INTRODUCTION.. 9
çait dans les siècles qui l'avaient précédé, il décrit les scènes triviales, ridicules, méprisables même,
qui de son tems en avaient déjà pris la place. C'en est assez, dit-il, en terminant le récit des secours
que la Peinture avait prêtés anciennement à l'esprit public, c'en est assez sur la dignité d'un art
expirant (a).
(a) Jlactenùs dictum sit de dignitate artis morienlis; id. XXXV Cassais, il savait peindra ci modeler. T-ampride atteste la mémo chose
cap. 5. -i l'égard d'Alexandre Sévère.
Il faut cependant ajouter, comme l'a fait le mémo auteur au sujet Nul doute qu'à la même époque, des particuliers et des artistes de
de la Sculpture, que la Peinture, malgré l'état de dégradation OU elle profession n'aient aussi cultivé la Peinture ; mais le lems n'a pas laissé
inclinait déjà, ne cessa pas d'être employée et protégée sous plusieurs subsister des înuuiimeus a-.v considérables, puni qu,.- nous puissions
empereurs du l", du IIe et du IIIe siècle. savoir si cet art a éprouve quelqu'un de ces retours heureux, que- oous
Les écrivain* de cet âge nous apprennent que quelques uns de ces ' avons observés dans l'Architecture et dans la Sculpture, du 1er au
mailles du monde, ne dédaignèrent pas de manier eux-mêmes le pin- IV" siècle. La lin de OB dernier vit consommer leur Commune décadence
ceau. Suétone l'assure au sujet de l'empereur Claude. Adnen ne s ap- en Italie, sans que leur sort fût beaucoup plus heureux dans la Grèce,
pliqua pas seulement à l'Architecture; suivant le témoignage de Dion où ils se reportèrent.
çait dans les siècles qui l'avaient précédé, il décrit les scènes triviales, ridicules, méprisables même,
qui de son tems en avaient déjà pris la place. C'en est assez, dit-il, en terminant le récit des secours
que la Peinture avait prêtés anciennement à l'esprit public, c'en est assez sur la dignité d'un art
expirant (a).
(a) Jlactenùs dictum sit de dignitate artis morienlis; id. XXXV Cassais, il savait peindra ci modeler. T-ampride atteste la mémo chose
cap. 5. -i l'égard d'Alexandre Sévère.
Il faut cependant ajouter, comme l'a fait le mémo auteur au sujet Nul doute qu'à la même époque, des particuliers et des artistes de
de la Sculpture, que la Peinture, malgré l'état de dégradation OU elle profession n'aient aussi cultivé la Peinture ; mais le lems n'a pas laissé
inclinait déjà, ne cessa pas d'être employée et protégée sous plusieurs subsister des înuuiimeus a-.v considérables, puni qu,.- nous puissions
empereurs du l", du IIe et du IIIe siècle. savoir si cet art a éprouve quelqu'un de ces retours heureux, que- oous
Les écrivain* de cet âge nous apprennent que quelques uns de ces ' avons observés dans l'Architecture et dans la Sculpture, du 1er au
mailles du monde, ne dédaignèrent pas de manier eux-mêmes le pin- IV" siècle. La lin de OB dernier vit consommer leur Commune décadence
ceau. Suétone l'assure au sujet de l'empereur Claude. Adnen ne s ap- en Italie, sans que leur sort fût beaucoup plus heureux dans la Grèce,
pliqua pas seulement à l'Architecture; suivant le témoignage de Dion où ils se reportèrent.