GROQUIS
PAR PAF
— Si je suis élu, ne manquez pas d’arracher de
suite toutes mes professions de foi qui reste-
raient affichées. Ce sont de ces choses dont on
he doit pas laisser de traces.
— Ces électeurs! II ne suffit plus de leur payer
' à boire, ma pauvre amie; ils veulent qu’on boive
avec eux, afin qu’on ne leur donne pas de la pi-
quette.
■— Comment ! vous m’apportez la note de l’hôtel
au moment où je vais prendre mon bain !
— Faut bien... Le patron dit qu’il y a des na-
geurs si imprudents qu’on ne les revoit jamais
Plus.
— C’est ma profession de foi que vousKlisez là;
allez... Ne vous dérangez pas, monami, je cirerai
mes souliers moi-môme.
— Comment croire aux promesses de ces can-
didats législateurs, dont les affiches ne respec-
tent même pas la loi !
— D'habitude, les enfants payent moitié prix, et,
vous, au contraire, vous les comptez en double?
— Oui, m’sieu; parce qu'ils font fuir les grandes
personnes de l'hôtel.
— T’as lu? On va élever, par souscription, une
statue à Larousse.
— A la rousse ! C’est une honte pour un pays
d’honorer une institution nécessaire mais répu-
gnante.
— Totoche, j'te présente mon ami Gustave, un
de nos premiers pinceaux.
— Monsieur est colleur d’affiches?
— Et comment avez-vous baptisé ce système
de four pour lequel vous demandez un brevet?
— Le four « Chicago ». Ça donnera une idée
plus grandiose de ma découverte.
PLAGE DE FAMILLE
Pas d’étiquette, pas de gène
Puisque Paris vient de voir une noce à bicy-
clettes, rien n’empêche que les enterrements se
fassent de même.
PAR PAF
— Si je suis élu, ne manquez pas d’arracher de
suite toutes mes professions de foi qui reste-
raient affichées. Ce sont de ces choses dont on
he doit pas laisser de traces.
— Ces électeurs! II ne suffit plus de leur payer
' à boire, ma pauvre amie; ils veulent qu’on boive
avec eux, afin qu’on ne leur donne pas de la pi-
quette.
■— Comment ! vous m’apportez la note de l’hôtel
au moment où je vais prendre mon bain !
— Faut bien... Le patron dit qu’il y a des na-
geurs si imprudents qu’on ne les revoit jamais
Plus.
— C’est ma profession de foi que vousKlisez là;
allez... Ne vous dérangez pas, monami, je cirerai
mes souliers moi-môme.
— Comment croire aux promesses de ces can-
didats législateurs, dont les affiches ne respec-
tent même pas la loi !
— D'habitude, les enfants payent moitié prix, et,
vous, au contraire, vous les comptez en double?
— Oui, m’sieu; parce qu'ils font fuir les grandes
personnes de l'hôtel.
— T’as lu? On va élever, par souscription, une
statue à Larousse.
— A la rousse ! C’est une honte pour un pays
d’honorer une institution nécessaire mais répu-
gnante.
— Totoche, j'te présente mon ami Gustave, un
de nos premiers pinceaux.
— Monsieur est colleur d’affiches?
— Et comment avez-vous baptisé ce système
de four pour lequel vous demandez un brevet?
— Le four « Chicago ». Ça donnera une idée
plus grandiose de ma découverte.
PLAGE DE FAMILLE
Pas d’étiquette, pas de gène
Puisque Paris vient de voir une noce à bicy-
clettes, rien n’empêche que les enterrements se
fassent de même.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Croquis - par Paf
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
ZST 207 D RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1893
Entstehungsdatum (normiert)
1888 - 1898
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 62.1893, Août, S. 903
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg