséquemment à la gravure sur pierre, chez ces deux peuples antiques, avant que
le type primitif eût été altéré ou perfectionné par le mélange ou L'imitation du style des Grecs.
Chez ces derniers, l'Art nous présente aussi, pendant quelque tems, un léger ^lange des mêmes
défauts. Par exemple la figure de Diane, JX" 5y, a sans doute de la noblesse; mais sa pose droite et
même roide , ne nous donne pas l'idée de l'agilité et. de la liberté de niouveinens qui appartiennent à
une déesse accoutumée aux exercices de la chasse.

Nous avons déjà observé que les arts, suivant, dans leur développement chez, chaque peuple,
les progrès de la civilisation, y ont eu plus ou moins long-tems une timidité, un certain embar-
ras, qui atteste des tentatives encore récentes, et non l'imitation d'un style étranger. Lorsque les
circonstances favorisent leur essor, ils osent briser ces entraves que l'inexpérience leur imposait, et
en unissant la science du beau et le sentiment du vrai à une exécution libre, mais soignée, ils
atteignent à la perfection. C'est ce que nous offrent les N° 58, 5<) et Go, sous lesquels on reconnaît
trois productions du meilleur tems de l'Ecole Grecque.

Nous allons voir ajouter à l'excellence du travail toutes les richesses de la composition et toutes
les nuances de l'expression, dans les neuf sujets survans, qui nous présentent les situations de la vie
les plus propres à émouvoir notre sensibilité.

Dans le N" 61, à l'intérêt qu'excite la vive image d'un combat sanglant, se joint une tendre pitié
pour cette noble amazone, victime du courage avec lequel elle et ses compagnes ont osé disputer
la victoire au plus vaillant des héros. La compassion augmente en regardant, sur le N" 62, un sujet
à-peu-près semblable: un guerrier, après avoir fait tomber une femme sous les coups de sa massue,
la relève cl la soutient avec l'expression de l'élonnement et du regret. Occuper d'une manière grande
le champ borné d'une petite pierre, par l'heureux agencement de deux figures; unir dans un seul
groupe, développer et faire contraster les beautés propres à chaque sexe; faire ressorlir les deux
corps, dans leurs attitudes violentes, sur le fond paisihle d'une draperie largement et noblement
déployée; c'est avoir su joindre à l'intérêt déjà si louchant du fait historique, tout celui que pouvait
lui prêter une exécution pleine de charme.

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