LE CHARIVARI.
......masm , «...
Abd-el-Kader a encofe été pris par MM. Guizot,
Oul. itel, Jayr, Cuniu et ministérielle compagnie.
Vous avez beau sourire, c'est comme cela. « La sou-
» mission de l'émir était le complément prévu, iné-
» vitable du système proposé par le maréchal Bu-
» geaud en 1841 et adopté par le ministère du
» Vingt-Neuf-Octobre. » Vous voyez bien que nos
Excellences ont, elles aussi, mis la main au collet du
satané bédouin. Mais cela ne doit point étonner du
reste ; nos Excellences sont si braves !
Abd-el-Kader a encore été pris par la diplomatie
gnizotine « qui s'est habilement alliée à la stratégie.»
Ainsi les de Flahaut et autres Buche-le-Comte sont
également pour beaucoup dans l'événement.
Enfin Abd-el-Kader a été pris, oh mais pris on ne
peut plus réellement, devinez par quoi?... par le
traité de Tanger, ce traité sur lequel on a tenu des
propos si légers. « C'est le traité de Tanger qai a
» conduit l'émir à Toulon... La soumission d'Abd-
» el-Kader était dans le fond du traifé de Tanger,
» comme l'effet est dans la cause, » seulement « il
« fallait attendre... Le gouvernement a attendu. »
Il a attendu un peu longtemps, il est vrai, mais n'im-
porte ; il savait bien que l'effet ne pouvait manquer
un jour ou l'autre de sortir de la cause ; en effet l'ef-
fet est sorti et voilà.
Honneur donc à l'étoile de M. le duc d'Aumale,
au ministère d'octobre, à sa diplomatie, à/ sa politi-
que» à M. Bugeaud, au traité de Tanger, puisque
tout ce monde-là a pris Abd-el-Kader. Il y aurait
bien encore peut-être M. Lamoricière qui pourrait
revendiquer sa part dans l'événement, mais (toujours
d'après le Journal des Débats) le général a pris si
peu, si peu Abd-el-Kader que ce n'est vraiment pas
la peine d'en parier.
UNE BASSE JALOUSIE.
On sait quel-
le merveilleu-
se cantatrice
est Mlle Al-
boni, ou plu-
tôt l'Alboni,
car il est de
bon ton de
traiter fami-
lièrement les
artistes distin-
gués ; mais
ce dont on
ne se doute peut-être pas, c'est que la diva, si peu
coquette qu'elle paraisse, fait perdre la tête à bon
nombre de ceux qui l'entendent. Et c'est fâcheux
pour eux, car en perdant la tête, ils doivent natu-
rellement perdre les oreilles.
Parmi les plus infatués se trouve un Anglais, gent-
leman extrêmement rider, qui éprouve une vérita-
ble passion ; il l'appelle, dans son langage britanni-
que, un grosse passione.
Le genteleman en question a, comme tous les
amoureux, entamé des relations avec la camériste
de son idole. Il lui a donné quelques louis à cette
intention, sans lui demander si elle se sentait cor-
rompue.
Il y a quelques jours, la jeune soubrette apprit à
l'infortuné dilettante qu'un monsieur bien mis, ayant
une boîte sous le bras, s'était présenté chez la canta-
trice, qu'ayant regardé furtivement d'une terrasse
voisine, elle l'avait surpris à genoux devant sa maî-
tresse, déposant à ses pieds la boîte qui lui paraissait
renfermer de précieux bijoux.
Puis elle avait entendu Mlle Alboni lui dire : « De-
main, à la morne heure. »
Vous dire quelle surprise et quel dépit se peigni-
rent à ces mots sur le visage du dilettante me serait
chose impossible. Je ne l'ai pas vu.
Mais ce qu'il y a de certain, c'est que, le lende-
main, il attendit au bas de l'escalier le monsieur bien
mis qui portait encore une boîte.
« Toujours des cadeaux, dit-il en souriant d'un
air infernal ; je vous attends demain.
— Votre heure !
— A huit. Voici mon adresse.
