Le charivari (17.1848)

LE CHARIVARI.

doute pas réfléchi à ces graves considérât ions q* course ^sîSîMTSSSïSVÎoif^
pèsent d'un grand poids dans la question.

La contrainte par corps va donc être rétablie ; mais,
comme nous l'avons dit, il y a des modifications
dont une, entre, est autres destinée probablement à
oflrir une consolation à ceux que cette réouverture
de Clichy pourrait légèrement contraiier.

D'après le nouveau projet de loi les gardes du
commerce et les huissiers sont assimilés aux commer-
çans et par conséquent passibles de ce qu'ils appli-
quent aux autres. Ne sera-t-il pas doux pour les
patiens qu'ils auront insérés sous les verroux de les
voir à leur tour empoignés et claquemurés. La ven-
geance, qui est le plaisir des dieux, doit être aussi
celui des débiteurs.

BULLETIN.

*f Malgré le récent décret de l'assemblée natio-
nale, un Club de Femmes n'en tient pas moins, cha-
que soir, ses séances au théâtre du Luxembourg.
C'est, du reste, un club pour rire. La reprise des Mal-
heurs d'un joli garçon fait encore le bonheur du
caissier : il est vrai que ce dernier n'a aucune raison
pour se croire malheureux.

Le Gérant : léopold pansvier.

— A. Maggi, successeur deCior Cury, tailleur pour enfans,
rue Neuve-des-Petits-Champs, 31, prie de ne pas confondre
avec celle de Cior fiis, déclarée en faillite le 13 juillet.

Le journal le Mais, destiné à devenir pour notre révolu-
tion ce qu'a été le journal de Piud'homme pour la révolution
de 1789, donne l'historique complet de lorît ce qui s'est passé
depuis le mois de février en France et en Europe. Alexandre
Dumas, qui s'est entièrement dévoué à la rédaction de ce
journal-livre, a fait, dans les septième et huitième livraisons,
toute l'histoire de l'insurrection de juin. Notr^ grand écrivain
pouvait seul, en conservant aux faits toute leur vérité, dra-
matiser avec autant de força toutes les phases de ce drame
sanglant, depuis les barricades du boulevard Saint-Denis jus-
qu'à celles du faubourg Saint-Antoine.

Pour rendre son journal plus po. ulaire et le meltre à la
portée de toutes les bourses, il a mis son abonnement à 4 fr.
—Pour les conditions, voir les annonces d'hier.

JïATJÇ On vend ce qui les guérit, rue Richelieu, 29,
llUHu- au 1er. Prix : 1 fr. 25 c. le rouleau.

12,000 souscripteurs à liv. st. 5 chaque.

La personne pour laquelle le premier cheval sera tiré re-
cevra . liv. st. 20,' 00

Le second cheval, 10,000

Le troisième cheval, 10,000
A partager entrer les personnes ayant tiré les

partans, 10,000

De même les non-partans, 10,000
SWEEPSTAKES, N° 2.
12,000 souscripteurs; àj liv. st. 2 chaque.
Le premier cheval, liv. st. 10,000

Le second, 5.000

Le troisième, 3,000

Partagé entre les partans, 3,000

Partagé entre les non-partans, 3,009

SWEEPSTAKES, N° 3.

12,000 souscripteurs à liv. st. 1 chaque.

Le premier cheval, liv. st. 4,000

Le second, 2,000

Le troisième, 2,000

Partans, 2,000

Partagé entre les non-partans, 2,000

Les personnes qui désirent s'assurer des chances dans l'une
des courses par enjeux indiquées ci-dessus, sont invitées à
en faire promplement la demande, car chaque tirage aura
lieu aussitôt que la souscription sera remplie. Le résultat du
tirage sera annoncé dans le Times, le Bell's Life, et 1-s
journaux quotidiens de Londres. Pour donner aux dames une
occasion de prendre des actions, les bulletins seront délivrés
sur initiales au choix du souscripteur.

Toutes les communications devront contenir une remis?,
pour qu'il y soit fait attention. Les remises de l'étranger de-
vront être faites payables â Londres ; mais toutes les commu-
nications devront être adressées à Kicharu Nicuoli.s et
James Parkinson, Temple-Square Aylt-sbury, Angleterre.

Le troisième cheval sera décidé par la feuille Bell's Lift.
Les prix seront payés après la course, avec déduction de 10 p.
100. La course aura lieu à Doncaster, le 14 septembre 1848.

Pour prévenir toute fraude, aucun bulletin ne sera valide,
qu'autant que la lettre qui le contiendra portera la marqut
de la po»te d'Ayleshury. Les souscripteurs qui voudront en
voyer des bankm.tes feront bien de les envoyer par moitié prr
dillérentes postes.

avis aux chassems.

Un arquebusier de Paris a fait, depuis quelques années,
une énorme publicité dans les journaux, se disant l'inventeur
de NouvuLi es cartouches à broche pour fusils se chaigeant
par la culasse; ce- cartouches n'étaient autres que la contre-
façon de celles de Chaudun, arquebusier, dont la fabrique
et le magasin sont rue du Faubourg Montmartre, 4 (seul bie-
veté , arrêt de la cour d'appel de Paris, de mai 1848. (Car-
touches conthactii.es pour fusils se chargeant par la cu-
lasse.) Ecrire franco.

Mlle M » IJTp âgée de 10 ans, demande à se pla-
lliiàJlllui cer pour tout faire. S'adresser fran-
co, 30, rue de Valois.

UVBTCT'D'frATTnTO' personnelle (24« é-
KahahaiAilvVi dhion, traduction en

2 A01

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-palais:

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«raies, et chez les

français), avec 25 gravures coloriées— Prix : 5 fr., sous en-
veloppe.

Traité médical sur le mariage et ses secrets désordres, go*
les infirmités de la jeunesse et de l'âge mûr, résultais o'rdU
nairesdes pieirJères années de a vie qui tendent à détruiJL
toute l'énergie physique et mentale, toute passion, enfin ttyjï jjJB®^®
les attributs de la virilité; illustré de 25 figures coloriées, sifl
t'anaiomie, la physiologie et les maladies des organes de ]g
génération, expl:quant clairement leurs structures, usages è?
fonctions,et les déplorables effets produits sur eux par l'ona-
nisme, les excès, etc., avec les observations pratiques sur les r*.............

habitudes secrètes des collèges, la faiblesse nerveuse, la sy- k..........utënt des iof

philis, le rétrécissement de l'urètre, les indigestions, l'hypo- j#e,Iie

•ondne, la folie, les éruptions, les rhumatismes, la plnhisie f —<§888§>~

etc.; par le docteur Samuel La'mert, médecin consultant, 37' J

Bedfort-square. à Londres, membre de l'Université d'Edini- VLvon. chez 3

bourg, membre honoraire de la Société médicale de Lon- if*"1"16! àBordea

dres , licencié au Collège des pharmaciens de la même IiSl-Il0IIlim'lueh' »< mu

ville, etc., etc. îjaarseîUe, chez m.

Incontestablement cet utile et curieux ouvrage devrait se Moin,libr-î * Rouen, cm
rouver dans toutes les mains.(Trente mille exemplaires ven- L.Miais: à Londres, chez
dus en Angleterre en peu de temps prouvent suffisamment en
sa faveur )

Pour le recevoir franco, il suffit de remettre 5 fr. 50 c. au
bureau de poste et d'en envoyer le mandat à MM. Ledoyenet
l.aroque. (Affranchir.) On peut se faire adresser l'ouvrage
poste restante, en français ou en anglais.

Eu vente à la librairie j. lkdoyen et laroque jeune,]
3, boulevard Montmartre, près le théâtre des Variétés, à Paris.

bains deME1auCE0ïSîC, ttrf

Ce vaste établissement, qui réunit le confortable à l'élégance,!
a été ouvert le 15 juin 1848. Messieurs les voyageurs y trou- i
veront des appartenons commodes et disposés pour de nom-!
breuses familles , une salle d'attente, un salon de réception,
un salon de musique avec un très bon piano et de la musique
var ce, un cabinet de lecture, une sa;le de billard avec esta-
minet, plusieurs salles à manger dont une peut conteniràé .
cent à cent vingt couverts, une embarcation pour les course»
en mer, des voilures, des chevaux et des ânes pour celle!
aux environs, deserstumes de bains pour hommes et pouflr,
dames, et des hommes spécialement attachés aux bains à In Séance d'

lame. Le beau pont delà Pioche-Bernard n'est qu'a quelques]
lieux du Croisic.

__ta comprenons enn

JOURNAL POUR RIRE. ^^^rf^itUI,

t'ons du moment, vous distraire et vous amuser par des imu- Ment. 11 e*au impoî
ges, des caricatures et des plaisanteries sans fiel, tel est le butLj(tjjl|p ne voulut 1
Journal pour lire qui, sans haine pour les personne?,' ' I
fronde les systèmes dangereux, les idées fausses, les travers et iittur qui lui apparti
les ridicules des mœurs acluel es. . ,

Le Journal pour rire parait tous les samedis dans le for-jPcepersonnage 1
mat de la Presse et des Débals; il publie dans l'année deskiMe un rlorher
milliers de dessins grands comme ceux du Charivari, et ne
coûte que 4 fr. pour trois mois, 8 fr. pour six mois, 15 fr. site qu'elle allait entent
pour un an. L. r

Toute personne qui s'abonnerra pour un an (15 fr.), à par-rucspel 3- débite Si
tir d 1 1er juillet, recevr a grans le- 82 pag 's de caricaturas po- sUi[an(! j„ r> v.
Jit ques parues dans les mois de mai et juin.

Toute personne qui paiera pour cet abonnement 18 fr.
lieu de. 15 fr., recevra franco, dans toute la Frauce, les 8|
grandes pages de dessins parues depuis la fondation du jour-
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Paris, chez Aubert, place de la Bourse. Les grandes messa-
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TRADUCTION C"****

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