Le charivari (62.1893)

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était en pleine pi
portaient les n<
candidats. Mais
erreur.

La politique
pour l’art'.

Sur la premi
Le Doyen Di-
te seul qui ne
verture lundi
La seconde
Au Champ-
seul Salon d,
vraies gloirt
La troisièr
Ligue des
du Para da
La quatrii
Le Salon
Ouverture
La cinqu
Le Sai.oi
— Cent ci
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La sixiè
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sewtl — i
medi.

Et il y i
très sur

7— Non, vrai, )’ peux pas louer à des locataires gentilles comme vous, parce qu’on ne
Paie pas son terme alors et ça éreinte not’ propriétaire.

ie période électorale et que ces affiches |
s noms ou les professions de foi des j
vlais je ne tardai pas à revenir de mon

lue était étrangère à l’événement. Tout

emière affiche, on lisait, en effet :
n des Salons, — Le Salon deLedoyen, —
i ne dégénère pas en vieillissant. — Ou-
mdi.

ndc affiche disait :

imp-de-Mars, au Champ-de-Mars 1 — Le
u dans le mouvement\ Le temple de
•V es ' Ouverture mardi.

e mouvement 1 m
Ouverture mardi
*e aff>che disait :

pinceaux autonomistes. — Exposition
sc. Ouverture mercredi.
me affiche disait :

anarchiste. — Ni règles ni mai très ! ■
-jeudi.

ème affiche disait :

1 Tartempion. — Lui seul, et c'est assez'.
iquante toiles du même maître. — Ou-
ndredi.

me affiche disait :

>N Barbanciiu. — Un seul tableaui — Un
iualité et non quantité. — Ouverture sa-

m avait comme cela pendant des kilomè-
ies murailles.

Salon des Pointillistes. —Salon des Naïvistes. —
Salon des Tachistes. — Salon des Jlaffinistes.

Exposition des Demoiselles mineures. — Exposi-
tion des Femmes mariées. — Exposition des Jeunes.

— Exposition des Vieux. — Fédération des Artistes
du Centre. — Union des Palettes auvergnates. —
Alliance des Gascons. — Syndicat des Paysages nor-
mands...

Et encore 1 Et toujours! Et à toutes les heures,
nuit comprise! Et dans tous les quartiers, dans tou-
tes les rues, dans toutes les maisons! Salons dans
les hangars, Salons au premier, Expositions au fond
du corridor, la porte à gauche! Partout, vous dis-je,

partout!

Brusquement, je me réveillai, éperdu, terrifié,
baigné d’une sueur froide. Je me réveillai, heureux
de constater que mon rêve anticipait un peu et que
nous n'en sommes pas encore là tout à fait. Mais il

ne s’en faut de guère, allez!

Une histoire de duel.

C'était dans un bal, il y a quelques années.

Un jeune attaché d’ambassade, trop fougueux de
sa nature et peut-être emporté par quelques verres
de champagne pris au buffet, s’était pris de querelle
avec un invité beaucoup plus âgé que lui et envers
lequel il avait oublié toutes les lois de la civilité.

Le futur diplomate, de plus en plus exalté, et ne

pardonnant pas, sans doute, à son adversaire les
torts qu’il avait eus lui-même, finit par un échange

de cartes.

Le téméraire était mal tombé, car le vieux mon-
sieur qu’il avait provoqué n’était autre que le géné-
ral de X...

On alla sur le terrain.

Le général de X. . administra à l’étourneau une

bonne blessure qui le mit au lit pour un mois.

Quand il fut guéri, il apprit que le ministre le de-
mandait.

Celui-ci, en effet, reçut lui-même son subordonné,
fort penaud.

— Monsieur, lui dit-il, j’ai assisté l’autre jour à la
querelle que vous avez eu l’imprudence de chercher

à l’un de mes invités.

— Mais...

— Permettez... J’ai tout entendu. Vous étiez sans

excuse.

— Je...

— Depuis, vous vous êtes bravement comporté en
face de son épée. C’est très bien; mais ce n’est pas

out.t

— Mes regrets...

— Laissez-moi achever, je vous prie Vous allez
partir pour l’Amérique du Sud, où vous ferez un sé-
jour d’un an. Là, vous aurez le temps de méditer. Et,
quand vous reviendrez, je n’en doute pas, au savoir

1 mourir vous aurez joint le savoir-vivre...

ZIGZAG.

litês

actua