— Très bien ; j'y serai avec d'excellentes lames.
— C'est ainsi que je l'entends. »
A huit heures, le monsieur se présenta chez le
dilettante et le pria de quitter sa chaussure.
« Mais pourquoi donc?
— Pour que j'extirpe vos cors.
— Je n'en ai pas. Vos plaisanteries sont de mau-
vais goût.
— Mais, monsieur, je ne plaisante pas. Je suis
pédicure, et vous m'avez fait venir pour cela, je pré-
sume.
■— Pas le moins du monde ; c'est pour vous de-
mander raison de vos visites à l'Alboni.
—Ma raison, la voici : c'est que cette dame possède
un durillon qu'elle m'a chargé d'extirper. »
C'était la vérité. Mais qui diable eût pensé que
l'Alboni pût avoir un cor au pied... si ce n'est à l'or-
chestre ?
UN NOUVEAU TOUR
BE LA COMPLICITÉ MORALE.
Le cours de M. Michelet est suspendu. Cela devait
être : le Système ministériel a suspendu, il y a quatre
ans, le cours de M. Mickieviez; il y denx ans, le cours
de M. Edgar Quinet ; deux ans après, il éprouvait le
besoin de suspendre un autre cours, et celui de M.
Michelet était naturellement indiqué. C'est une
fièvre intermittente de suppression qui le saisit tous
les deux ans: dans deux ans il suspendra n'importe
quel autre cours... à moins, ce qui est possible, que
d'ici là il ne soit suspendu lui-même.
Il paraît qu'avant l'entrée du professeur, un jeune
homme, qui sait ! un agent provocateur peut-être,
avait lu le discours ministériel d'ouverture, ce qui
naturellement avait fait pâmer de rire l'auditoire. La
jeunesse studieuse trouvait dans cette lecture un a-
gréable délassement à ses travaux de la matinée...
On n'entend pas tous les jours des choses aussi di-
vertissantes.
Ce discours avait été le point de mire des quoli-
bets. Ceci n'étonnera personne : les étudians ne
manquent, Dieu merci, ni d'esprit ni de jugement.
Le ministère s'est empressé de prendre prétexte
de cette scène pour frapper le professeur qui n'était
pas présent, qui passait à cette heure les manches de
sa robe et qui a connu l'événement bien plus lard
que la police.
Dans une lettre chaleureuse, M. Michelet demand
quelle sécurité pourront avoir les professeurs, si on 1(
rend responsables de ce qui se passe dans l'amphi
théâtre avant que leur cours soit commencé. Ne su
fira-t-il pas à la police, fort peu délicate en pareil
matière, de provoquer un tapage, de l'exécuter mên»
au besoin pour motiver ainsi la fermeture d'un couti
qui lui déplairait éprendre muette une chaire impôt,
tune?
C'est parfaitement vrai ; mais M.Michelet ne doit pa;
s'étonner. C'est tout simplement le grand principe <j(
la complicité morale qu'on vient de lui appliquer,
est le Dupoty de l'enseignement, comme M. Dupot;
a été le Michelet de la polémique.
On a dit à M. Dupoty : « Vous écriviez ceci à telle
époque, et ceci était innocent. Depuis lors sont
venus des faits criminels, auxquels vous êtes étran-
gers, mais que nous estimons se rattacher à vos &
crits par un lien moral. Donc vous êtes complice,
On dit à M. Michelet : a Un désordre est survenu
à votre cours : vous êtes étranger à ce désordre ; mais
comme il a lieu dans la salle où vous professez, vo«
en porterez la responsabilité. Vous êtes complice
Avec ce système, si un industriel fait le foulaa
pendant le cours de M. Michelet, il n'y a pas de rai
son pour que le professeur ne soit point poursuit
comme complice du voleur à la tire.
Les étudians veulent tirer de cet abus de pouvoi
une vengeance fort spirituelle. Ils comptent profit»
de la première représentation d'une tragédie à l'fr
déon, pour se faire donner, par la plus belle basse
taille des écoles, une lecture publique du discouii
d'ouverture. Cet âge est sans pitié!
Jamais spectacle, même tragédie, n'aura été plu*
comique.
CMtELLOM.
La princesse Adélaïde a réparti, par son testament
plus de soixante millions entre ses neveux. Espéroit
que ces legs épargneront désormais à M. Montalrve
l'ennui de nous demander des apanages.
— Les Anglais se préoccupent très sérieusemen'
des moyens de se mettre à l'abri des chances d'une
invasion française. Il paraît qu'ils n'ont pas grande
confiance dans la durée de M. Guizot.
— Lord Wellington prétend que cinquante mi
Français pourraient culbuter les régimens anglais el
se trouver à Londres comme chez eux. Ce n'est pas
nous qui le lui faisons dire.
— Les tribunaux s'arrogent le droit de supprimer
les journaux. La justice ne se contenterait pas du
rôle de mouchette, elle usurperait celui d'éteignqir.
— Le cours de M. Michelet vient d'être l'erméi
comme l'ont été ceux de MM. Mickiewicz et Quinet
C'est une étrange façon d'ouvrir l'intelligence à li
jeunesse de nos écoles !
— Le ministère espagnol ose demander aux chani'
bres un vote de confiance. Pourquoi uon '/ le liôti'8
n'a-t-il pas obtenu un satisfecit ?
CHRONIQUE.
Le théâtre Italien, voulant sans doute laisser re-
poser le succès phénoménal de l'Alboni, a repris le
charmant opérette de YElissire d'Amore. Mme Per-
siani, quoique un peu fatiguée, a modulé avec son
brillant accoutumé; Gardoni, lui aussi, chante bien,
mais il nous semble que ce ténor suit le mouvement
du thermomètre, en d'autres termes qu'il devient de
plus en plus froid.
Les honneurs bouffes de la soirée ont été pou>
Lablache, étourdissant dans le rôle du charlatan
Dukamare. , ,
[La suite a la 4e page.
......masm , «...
Abd-el-Kader a encofe été pris par MM. Guizot,
Oul. itel, Jayr, Cuniu et ministérielle compagnie.
Vous avez beau sourire, c'est comme cela. « La sou-
» mission de l'émir était le complément prévu, iné-
» vitable du système proposé par le maréchal Bu-
» geaud en 1841 et adopté par le ministère du
» Vingt-Neuf-Octobre. » Vous voyez bien que nos
Excellences ont, elles aussi, mis la main au collet du
satané bédouin. Mais cela ne doit point étonner du
reste ; nos Excellences sont si braves !
Abd-el-Kader a encore été pris par la diplomatie
gnizotine « qui s'est habilement alliée à la stratégie.»
Ainsi les de Flahaut et autres Buche-le-Comte sont
également pour beaucoup dans l'événement.
Enfin Abd-el-Kader a été pris, oh mais pris on ne
peut plus réellement, devinez par quoi?... par le
traité de Tanger, ce traité sur lequel on a tenu des
propos si légers. « C'est le traité de Tanger qai a
» conduit l'émir à Toulon... La soumission d'Abd-
» el-Kader était dans le fond du traifé de Tanger,
» comme l'effet est dans la cause, » seulement « il
« fallait attendre... Le gouvernement a attendu. »
Il a attendu un peu longtemps, il est vrai, mais n'im-
porte ; il savait bien que l'effet ne pouvait manquer
un jour ou l'autre de sortir de la cause ; en effet l'ef-
fet est sorti et voilà.
Honneur donc à l'étoile de M. le duc d'Aumale,
au ministère d'octobre, à sa diplomatie, à/ sa politi-
que» à M. Bugeaud, au traité de Tanger, puisque
tout ce monde-là a pris Abd-el-Kader. Il y aurait
bien encore peut-être M. Lamoricière qui pourrait
revendiquer sa part dans l'événement, mais (toujours
d'après le Journal des Débats) le général a pris si
peu, si peu Abd-el-Kader que ce n'est vraiment pas
la peine d'en parier.
UNE BASSE JALOUSIE.
