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Le charivari — 17.1848

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Février (No. 32-59)
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^„™r „ r^vDTpn, JQJ1Q DIX-SEPTIEME ANNEE.—N° 30.

SAMEDI 5 FEVRIER] 1848.

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's orSîÏÏipif Bureau de la rédaction et de l'administration, à Paris,

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l^vurT^A Six mois...................... 30 56

vei'5es fonrifn"'"»* On an........................ «° 72

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Pour des corr»« Les abonnemens datent des 1er et 16 de chaque mois.

J'ï'ier, lii,,. p . 6'abonne : à Lyon, chez m™ Philippe-Baudier,

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PARIS. BF.PARTENEiV^.

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72

Un numéro...................



30 c.

Les abonnemens datent des lor

et 16 de cliaque moio.

On reçoit en paiement des abonnemens , les man-
dats à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effets

' -hez TAUk.,3 «1, rue St-Dominique; à Bordeaux, chez Mme Delpech, sur ies maisons de Banque de Paris. - Tout ce qm

envoyant '* 'ibr-' â Marseille, chez M. Michelet-Peyron et chez *^^^^K^J^^^%XÉJLMk ^^^^^f^i- concerne l'administration du Journal doit être adressé

•1er, qui VM»' Camoin, libr.; àBouen, chez Mme Watré, 31, rue <=9^-;-^^y£l^§ f^l^g^^^s (franco) au Directeur, nie du Croissant, 16 (ancien

r.) ares,t«|, du Vieux-Palais; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- ^7;?-'-<'^_^: Ç .m^fÉ^PSÉ^4^?i l'.ôtel Colbert). - Les lettres non affranchies seront

777—--^ Iherine streel• dans les bureaux des Messageries roya- —- -ï: "J: -i^^-.S^\~~^^^~^-^ÎÉ» rigoureusement refusées.

' trimestriel dMi^
E> rue Ball et i4S

lure. Prix,

10 fr.

LE CHARIVARI.

PLOYES.

lui

ES, 15.

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ic« au m6m!.n™?5' En vente au bureau du Charivari et du Siècle,
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'église st-Paui.(Ati.i lui répondre pour la lui promettre. Rien de plus na-
-■—" "torcl.

"l)eîlF"iWi Toute 'eltre vaut une réponse. Ce n'est pas nous
" qui nous inscrirons jamais en faux contre cetapho-

TYRS, 33. ksme de la socié(é puérj]e et honnête.

[É et nosj» Mais il nous semble que M. Bugeaud est allé un
le chemin e L,u ^ ^ ^ ^ rassurer l'ex-émir. Pre-
—"nons garde, tous tant que nous sommes, de nous
, du Crois*1 !'"'a'sser emporter par notre imagination. C'est une
xpeii sourdine qu'il est bon de tenir en Icsse quelquc-
vis.

Ainsi, ce brave M. Bugeaud annonce à Abd-el-
Kader qu'il ne iuj pr0met pas de faire consentir le
gouvernement français à lui rendre la liberté, ni
juème à le laisser partir pour la Syrie; mais qu'il
put lui donner l'assurance qu'on l'internera dans une
*'He du Midi à son eboix, où il sera entouré de toutes
f% comrnodités de l'existence. On lui fera, par exem-
pt bâtir une mosquée.
imn tles*ca' Nmli ou Je trouve que M. Bugeaud se laisse em-
P*r|er par sa périgourdine d'imagination. Où s'ar-
i «jo»1'1^*"'-011 (îans cette voie?

peur?

bientôt les palmiers ne suffisant plus à son ima-

gination, et sentant le besoin d'augmenter et de for-
tifier ses illusions, Abd-el-Kader demandera qu'on
lui alloue un petit désert. Ira-t-on alors dépeupler,
dévaster, dénuder les environs de la ville où l'émir
fait sa résidence ?

En place à"s blé, de vignes, de luzerne, de légu-
mes, d'arbres fruitiers, y sèmera-t-on des lions, des
gazelles, des byènes et des autruches?

Et si, non content du désert, Abd-el-Kader de-
mande le phénomène du mirage, comment s'y pren-
dra-t-on pour le lui procurer?

M. Bugeaud n'a sans doute point prévu ces diffi-
cultés ; mais à quoi lui sert donc d'être maréchal de
France et né de la Piconnerie ?

Mais ce n'est pas tout encore.

La lettre d'Abd-el-Kader contenait un post-scrip-
tum dans lequel l'émir avouait qu'ayant été habitué
à avoir dans son harem deux ou trois femmes jau-
nes pour le moins, une de ses plus grandes priva-
tions consistait à manquer de cet article de première
nécessité, et qu'il suppliait le maréchal de prier le
gouvernement de lui en envoyer une provision suf-
fisante.

« Rien de plus juste, a répondu M. Bugeaud à
son ancien adversaire, et vous aurez vos femmes,
jaunes. »

M. Bugeaud ayant engagé sa parole sur ce point,
le gouvernement n? veut pas v'un maréchal de
France puisse être accusé d'y avoir manqué. Aussi

vient-on de confier à deux gens de lettres une mis-
sion importante aux frais de l'Etat. Cette.mission
.consiste à chercher des femmes jaunes pour Abd-el-
Kader. . .,
• Un des ambassadeurs en a déjà trouve une,., fl
est vrai que celle femme jaune est un bas-bleu.

LES POSTES.

Si le service de la
petite po?te à Paris
pèche gravement par
le retard apporté aux
distributions réglées,
et surtout par l'absen-
ce de toute distribu-
tion pour les lettres
mises à la poste après
cinq heures du soir,
le service pour la pe-
tite banlieue est bien plus déplorable encore. Les
lettres pour Paris sont attardées de deux heures, les

lettres pour la banlieue sont attardées d'un jour tout
entier.

La lettre que vous jetez ce soir samedi dans une
boîte de Paris pour Belleville a grande chance d'ar-
^^^^^te^emain lundi dans la matinée. Si elle
^^'•«feaKcWdans la soirée, les populations stu-
Refaites criera^ajb prodige.
Ç Vtîne-aueçdo^aans laquelle l'auteur lui-même de
£gt Article à jogfïn rôle, prouvera mieux que toutes
quel degré d'insuffisance est tombé
le swhoiiflûîrîTa petite banlieue.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Kommentar
Unidentifizierte Signatur L. David; A.B.L.

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Entstehungsdatum
um 1848
Entstehungsdatum (normiert)
1843 - 1853
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 17.1848, Février (No. 32-59), S. 141

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Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
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