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DIMANCHE 9 JANVIER 1848.

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jiX-SEPTIÈME ANNÉE.—N° 9.

PARU, m.i'.vii 11 'ir a*.
Trois mois................... li> fr. la fr.

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LE CHARIVARI.

macère1! "*a"°iwa",w,M"^ ^ WWfc

I *l-.«,i'?>ée' on n-aboni..'.- a Lyon, Hi.'z M- !'l.ilippe-Ba..di.-r. 10^^^^ H J^JtAEtM'1.!^ ^^KÊKWÊ dats'à'ï-uë sur l'eTrés'or et su"r'ïaPo*iê7à Tes Effets

'«ISl „ ,.,„. Sl-Don......,,„•; a Bordeaux, chez Mm, Dclpecli. W3WÊÊÊËÊBg& mÊ^/^Wimk ' WÊMÊmM& sur les maisons de Italique de Paris. - Tout ce qui

Oe Bndcmk à Marseille ''Ia'z M- M,rl,c '•'•'''•>1-'".1 «' . S^ÏPlBfilaftl ^^^/#èr&y^' J^SF^aHK?^ concerne l'administration du Journal doit être adressa

l>priétîïi|.«. M.....G"»»»'- Mr.; à «oucn, '•'«■'* M"'*, U"'r' 31 ' r"e 21 <r-"----*-*^Baf rlrni II I I 'j^»^ (franco) au Directeur, rue du Croissant, <c (anciea

Malins Vieux-l'alai*: '■""tJ"'s- d,e* NV" ",0lnM: 2,'Ca" ^^CrS^^^^^^»^^^^ hôtel Colbert). - Les lettres non affranchies sero.t

B«"U«| «. ■ . dans es bureaux des Messageries roya- "*I^^2SS^^t^-=s=^---::::r:::^-:"' ——^^^"^ . . , t

ï «f « i„„ °l tlii'iini. MiLLi.uuii = j ^«=&&ïsai£=âïS^sii==-=»=~«-- -=— rigoureusement refusées.

S. «C I eill's m |W c( générales, cl chez tous les libraires. ,feuu

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sont priés,
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iveront à» CE N'EST PAS TOUT QUE DE PRENDRE ABD-EL-KADER.

eur a tires» il faut pre]vdre un parti.
craie de*.

S de l'Est,! . A> \ Jugurtha, l'Abd-el-

\ DOUZill ^P^m^^B maine'ayant 6té fait

TTaES, rue Monk ^^^^^^^^^^^ prisonnier par Sylla,

lurilnc' Ce*""'* ^^^w^S-«v^sJ^^^ promené en triomphe.

eures par chemini ^^^^^^jç^**^ Rien de plus naturel ;

"toutepeïsonncï Rome n'aurait Pas cru à sa gloire si le PeuPle n'y

jrture et de poils avait point pris part.

mt du Parc atu Si . . . ,__ ,

it antiefoi.s in H Antre temps, autres mœurs; autres hommes, au-

'rand'Tuxe^om'l tres illée8' M" Guizot se gar<îera bien de faire d'Abd-
el-Kader le sujet d'une solennité nationale. D'abord
nous n'avons pas les usages de Rome ; ensuite M.
Guizot n'aime pas beaucoup ce qui émeut le peuple.

Mais alors que fera-t-on d'Abd-el-Kader? N'est-il
pas curieux de voir que cette capture importante soit

Idevenue une complication? Abd-el-Kader pris em-
barrasse plus peut-être qu'Abd-el-Kader guerroyant.
S'il vient à Paris, le laissera-t-0m||U)re d'aller à
l'Opéra ?—ou bien l'enfermera-t-on au château de
Ham d'où s'échappa le prince Louis-Napoléon? Le
mettra-t-on à Bourges d'où s'évada le comte de Mon-
Moill témolin? Ce n'est pas le moindre embarras : il y a
promesse de l'envoyer en Egypte.
,S 1© ÎOm En fait de promesses, on sait comment depuis
j -, °« les traite. Si M. Guizot avait promis, il trou-
[lena ^ verait l'émir bien candide d'y compter; mais c'est le
de la p duc d'Aumale, et l'on a fait comprendre à M. Guizot
CPntpmb quecelte particularité rendait la question fort déli-
bePie , cate-» faudrait que le duc d'Aumale donnât sa dé-
dc 'HS f'V mjfcsion si sa parole était méconnue... Juste ciel ! M.
âges Guizot destituer un prince tout aussi cavalièrement

*r.? OU rt* que M. Duchâtel a suspendu un cours! M. Guizot
te j;006^ ^'ent bien plus à être courtisan qu'à être ministre : et
, «les c'est logique, car il ne serait pas ministre s'il n'é-

tait pas courtisan.

^jJJJJie, . Voila ou g't 'a plus grande difficulté. Pour en sor-

^__-—^ tir' M- Gl)izot s'ingénie à trouver un moyen... Il en

ja trouvé deux.

pectoral oe i 0n a Promis à Ab.l-cl-Kadcr de l'envoyer en E-

UIXI»*!cilc dului «"ré tous les jours : «C'est pour demain.»

>FVFTtS 8 guv' °U b'en CnCOTe 0n ft'ra demandei' ostensiblement
,m rxirairci«# ^met-AK s'il lui plaît de recevoir Àbd-el-Ka-
^a.it i;:;',i;';;!»r'i'i''fer' cn le Priant tout bas de répondre que cela ne
froù1rieVi-xP'»liltui plaît pas du tout.

rue du CroH

De mauvais esprits donnent le conseil sinistre de
faire partir Abd-el-Kader pour.l'Egypte, monté sur le
bateau à vapeur le Comte d'Eu.

Qui aurait pu croire que la prise d'Abd-el-Kader
deviendrait un cruel embarras? c'est que M. Guizot
n'a guère l'habitude de trouver sous sa main un fait
glorieux pour la France.

LES PURITAINS,

On vient de rédiger la for-
mule du serment que les
j.ni§ doivent prononcer en
entrant au parlement. Cette
formule fait le plus grand
honneur à l'esprit de pré-
voyance du peuple anglais.

Le conseil des ministres
s'est assemblé plusieurs fois
pour délibérer sur cette for-
mule,dont la rédaction avait
été confiée aux plus fortes
têtes du royaume.
Les juifs devenus membres du parlement britanni-
que doivent, avant de prendre possession de leur
siège, renoncer à toute idée de prosélytisme, à ne
plus adorer ostensiblement Moloch, les idoles, Baal,
ou le veau d'or.

Ils s'interdiront toute danse devant l'arche.
Ils reconnaîtront la dynastie actuelle, et ne se li-
vreront à aucune conspiration contre elle et en fa-
veur d'une autre dynastie, telle que celle de David,
des Stuarts oud'Hérode.

En face de Dieu, ils s'engageront à ne jamais ap-
peler l'étranger en Angleterre et à ne point ouvrir
les portes de Londres à Sermacherib, à Nabuchodo-
nosor,ni à tout autre ennemi delà Grande-Bretagne.

Si, par hasard, il se trouvait parmi les juifs quel-
que individu mal intentionné,qui voulût faire des ni-

ches au protestantisme, ébranler les colonnes de l'é-
glise de Saint-Paul, choisir l'heure du prêche pour
lâcher au milieu des fidèles des renards avec un fagot
allumé à la queue, ou se livrer à tout autre méfait
du même genre, ses coreligionnaires devront en a-
vertir le sheriff et livrer immédiatement le coupable
aux constables.

Tels sont les points fondamentaux de la formule ;
lord Brougham a demandé dans une commission se-
crète qu'on y insérât cette clause : que la princesse
Sophie est la véritable héritière du trône et non
pas le jeune Joas, dit Eliacin.

Sir Robert Inglis, le chef du parti protestant,
poussant plus loin ses exigences, a voulu que les
juifs fussent tenus, une fois membres du parlement,
de s'abstenir d'arrêter le soleil, et de porter ainsi
obstacle à l'expédition régulière des affaires.

Ces divers engagemens pris, les juifs pourront
prétendre à tous les emplois publics, excepté à ceux
de lord chancelier et de lord lieutenant de l'Irlande,
exclusions qui pèsent également sur les catholiques.

L'opposition voulait qu'on profitât de cette occa-
sion pour renouveler la formule de serment imposée
aux catholiques et y ajouter quelques conditions,
entre autres celle de ne point songer à recommencer
contre les protestans de Londres le massacre de la
Saint-Barthélemy , et à s'opposer au débarquement
de tout espèce de Stuart sur les côtes d'Ecosse.
Cette motion a été écartée à une faible majorité.
Les vrais protestans, depuis ce moment, ne dor-
ment plus que d'un œil, et se promènent dans les
rues de Londres, la rapière au côté et la salade en
tête ; beaucoup ont des buffles, quelques uns des
cuirasses, tous la moustache à la Cromwell.

La religion dominante est, à ce qu'il paraît, en
péril de l'autre côté du détroit, et les temps prédits
par l'Apocalypse sont arrivés. Beaucoup d'Anglais
croient même pouvoir affirmer que lord Russell est
l'Ante-Christ.
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Titel

Titel/Objekt
Ce n'est pas tout que de prendre Abd-el-Kader; Les Puritains
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
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Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Maurisset, Théodore
Entstehungsdatum
um 1848
Entstehungsdatum (normiert)
1843 - 1853
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 17.1848, Janvier (No. 1-31), S. 33

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CC0 1.0 Public Domain Dedication
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