On sait quel-
le merveilleu-
se cantatrice
est Mlle Al-
boni, ou plu-
tôt l'Alboni,
car il est de
bon ton de
traiter fami-
lièrement les
artistes distin-
gués ; mais
ce dont on
ne se doute peut-être pas, c'est que la diva, si peu
coquette qu'elle paraisse, fait perdre la tête à bon
nombre de ceux qui l'entendent. Et c'est fâcheux
pour eux, car en perdant la tête, ils doivent natu-
rellement perdre les oreilles.
Parmi les plus infatués se trouve un Anglais, gent-
leman extrêmement rider, qui éprouve une vérita-
ble passion ; il l'appelle, dans son langage britanni-
que, un grosse passione.
Le genteleman en question a, comme tous les
amoureux, entamé des relations avec la camériste
de son idole. Il lui a donné quelques louis à cette
intention, sans lui demander si elle se sentait cor-
rompue.
Il y a quelques jours, la jeune soubrette apprit à
l'infortuné dilettante qu'un monsieur bien mis, ayant
une boîte sous le bras, s'était présenté chez la canta-
trice, qu'ayant regardé furtivement d'une terrasse
voisine, elle l'avait surpris à genoux devant sa maî-
tresse, déposant à ses pieds la boîte qui lui paraissait
renfermer de précieux bijoux.
Puis elle avait entendu Mlle Alboni lui dire : « De-
main, à la morne heure. »
Vous dire quelle surprise et quel dépit se peigni-
rent à ces mots sur le visage du dilettante me serait
chose impossible. Je ne l'ai pas vu.
Mais ce qu'il y a de certain, c'est que, le lende-
main, il attendit au bas de l'escalier le monsieur bien
mis qui portait encore une boîte.
« Toujours des cadeaux, dit-il en souriant d'un
air infernal ; je vous attends demain.
— Votre heure !
— A huit. Voici mon adresse.
— Très bien ; j'y serai avec d'excellentes lames.
— C'est ainsi que je l'entends. »
A huit heures, le monsieur se présenta chez le
dilettante et le pria de quitter sa chaussure.
« Mais pourquoi donc?
— Pour que j'extirpe vos cors.
— Je n'en ai pas. Vos plaisanteries sont de mau-
vais goût.
— Mais, monsieur, je ne plaisante pas. Je suis
pédicure, et vous m'avez fait venir pour cela, je pré-
sume.
■— Pas le moins du monde ; c'est pour vous de-
mander raison de vos visites à l'Alboni.
—Ma raison, la voici : c'est que cette dame possède
un durillon qu'elle m'a chargé d'extirper. »
C'était la vérité. Mais qui diable eût pensé que
l'Alboni pût avoir un cor au pied... si ce n'est à l'or-
chestre ?
UN NOUVEAU TOUR
BE LA COMPLICITÉ MORALE.
Le cours de M. Michelet est suspendu. Cela devait
être : le Système ministériel a suspendu, il y a quatre
ans, le cours de M. Mickieviez; il y denx ans, le cours
de M. Edgar Quinet ; deux ans après, il éprouvait le
besoin de suspendre un autre cours, et celui de M.
Michelet était naturellement indiqué. C'est une
fièvre intermittente de suppression qui le saisit tous
les deux ans: dans deux ans il suspendra n'importe
quel autre cours... à moins, ce qui est possible, que
d'ici là il ne soit suspendu lui-même.
Il paraît qu'avant l'entrée du professeur, un jeune
homme, qui sait ! un agent provocateur peut-être,
avait lu le discours ministériel d'ouverture, ce qui
naturellement avait fait pâmer de rire l'auditoire. La
jeunesse studieuse trouvait dans cette lecture un a-
gréable délassement à ses travaux de la matinée...
On n'entend pas tous les jours des choses aussi di-
vertissantes.
Ce discours avait été le point de mire des quoli-
bets. Ceci n'étonnera personne : les étudians ne
manquent, Dieu merci, ni d'esprit ni de jugement.
Le ministère s'est empressé de prendre prétexte
de cette scène pour frapper le professeur qui n'était
pas présent, qui passait à cette heure les manches de
sa robe et qui a connu l'événement bien plus lard
que la police.
Dans une lettre chaleureuse, M. Michelet demand
quelle sécurité pourront avoir les professeurs, si on 1(
rend responsables de ce qui se passe dans l'amphi
théâtre avant que leur cours soit commencé. Ne su
fira-t-il pas à la police, fort peu délicate en pareil
matière, de provoquer un tapage, de l'exécuter mên»
au besoin pour motiver ainsi la fermeture d'un couti
qui lui déplairait éprendre muette une chaire impôt,
tune?
C'est parfaitement vrai ; mais M.Michelet ne doit pa;
s'étonner. C'est tout simplement le grand principe <j(
la complicité morale qu'on vient de lui appliquer,
est le Dupoty de l'enseignement, comme M. Dupot;
a été le Michelet de la polémique.
On a dit à M. Dupoty : « Vous écriviez ceci à telle
époque, et ceci était innocent. Depuis lors sont
venus des faits criminels, auxquels vous êtes étran-
gers, mais que nous estimons se rattacher à vos &
crits par un lien moral. Donc vous êtes complice,
On dit à M. Michelet : a Un désordre est survenu
à votre cours : vous êtes étranger à ce désordre ; mais
comme il a lieu dans la salle où vous professez, vo«
en porterez la responsabilité. Vous êtes complice
Avec ce système, si un industriel fait le foulaa
pendant le cours de M. Michelet, il n'y a pas de rai
son pour que le professeur ne soit point poursuit
comme complice du voleur à la tire.
Les étudians veulent tirer de cet abus de pouvoi
une vengeance fort spirituelle. Ils comptent profit»
de la première représentation d'une tragédie à l'fr
déon, pour se faire donner, par la plus belle basse
taille des écoles, une lecture publique du discouii
d'ouverture. Cet âge est sans pitié!
Jamais spectacle, même tragédie, n'aura été plu*
comique.
CMtELLOM.
La princesse Adélaïde a réparti, par son testament
plus de soixante millions entre ses neveux. Espéroit
que ces legs épargneront désormais à M. Montalrve
l'ennui de nous demander des apanages.
— Les Anglais se préoccupent très sérieusemen'
des moyens de se mettre à l'abri des chances d'une
invasion française. Il paraît qu'ils n'ont pas grande
confiance dans la durée de M. Guizot.
— Lord Wellington prétend que cinquante mi
Français pourraient culbuter les régimens anglais el
se trouver à Londres comme chez eux. Ce n'est pas
nous qui le lui faisons dire.
— Les tribunaux s'arrogent le droit de supprimer
les journaux. La justice ne se contenterait pas du
rôle de mouchette, elle usurperait celui d'éteignqir.
— Le cours de M. Michelet vient d'être l'erméi
comme l'ont été ceux de MM. Mickiewicz et Quinet
C'est une étrange façon d'ouvrir l'intelligence à li
jeunesse de nos écoles !
— Le ministère espagnol ose demander aux chani'
bres un vote de confiance. Pourquoi uon '/ le liôti'8
n'a-t-il pas obtenu un satisfecit ?
CHRONIQUE.
Le théâtre Italien, voulant sans doute laisser re-
poser le succès phénoménal de l'Alboni, a repris le
charmant opérette de YElissire d'Amore. Mme Per-
siani, quoique un peu fatiguée, a modulé avec son
brillant accoutumé; Gardoni, lui aussi, chante bien,
mais il nous semble que ce ténor suit le mouvement
du thermomètre, en d'autres termes qu'il devient de
plus en plus froid.
Les honneurs bouffes de la soirée ont été pou>
Lablache, étourdissant dans le rôle du charlatan
Dukamare. , ,
[La suite a la 4e page.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Une basse jalousie; Un nouveau tour
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1848
Entstehungsdatum (normiert)
1843 - 1853
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 17.1848, Janvier (No. 1-31), S. 18
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg