Bureau ce ia rédaction et ce
iaE DU «OISSAXT, IG ^HOTEl C01.I1EHT).
PAIIIIt. IMipyl RTE» ERS.
■:«■»«. j^^N^sS^Mr jTwfR^^^l^a^liliill-Kr- Trois mois................... 13 lr. 18 fr.
pille deftj*^ Les abutine.....ilalcnl de* l-r H lu do chaque mois
DIX-SEI'TIÈME ANNÉE.—N9 37.
DIMANCHE 6 FÉVRIER 1848.
■ »«>■■ —
afaislration à Pars ^Hk v^jf^l'fi^^^^^ftl ^"W I Publiant chaque joui un nouveau dessin en japW?
ot ft ni ver. es, et vicxuttes sur bois.
TiMDv*E,,*«ttN ï..»«........................ ,io 72 $«Pfi3i§& L"n......'!w................... " aoc-
i ries » L*8'inA ,. numéro.................. " iiJ^f^S^Vw^ËPwffiV ^TflsS^Mll^^^^âiQ^^^S^^ Les abonuemens datent des 1" et 16 de chaque mois.
Îstr—i—— .«■raa^i^^^|Ë^H»ag| ik;UjW^F*rll I *S ■^^iM^lïrOÎ "" rcroil en paiement des abonuemens, les nian-
àiis j'' l;"''MÎ> miiio: à f.yon, ohez St"" Philippc-Baudior, TB^^^M^^M' i7/'" ' LS*; T.--'' '•■lrrV-' :'<T if dats à vue sur le lrésoi et sur la Poste, cl les effets
. pàt'c b|Venie"r.l^ wc pi-Dominique; à Bordeaux, chez Mme Dclpech, •^ÊÊ^^SÊË^E^ Ëw wH&iwInlœà p^Mpjjiy[- Sl"' les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui
■\ durcit ?nC^<0 à Marseille, chez M. Michciel-Peyrori et chez i^^ÊW^^SâBÙ ^i^^|/fi4-P^é^^ '^^^^^3l^> concerne l'administration du Journal doit être adressa
e pour les j""""^ u*Camoin, hhr.: à Rouen, clic* M.....Walrc, 31, rue :2lJj~^^:^^^l^^&^^^Ê^^^^^^Ç^^\)J^^^S' (franco) au Directeur,'rue du Croissant, 16 (aneiea
»ant leur bK^v mi Vi.-..\ >'"^ ; * '-'"idi-es, chez W. Thomas, 21, Ca- g?^?rNLj^i^^^^^@^^^S?*^^^^g^''^ hôtel Colbert). - Les lettres non affranchies seront
:,USTALU.CS ilieriiic sticcl ; dans les bureaux des Messageries roya- --, --- rigoureusement refusées.
durs."* Cro*«Ùa W «' F*"51'9.1"8 ' cl cheZ ,ous iibrai,'C8,
LE CHARIVARI.
le sociétés de ce,
l,U,tS, de ^al8
Assurant t
'0.800 et 050 fî ' ^
L'HOSPITALITÉ INTERPRÉTÉE COMME LA CHARTE-
Au rédacteur du Ghakivari.
wSlÈf Monsieur'
- Permettez-moi d'exprimer par votre
M préférable alla-
nt-Denis, 9. W
organe le vœu actuel des réfugiés
politiques qui sont venus réclamer
e"eUPfAï§ \l WÉÊL leS bienfaits dc l'li0SPitalité fran-
• la Monnaie etnêfc %i|r^nBL Çaise, de tous temps si célébrée. Ils
demandent instamment à être traités
ves, Al. Debajkhc, &l»»B2.,G*5> comme... des nègres.
.....■......■ «immuH_ Eu filet, une de vos lois porte que tout esclave
nne famille pour»- qui met le pied sur votre territoire est, par cela seul,
heures à midi. affranchi et libre. Cette loi s'exécute fidèlement en ce
,„n i —qui concerne les noirs. Du moins nous n'avons pas
■uc du Croissant! \. .. , . , . , . , \,
i oui dire que des serts coloniaux, ayant réussi a s é-
^^.<r-^r—~--, chapper et à gagner un asile en France, aient jamais
été inquiétés ni considérés comme soumis encore au
llïîH'rO (Il contl'ôle> a 'a domination et au respect de leurs ci-
l ¥ /i devant maîtres. Mais il paraît qu'il n'en est pas de
. tLit liiii' m(5me des pauvres esclaves blancs de l'absolutisme.
lOcUSOlOnl Bien que réfugiés, nous ne sommes nullement af-
essins pat
franchis, pas même dans notre langue.
Vous venez de voir que vos ministres ont très net-
5» 'ement érigé on principe le fait de l'expulsion de M.
SOHSCrit ellfi Nackounine, renvoyé pour avoir tenu des propos sur
lifts (le lin leczar. On l'a puni à Paris absolument comme s'il
Ûque, 'wiVà eût parlé au sein d'un bourg cosaque.
uscript«nrs- n eit donc dair quc nos chaînes ne sont pag bfi_
^ sées5 elles n'ont fait que s'allonger, et le bout en est
ftoujours tenu à Vienne, ù Berlin, à Saint-Péters-
bourg, elc.
) Agréez, etc. un réfugié.
AUX ALTESSES BIO NÉES
le«»a6e \'attend pas le nombre des annees.
prêtes-
t peu cout»»'
icteur
,. professeur « ^
il, 21.
M. Lherbette trouve étrange
que, sous notre régime issu de
deux révolutions et à la barbe
de l'égalité devant la loi, les
princes soient investis des plus
bâtîtes fonctions et des plus im-
portuns commandemens. Si
l'honorable députéde la gauche
prenait fantaisie de franchir les
iCi0.M ^^M8SÈ»[ Pyrénées, il y trouverait un
et d'ébahissement encorp plus profond.
A
Là-bas ce ne sont pas des princes authentiques et
ayant barbe ou à peu près au menton, qui ont droit
à la plus grosse graine d'épinards possible ; ce sont
des princes de la main gauche, des altes-es de demi-
sang tout au plus, et encore à peine culottées. On
coiffe ces marmots du chapeau militaire, et on leur
donne des émolumens à ronger pour essayer leurs
premières dents.
Ce jour dernier, le duc de Montmorot, le mari
morganatique de la reine Christine, entra dans une
caserne d'infanterie à Madrid. Il tenait par la main
un petit gars de huit ans qu'il présenta au colonel.
Suivant les-exigences de la politesse en pareil cas,
le colonel trouva l'enfant très gentil eUannonça qu'il
voulait lui donner un sucre d'orge. Alors, le père
Montmorot dit : « Ce n'est pas un sucre d'orge qu'il
faut à l'enfant, c'est un grade de capitaine. Vous al-
lez donc l'inscrire en celte qualité sur le contrôle,
avec appointemens de iOOréaux. C'est entendu?....
Allons, Henrico, dites merci à Monsieur le colonel. »
Henrico tira la langue, et c'est ainsi qu'il fut ins-
tallé dans son grade, à la tête d'une compagnie de
grenadiers.
Comme M. le duc de Montmorot a déjà à peu près
quatorze enfans, sans compter la suite, cela promet
à l'Espagne des capitaines de régiment, et aussi des
régimens de capitaines.
|e Conservateur compare M. Lherbette au
[^Iserpent et le ministère à la lime. Il y a cela
]de vrai dans la comparaison que le ministère
sait fort bien nous écorcher vifs et que M. Lherbette
s'entend merveilleusement à siffler.
'opposition, dont le ministère accuse 9i
courtoisement les passions aveugles ou en-
nemies, pourrait facilement répondre en
renvoyant les deux épilhètes à leur source. N'est-ce
pas le ministère qui a des passions ennemies au-
dedans et aveugles au-dehors?
LE DOYEN DES HELLÉNISTES.
e n'est pas sans at-
tendrissement que
j'ai lu dernièrement
dans les journaux
que le doyen des
hellénistes modernes
a, l'autre jour ,
chanté une chanson
dans un banquet.
Ce doyen des hel-
lénistes s'appelle M.
Planche, et il ne faut
pas le confondre avec M. Planche le critique, qui a
toujours fait profession de dédaigner la gaudriole.
Le banquet où l'on a entendu ehanler uti hellé-
niste était composé d'anciens élèves de Sainte-Bar-
be, et l'on se demande pourquoi M. Scribe et M.
Bayard* n'en faisaient point partie. Je comprends, à
la vérité, l'absence de M. Scribe, à qui son nouveau
titre de commandeur impose la plus grande réserve ;
mais M. Bayard n'a pas cette excuse : non seulement
il n'est commandeur d'aucun ordre connu, mais il
n'est pas même de l'Académie.
iaE DU «OISSAXT, IG ^HOTEl C01.I1EHT).
PAIIIIt. IMipyl RTE» ERS.
■:«■»«. j^^N^sS^Mr jTwfR^^^l^a^liliill-Kr- Trois mois................... 13 lr. 18 fr.
pille deftj*^ Les abutine.....ilalcnl de* l-r H lu do chaque mois
DIX-SEI'TIÈME ANNÉE.—N9 37.
DIMANCHE 6 FÉVRIER 1848.
■ »«>■■ —
afaislration à Pars ^Hk v^jf^l'fi^^^^^ftl ^"W I Publiant chaque joui un nouveau dessin en japW?
ot ft ni ver. es, et vicxuttes sur bois.
TiMDv*E,,*«ttN ï..»«........................ ,io 72 $«Pfi3i§& L"n......'!w................... " aoc-
i ries » L*8'inA ,. numéro.................. " iiJ^f^S^Vw^ËPwffiV ^TflsS^Mll^^^^âiQ^^^S^^ Les abonuemens datent des 1" et 16 de chaque mois.
Îstr—i—— .«■raa^i^^^|Ë^H»ag| ik;UjW^F*rll I *S ■^^iM^lïrOÎ "" rcroil en paiement des abonuemens, les nian-
àiis j'' l;"''MÎ> miiio: à f.yon, ohez St"" Philippc-Baudior, TB^^^M^^M' i7/'" ' LS*; T.--'' '•■lrrV-' :'<T if dats à vue sur le lrésoi et sur la Poste, cl les effets
. pàt'c b|Venie"r.l^ wc pi-Dominique; à Bordeaux, chez Mme Dclpech, •^ÊÊ^^SÊË^E^ Ëw wH&iwInlœà p^Mpjjiy[- Sl"' les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui
■\ durcit ?nC^<0 à Marseille, chez M. Michciel-Peyrori et chez i^^ÊW^^SâBÙ ^i^^|/fi4-P^é^^ '^^^^^3l^> concerne l'administration du Journal doit être adressa
e pour les j""""^ u*Camoin, hhr.: à Rouen, clic* M.....Walrc, 31, rue :2lJj~^^:^^^l^^&^^^Ê^^^^^^Ç^^\)J^^^S' (franco) au Directeur,'rue du Croissant, 16 (aneiea
»ant leur bK^v mi Vi.-..\ >'"^ ; * '-'"idi-es, chez W. Thomas, 21, Ca- g?^?rNLj^i^^^^^@^^^S?*^^^^g^''^ hôtel Colbert). - Les lettres non affranchies seront
:,USTALU.CS ilieriiic sticcl ; dans les bureaux des Messageries roya- --, --- rigoureusement refusées.
durs."* Cro*«Ùa W «' F*"51'9.1"8 ' cl cheZ ,ous iibrai,'C8,
LE CHARIVARI.
le sociétés de ce,
l,U,tS, de ^al8
Assurant t
'0.800 et 050 fî ' ^
L'HOSPITALITÉ INTERPRÉTÉE COMME LA CHARTE-
Au rédacteur du Ghakivari.
wSlÈf Monsieur'
- Permettez-moi d'exprimer par votre
M préférable alla-
nt-Denis, 9. W
organe le vœu actuel des réfugiés
politiques qui sont venus réclamer
e"eUPfAï§ \l WÉÊL leS bienfaits dc l'li0SPitalité fran-
• la Monnaie etnêfc %i|r^nBL Çaise, de tous temps si célébrée. Ils
demandent instamment à être traités
ves, Al. Debajkhc, &l»»B2.,G*5> comme... des nègres.
.....■......■ «immuH_ Eu filet, une de vos lois porte que tout esclave
nne famille pour»- qui met le pied sur votre territoire est, par cela seul,
heures à midi. affranchi et libre. Cette loi s'exécute fidèlement en ce
,„n i —qui concerne les noirs. Du moins nous n'avons pas
■uc du Croissant! \. .. , . , . , . , \,
i oui dire que des serts coloniaux, ayant réussi a s é-
^^.<r-^r—~--, chapper et à gagner un asile en France, aient jamais
été inquiétés ni considérés comme soumis encore au
llïîH'rO (Il contl'ôle> a 'a domination et au respect de leurs ci-
l ¥ /i devant maîtres. Mais il paraît qu'il n'en est pas de
. tLit liiii' m(5me des pauvres esclaves blancs de l'absolutisme.
lOcUSOlOnl Bien que réfugiés, nous ne sommes nullement af-
essins pat
franchis, pas même dans notre langue.
Vous venez de voir que vos ministres ont très net-
5» 'ement érigé on principe le fait de l'expulsion de M.
SOHSCrit ellfi Nackounine, renvoyé pour avoir tenu des propos sur
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Ûque, 'wiVà eût parlé au sein d'un bourg cosaque.
uscript«nrs- n eit donc dair quc nos chaînes ne sont pag bfi_
^ sées5 elles n'ont fait que s'allonger, et le bout en est
ftoujours tenu à Vienne, ù Berlin, à Saint-Péters-
bourg, elc.
) Agréez, etc. un réfugié.
AUX ALTESSES BIO NÉES
le«»a6e \'attend pas le nombre des annees.
prêtes-
t peu cout»»'
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,. professeur « ^
il, 21.
M. Lherbette trouve étrange
que, sous notre régime issu de
deux révolutions et à la barbe
de l'égalité devant la loi, les
princes soient investis des plus
bâtîtes fonctions et des plus im-
portuns commandemens. Si
l'honorable députéde la gauche
prenait fantaisie de franchir les
iCi0.M ^^M8SÈ»[ Pyrénées, il y trouverait un
et d'ébahissement encorp plus profond.
A
Là-bas ce ne sont pas des princes authentiques et
ayant barbe ou à peu près au menton, qui ont droit
à la plus grosse graine d'épinards possible ; ce sont
des princes de la main gauche, des altes-es de demi-
sang tout au plus, et encore à peine culottées. On
coiffe ces marmots du chapeau militaire, et on leur
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premières dents.
Ce jour dernier, le duc de Montmorot, le mari
morganatique de la reine Christine, entra dans une
caserne d'infanterie à Madrid. Il tenait par la main
un petit gars de huit ans qu'il présenta au colonel.
Suivant les-exigences de la politesse en pareil cas,
le colonel trouva l'enfant très gentil eUannonça qu'il
voulait lui donner un sucre d'orge. Alors, le père
Montmorot dit : « Ce n'est pas un sucre d'orge qu'il
faut à l'enfant, c'est un grade de capitaine. Vous al-
lez donc l'inscrire en celte qualité sur le contrôle,
avec appointemens de iOOréaux. C'est entendu?....
Allons, Henrico, dites merci à Monsieur le colonel. »
Henrico tira la langue, et c'est ainsi qu'il fut ins-
tallé dans son grade, à la tête d'une compagnie de
grenadiers.
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régimens de capitaines.
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sait fort bien nous écorcher vifs et que M. Lherbette
s'entend merveilleusement à siffler.
'opposition, dont le ministère accuse 9i
courtoisement les passions aveugles ou en-
nemies, pourrait facilement répondre en
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pas le ministère qui a des passions ennemies au-
dedans et aveugles au-dehors?
LE DOYEN DES HELLÉNISTES.
e n'est pas sans at-
tendrissement que
j'ai lu dernièrement
dans les journaux
que le doyen des
hellénistes modernes
a, l'autre jour ,
chanté une chanson
dans un banquet.
Ce doyen des hel-
lénistes s'appelle M.
Planche, et il ne faut
pas le confondre avec M. Planche le critique, qui a
toujours fait profession de dédaigner la gaudriole.
Le banquet où l'on a entendu ehanler uti hellé-
niste était composé d'anciens élèves de Sainte-Bar-
be, et l'on se demande pourquoi M. Scribe et M.
Bayard* n'en faisaient point partie. Je comprends, à
la vérité, l'absence de M. Scribe, à qui son nouveau
titre de commandeur impose la plus grande réserve ;
mais M. Bayard n'a pas cette excuse : non seulement
il n'est commandeur d'aucun ordre connu, mais il
n'est pas même de l'Académie.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1848
Entstehungsdatum (normiert)
1843 - 1853
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 17.1848, Février (No. 32-59), S. 145
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg