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Le charivari — 17.1848

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Août (No. 214-244)
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LE CHARIVARI.

AGONIE DU TROMBONNE.

L'an dernier, à pareille époque, nous vous an-
noncions une bien triste nouvelle, la mort du basson.
Aujourd'hui nous devrions également faire paraître
le Charivari entouré de filets noirs, le trombonne
est à l'agonie, il n'a plus que le souffle.

A l'heure où vous lirez ces lignes probablement le
trombonne n'existera plus i

Un lugubre coup de tam-tam annoncera qu'il a
rendu le dernier soupir.

C'est le résultat du concours du Conservatoire qui
nous a révélé toutes les misères de la France en fait
d'instrumens à vent. Le violon compte encore assez
d'adeptes, le piano voit s'augmenter chaque jour le
nombre de ses fanatiques, mais il n'y a plus d'élèves
qui consentent à embrasser la carrière du trombon-
nat!

M. Auber a beau chercher à prendre les jeunes
gens par les sentimens en leur disant : « Voyons,
mes amis, la patrie a besoin de trombonnes ; sans
trombonnes nous ne pourrons jamais espérer con-
quérir l'Europe, voyons qui est-ce qui s'inscrit pour
suivre la classe du trombonne! »

Hélas ! cette allocution que je ne crains pourtant
pas de qualifier de patriotique, reste sans effet. On
trouverait plutôt des élèves pour une classe de guim-
barde.

Le fait est que cet instrument est moins fatigant.

Des prix et des accessits viennent d'être décernés
en grande pompe aux violonistes, aux flûtistes et aux
accordéonistes, mais il a été impossible de parvenir à
décerner le premier grand prix du trombonne.

Exactement ce qui s'était déjà passé l'an dernier à
l'égard du basson.

Le trombonne a connu pourtant des jours de gloi-
re : avant 1830, les trombonnes des hussards de la
garde royale avaient beaucoup d'agrément auprès des

parisiennes ; on se les disputaient, ils étaient les
gardes mobiles de l'époque.

Aujourd'hui un trombonne a beau trombonner
avec acharnement dans les rues de Paris, il ne peut
pas faire tourner la tête à une seule femme. Elle se
bouche les oreilles, mais voilà tout.

Cela tient peut-être à ce que ces musiciens ne sont
que très rarement costumés en hussards, et surtout
en hussards de la garde royale.

Quoi qu'il en soit, je demande que le gouverne-
ment prenne des mesures énergiques pour procurer
à la classe du trombonne des élèves dont le Conser-
vatoire ne saurait se passer plus longtemps.

On a laissé périr le basson , c'est un tort, et il ne
faut pas que cette faute se renouvelle eu laissant
maintenant tomber la classe du trombonne.

Si l'on n'y prend garde, avant deux ans les légions
de la garde nationale de Paris seront obligées de
s'imposer les plus grands sacrifices pour se procurer
un trombonne. Les rares musiciens qui auront cul-
tivé cet instrument exigeront des sommes fabuleuses.

Un artiste pareil se fera payer plus cher qu'un
ténor; il est vrai qu'un ut de trombonne est encore
plus dur à arracher qu'un ut de poitrine.

Duprez, le célèbre Duprez lui-même, ne jouerait
peut-être que très médiocrement du trombonne, et
pourtant il touche soixante mille francs d'appointe-
mens.

Ne pourrait-on pas, pour se procurer les trom-
bonnes dont on a besoin chaque année en France,
employer le moyen qui est en usage en Angleterre
pour embarquer des matelots, c'est-à-dire faire, un
soir dans les rues de Paris, une presse sur tous les
gaillards ayant une robuste poitrine?

C'est une simple idée que nous émettons, sauf en-
suite à ce qu'on en fasse ce que l'on voudra.

Par exemple, nous demandons formellement que,
pour étudier cette idée, on ne nomme pas une com-

mission.

Toute commission met généralement dix-huit
mois avant de parvenir à se réunir, puis, une fois
réunie, elle parle de toute autre chose que du pro-
jet qui devrait être mis sur le tapis.

Autre idée que nous soumettons toujours au gou-
vernement. Ne pourrait-on pas modifier le code pé-
nal et déclarer que tout citoyen qui aura commis tel
ou tel délit sera condamné à cinq ou dix ans de trom-
bonne forcé ?

MARDI

15 A<

faction et*

mois...... .......

liais......... ........

L'important est que l'on se hâte de prendre une h von chez

f générales, cl cheïl

détermination

M. Auber m'a confié à l'oreille et la larme à l'œil
qu'un seul élève était inscrit pour la réouverture de
de la classe du trombonne, encore soupçonne-t-on
cet élève d'être une femme.

A différens indices qu'il est inutile de vous rappor-
ter, on a cru reconnaître dans ce jeune homme Mlle
Flore, des Variétés, qui aurait l'intention de suivre
un cours de trombonne pour jouer avec plus de suc-
cès encore son rôle d'Atala dans les Saltimbanques.

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Avant cette découverte, on avait à désirer un
remède qui agit également sur toutes les consti-
tutions, qui fût sûr clans ses effets, exempt des in-
convénients qu'on reprochait avec justice aux
préparations mercurielles.

Aujourd'hui on peut regarder comme résolu le
problème d'un traitement simple, facile, et, nous
pouvons le dire sans exagération, infaillible contre
toutes les maladies secrètes, quelque anciennes ou
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Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Actualités, 147
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Objektbeschreibung
Bildunterschrift: Utilité du ceinturon élastique un jour d’émeute. Autre utilité un jour de banquet.

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Vernier, Charles
Entstehungsdatum
um 1848
Entstehungsdatum (normiert)
1843 - 1853
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Karikatur
Satirische Zeitschrift
Aufständischer
Soldat <Motiv>
Gewehr
Bedrohung <Motiv>
Gürtel <Motiv>
Elastizität
Bankett <Motiv>
Uniform <Motiv>
Älterer Mann
Junger Mann <Motiv>
Tischgespräch

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 17.1848, Août (No. 214-244), S. 911

Beziehungen

Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg
 
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