IDIX-SEPTIÈME ANNÉE. — N° 10.
«s s? «, LUNDI 10 JANVIER i8«.
IlITî ___
tS^&m de la Afa «t è W-tral», i Paris, % MiÊÊÉÊ^M fi/P M* *<" " """ ** "
)|-"-|nnD .,n(|i8CM, , -^*«^HÎ H^^tpH| ! Zi-j OU GRAVURES, ET vignettes sur bois,
"sJnes (le u l% bue dtl croissant, 16 (iiotei colbert).
BX(-es en min ■'ei*
. etc., c,o erai; -
: >i< »*.«*. .m.™™,. Af^^WCT f i'4WK86^ - • '■ r—**rr
iusnttr^ï,imo,s.................. 50 •-•« ^^^^fta^BHffiF/^^^j^"w-^^H^^^r *r siïmo,s..................... 50 3(5
PARIS. DEPARTEMEKS.
16 fr. 18
Six. mois..................... 50 36
,,, ,.. _ ..,„. ... .„ , ,, „. . .„ v ^ Uyi an....................... 60 72
"'"rps ('/'"e,'l'l1' an........................ sô ."^^^^^^^^^^^p^^^^r^^S^^^ayHMy^^^-," Un'numéro................... » 80 c.
abonné* dâteni '&ï« et 16 de chaque mois
lr des corîegp1"* -(§888©—
. «-"Iiirurgiena c!! ., „ ,h„ «me Philione-Baudicr ^^P^^^^^HM ^miM^^ïTTm vMi^d|KMâ^ On reçoit en paiement des abonnemens, les œati-
X cher M. Michelet-Peyron et chez ^^S^Mnli ^SUM! 'f 8Ur Ies raai80n8 dc Ba,,(»ue de Pans- " Tout «•
linr' à Rouen, chez Mme Watré, 31, rue < >=?^^^à l JlMlÉ^CAIMMI ^^^T^fe&; concerne l'administration du Journal doit être adressé
IER> 'il»'., p.,.. rue St-Dominique; à Bordeaux, ch
chez TARbiû% a Marseille, cher M. Michelet
r-imnin libr.: à Rouen, chez Mme „ auo, oi, mu —ysHî'îS'tt.W'fiaïfflaa OTiSfB «S^^SX \——k—-
V°yant un manJv^ÛvPalhis; àLondres, chez W.Thomas, 21, Ca- ^^r^SÏT ^ ^$^^^^§^^^^^^J^Ù^- C franco) au Directeur, rue du Croissant, 16 (anciem
. qui l'adresZrine street; dans les bureaux des Messageries roya ^^^^Ç-ÙÎ^^S^^^ hôtcl Colberl)- - Les 5ellrcs non affranchiei s6*01'-
;Sseticrine street;(—
B et générales, et chez tous les libraires. - *&=~s=f~--- —- - rigoureusement refusées.
ÏÏETEf
agesurcesuJ
.repousser |e87
ivees depuis d(
10 lr.
cheveux, 2« Wi
oyant un bon
ement, efpar[t
■e, 30,
. à Paris.
œ-*(!lîjaDÉMBNT FAliT-IL 01] NON METTRE «NE ENSEIGNE ?
OYES. G\ Il existe sur le bou-
SuCOMIBI |^^^^^^^felewd anlique 6di"
v^s^^^^MW^110111 d'h;,lel des GaPu-
"^l*«ïr|^*fT^ il été donné en mé-
NSlEBmf ^ - ~- -~~ moire S™ couvent de
:s sous ses auspbnettes ou en l'honneur de la fleur si chère aux a-
auiouwi'ilt!a'eurs de salade? Peu importe! fleur ou noncttes
ï^1?*?11ustré^ve'^en* également des idées de candeur et d'in-
acier et d'une«ocence.
spLENDiDEst ^ePms longtemps on a installé dans ce local le
,.. , linistère des affaires étrangères. Ce n'était pas chan-
quai Malaquaii, , . . .. , ° „ . , ,
ance. er au tout sa spécialité ; en ellet quoi de plus can-
1 PU i n«Hc en général qu'un ministre, quoi de plus inno-
i * AAwliènt que la diplomatie ?
sociétés de ceti ? ... », , .11
ts de bals majf Mais V01C1 ?m serait de nature a bouleverser com-
ntmartre, 23, létement la renommée et la destination de l'immeu-
ÂTION dt 'e en 1ues^on" ^ s ao't ^e savoir s'iflK s'est pas
t demie, ijouleiratlsf°rrné5 en quoi, je vous le demandé1?... En une
ulgaire boutique.
5renelle-Saint! bon public prenant au pied de la lettre 1 ecri-
rées dansantegau : « Ministère des affaires étrangères.» se disait :
)rctî îivcc cléffii! .
l'entrée : dimat Bien ; c'est là qu'on s'occupe de nous mettre sur
sans rétribution ^on pied européen; c'est là qu'on fait joliment
jos affaires avec la Suisse, l'Espagne, l'Italie, l'Au-
,ECJALI^iche, l'Angleterre, etc. Salut, sanctuaire de la
S»* annéf,rande politique. »
ire et îoyauiéjt Tout à coup arrive M. Petit qui se met à crier :
•ue Hautevîk ^pus n'y êtes pas, badauds! gardez-vous de croire
■ yf1 l'écriteau. Aujourd'hui les écriteaux sont une vé-
M Pi I itc commele resle ; les affaires étrangères se trou-
? 'ent là pour la frime ; on y traite à fonds les affaires
ur en tout, 'e commerce. Vous croyez qu'on s'y occupe du soir
NERsTifr ^° mat'n ^ confectionner des protocoles, des mémo-
;---l--iui(Jum, des conclusum, etc.; ah! bien oui, on y ré-
;vl|Pn0fc,c.''d'elicc des n°tes de prix courant et des factures.
t«it'àc^ïf " G est' par le fait indirect de tel ou tel familier,
les bains Chinn|ti lmzar où ks amateurs trouvent des emplois pu-
vt"«^i< Sa Pr'X flXC Ct à t0UteS l0S tailles' comme des
« stes et des paletots à l'entrepôt dc la Belle Jar~
inière.
"Jugez :
. yîiT " Dès les premiers jours de novembre 1840, quel-
fr. cartes^ ues jours après l'intronisation du Viugt-Neuf-Octo-
flin'iirt* 1 "
Montmartre, 'rr', on me proposait d'acheter la démission d'un ré-
----^érendaire dc première classe dont « le gouverne-
du Croissant, meut, me disait-on, avait besoin pour élever à cette
■
LE CHARIVARI.
» classe un M. P.... en exécution d'un engagement
» pris au moment de la formation du ministère
» de M. Guizot. » Vous voyez qu'on ne perdait pas
de temps pour pendre la crémalière mercantib.
» Depuis, les affaires commerciales n'ont pas cessé
d'aller en s'agrandissant ; je ne sais pas, par exem-
ple, s'il en a été de même des affaires extérieurs.
» J'ai été encore plusieurs fois en marché pour des
places diverses et tout se passait a l'hotiîl i>es
capucines.
» Si ce n'est pas là du brocantage bien caractérisé,
je ne m'y connais point et k soutiens qu'au lieu de
portefeuille, l'hôtel des Capucines devrait donner à
ses ministres une patente. »
Voilà ce qu'a clamé M. Petit par-dessus les toits.
D'abord le public s'attendait à des démentis solen-
nels et indignés, à des poursuites immédiates en
calomnie. Les premiers jours se sont passés dans
cette vaine attente. On a pensé que l'austérité ne
pouvait pas comprendre de pareilles imputations,
enveloppée qu'elle était dans sa pure et chaste igno-
rance.
Mais le silence se prolonge depuis près de huit
jours ; des journaux ministériels sont là tout prêts à
enregistrer tout espèce d'erratum ; les chambres
sont assemblées, on pourrait aisément y venir laver
le linge-Petit en famille, et rien rien, rien ne pa-
raît. Ah ça ! est-ce qu'il y aurait réellement quelque
chose? Les ennemis ou les aveugles pourraient très
bien commencer à le supposer,
Que M. Guizot se le dise : donner un démenti
net, catégorique, convaincant surtout,ou mettre une
enseigne à l'hôtel des Capucines.
Ici il n'y a pas de juste-milieu.
propos d'un procès, suite de la fameuse dé-
confiture de Me Lehon, la cour royale de
I Rouen vient de rendre un arrêt dans lequel
il est dit « que la vénalité des offices a été complè-
tement abolie en France par les lois de 1789, 1790,
1791. » Est-ce donc pour cela que chaque jour, non
seulement sous les yeux mais encore avec approba-
tion de l'autorité, des charges d'huissier, d'avoué, de
notaire, de courtier, d'agréé, d'agent de change, etc.,
sont vendues dans les prix de cent à huit cent mille
francs.
Conclusion :
La vénalité des offices esrt^eji fait, aboliejcpmplé-
tement, de même que lu. vénalité des enipMs pu-
blics. (Voir pour surabondante démonstration de ce
dernier point le mémoire-Petit.)
UNE SUSPENSION
qui tient les esprits en suspens.
M. Michelet reste défi-
nitivement privé du droit
de faire son cours parce
que des étudians en joyeu-
se humeur ont, en l'at-
tendant sur le seuil de la
jp porte, chanté le discours
du trône sur l'air du Tra
la la. La police a vu dans ce pseaume d'un nouveau
genre une dérision de l'œuvre ministérielle. C'est la
police qui se moque. Le discours d'ouverture mérite
doublement d'être chanté sur un air connu, — d'a-
bord en vertu de l'axiôme : ce qui n'est pas bon à
dire, on le chante, — ensuite parce que telle est la
réputation de ces sortes de documens que, lorsqu'un
cabinet les récite, c'est exactement comme s'il chan-
tait.
Peut-être est-ce le choix de l'air du Tra la la qui
a choqué M. Duchàtel. L'air du Tra la la cependant
conquis son droit de bonne bourgeoisie. Il est bien
porté depuis qu'on l'a vu sur les épaules de La Fon-
taine. Puisque les bêtes ont chanté sur l'air du Trala
la, pourquoi les coryphées responsables delà Grande
politiques se montreraient-ils plus difficiles?
Quoi qu'il en soit, voilà un professeur frappé pour
un acte auquel il est complètement étranger, et un
cours suspendu à raison de faits qui se sont passés
en dehors du cours. L'éloquente chaire de M, Miche-
let est frappée comme le cousin d'Arlequin. « Arle-
quin, de quoi ton cousin est-il mort?— Il est mort
d'un pot de fleurs qui est tombé à vingt pas de lui
sur la tête d'un passant.»
Cette méthode de châtiment a semblé à nos mi-
nistresd'un maniement si commode,qu'ils ont résolu
de l'appliquer en toute circonstance. « Quand un
homme veut tuer son chien, dit le proverbe, il le
fait passer pour enragé. » Le Vingt-Neuf-Octobre ira
plus loin :!jquand il voudra tuer le chien d'une maison
réformiste, il dira partout que le chat est galeux.
Nous avons parlé de l'intention où sont les étu-
dians d'utiliser la première représentation d'une tra-
gédie à l'Odéou pour commenter dans l'entracte l'ex-
posé des motifs de la loi sur la réforme postale. M.
«s s? «, LUNDI 10 JANVIER i8«.
IlITî ___
tS^&m de la Afa «t è W-tral», i Paris, % MiÊÊÉÊ^M fi/P M* *<" " """ ** "
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"sJnes (le u l% bue dtl croissant, 16 (iiotei colbert).
BX(-es en min ■'ei*
. etc., c,o erai; -
: >i< »*.«*. .m.™™,. Af^^WCT f i'4WK86^ - • '■ r—**rr
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PARIS. DEPARTEMEKS.
16 fr. 18
Six. mois..................... 50 36
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abonné* dâteni '&ï« et 16 de chaque mois
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IER> 'il»'., p.,.. rue St-Dominique; à Bordeaux, ch
chez TARbiû% a Marseille, cher M. Michelet
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. qui l'adresZrine street; dans les bureaux des Messageries roya ^^^^Ç-ÙÎ^^S^^^ hôtcl Colberl)- - Les 5ellrcs non affranchiei s6*01'-
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B et générales, et chez tous les libraires. - *&=~s=f~--- —- - rigoureusement refusées.
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:s sous ses auspbnettes ou en l'honneur de la fleur si chère aux a-
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ï^1?*?11ustré^ve'^en* également des idées de candeur et d'in-
acier et d'une«ocence.
spLENDiDEst ^ePms longtemps on a installé dans ce local le
,.. , linistère des affaires étrangères. Ce n'était pas chan-
quai Malaquaii, , . . .. , ° „ . , ,
ance. er au tout sa spécialité ; en ellet quoi de plus can-
1 PU i n«Hc en général qu'un ministre, quoi de plus inno-
i * AAwliènt que la diplomatie ?
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ts de bals majf Mais V01C1 ?m serait de nature a bouleverser com-
ntmartre, 23, létement la renommée et la destination de l'immeu-
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t demie, ijouleiratlsf°rrné5 en quoi, je vous le demandé1?... En une
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5renelle-Saint! bon public prenant au pied de la lettre 1 ecri-
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l'entrée : dimat Bien ; c'est là qu'on s'occupe de nous mettre sur
sans rétribution ^on pied européen; c'est là qu'on fait joliment
jos affaires avec la Suisse, l'Espagne, l'Italie, l'Au-
,ECJALI^iche, l'Angleterre, etc. Salut, sanctuaire de la
S»* annéf,rande politique. »
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ur en tout, 'e commerce. Vous croyez qu'on s'y occupe du soir
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les bains Chinn|ti lmzar où ks amateurs trouvent des emplois pu-
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"Jugez :
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du Croissant, meut, me disait-on, avait besoin pour élever à cette
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LE CHARIVARI.
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» Depuis, les affaires commerciales n'ont pas cessé
d'aller en s'agrandissant ; je ne sais pas, par exem-
ple, s'il en a été de même des affaires extérieurs.
» J'ai été encore plusieurs fois en marché pour des
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capucines.
» Si ce n'est pas là du brocantage bien caractérisé,
je ne m'y connais point et k soutiens qu'au lieu de
portefeuille, l'hôtel des Capucines devrait donner à
ses ministres une patente. »
Voilà ce qu'a clamé M. Petit par-dessus les toits.
D'abord le public s'attendait à des démentis solen-
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calomnie. Les premiers jours se sont passés dans
cette vaine attente. On a pensé que l'austérité ne
pouvait pas comprendre de pareilles imputations,
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jours ; des journaux ministériels sont là tout prêts à
enregistrer tout espèce d'erratum ; les chambres
sont assemblées, on pourrait aisément y venir laver
le linge-Petit en famille, et rien rien, rien ne pa-
raît. Ah ça ! est-ce qu'il y aurait réellement quelque
chose? Les ennemis ou les aveugles pourraient très
bien commencer à le supposer,
Que M. Guizot se le dise : donner un démenti
net, catégorique, convaincant surtout,ou mettre une
enseigne à l'hôtel des Capucines.
Ici il n'y a pas de juste-milieu.
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confiture de Me Lehon, la cour royale de
I Rouen vient de rendre un arrêt dans lequel
il est dit « que la vénalité des offices a été complè-
tement abolie en France par les lois de 1789, 1790,
1791. » Est-ce donc pour cela que chaque jour, non
seulement sous les yeux mais encore avec approba-
tion de l'autorité, des charges d'huissier, d'avoué, de
notaire, de courtier, d'agréé, d'agent de change, etc.,
sont vendues dans les prix de cent à huit cent mille
francs.
Conclusion :
La vénalité des offices esrt^eji fait, aboliejcpmplé-
tement, de même que lu. vénalité des enipMs pu-
blics. (Voir pour surabondante démonstration de ce
dernier point le mémoire-Petit.)
UNE SUSPENSION
qui tient les esprits en suspens.
M. Michelet reste défi-
nitivement privé du droit
de faire son cours parce
que des étudians en joyeu-
se humeur ont, en l'at-
tendant sur le seuil de la
jp porte, chanté le discours
du trône sur l'air du Tra
la la. La police a vu dans ce pseaume d'un nouveau
genre une dérision de l'œuvre ministérielle. C'est la
police qui se moque. Le discours d'ouverture mérite
doublement d'être chanté sur un air connu, — d'a-
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dire, on le chante, — ensuite parce que telle est la
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cabinet les récite, c'est exactement comme s'il chan-
tait.
Peut-être est-ce le choix de l'air du Tra la la qui
a choqué M. Duchàtel. L'air du Tra la la cependant
conquis son droit de bonne bourgeoisie. Il est bien
porté depuis qu'on l'a vu sur les épaules de La Fon-
taine. Puisque les bêtes ont chanté sur l'air du Trala
la, pourquoi les coryphées responsables delà Grande
politiques se montreraient-ils plus difficiles?
Quoi qu'il en soit, voilà un professeur frappé pour
un acte auquel il est complètement étranger, et un
cours suspendu à raison de faits qui se sont passés
en dehors du cours. L'éloquente chaire de M, Miche-
let est frappée comme le cousin d'Arlequin. « Arle-
quin, de quoi ton cousin est-il mort?— Il est mort
d'un pot de fleurs qui est tombé à vingt pas de lui
sur la tête d'un passant.»
Cette méthode de châtiment a semblé à nos mi-
nistresd'un maniement si commode,qu'ils ont résolu
de l'appliquer en toute circonstance. « Quand un
homme veut tuer son chien, dit le proverbe, il le
fait passer pour enragé. » Le Vingt-Neuf-Octobre ira
plus loin :!jquand il voudra tuer le chien d'une maison
réformiste, il dira partout que le chat est galeux.
Nous avons parlé de l'intention où sont les étu-
dians d'utiliser la première représentation d'une tra-
gédie à l'Odéou pour commenter dans l'entracte l'ex-
posé des motifs de la loi sur la réforme postale. M.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1848
Entstehungsdatum (normiert)
1843 - 1853
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 17.1848, Janvier (No. 1-31), S. 37
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg