— Tenez, mon fils, voici la récoin- Un monsieur qui fait encore l’Amour à soixante
pense des grands hommes. Ici, quinze ans !
nous avons leur image.
— Dis, papa; c’étaient donc des
hommes politiques, qu’ils ont tous
\ le nez cassé?
— Regarde bien, mon chéri, approche-toi.
— C’est vrai, mignonne, c’est d'un réussi...
Quel talent! Quel artisteI
TABLEAU
Ciel! mon père... Epousez-moi, ou nous sommes perdus!
— Monsieur le gardien, vous
n’avez pas vu un monsieur, pas
trop gros, avec une canne,
entre les deux âges... châtain
tirant sur le noir... Je viens de
e perdre !
DEVANT RUBENS
— Les hommes de cette époque devaient être bien
exigeants.
— Oui, il fallait leur en donner pour leur ar-
gent.
ENCORE RUBENS
— Dis, Pitou, mon pauv’ vieux, y en
avait de la nourrice, de ce temps-là 1 — Eugénie !
— Caporal, perturbablement, le peintre, — Maman?
il avait dû z’être soldat, pour connaître à — Depêche-toi, nous sortons
fond des beautés aussi incendieuses ! une heure plus tôt. Faut que je
mette le pot-au-feu!
SALLE LAS-CASE
Quelques dames, venues afin de mettre à exécution les plus mau-
vais desseins (pour leurs maris).
— Monsieur, regardez donc lajolie petite femme!
— Laissez-moi donc tranquille! Je ne viens ici
lue pour dormir.
— Mademoiselle, pourriez-vous venir chez moi
copier une étude de maître ?
— Monsieur, je ne me rends à domicile qu'avec
ma mère ou ma petite sœur.
pense des grands hommes. Ici, quinze ans !
nous avons leur image.
— Dis, papa; c’étaient donc des
hommes politiques, qu’ils ont tous
\ le nez cassé?
— Regarde bien, mon chéri, approche-toi.
— C’est vrai, mignonne, c’est d'un réussi...
Quel talent! Quel artisteI
TABLEAU
Ciel! mon père... Epousez-moi, ou nous sommes perdus!
— Monsieur le gardien, vous
n’avez pas vu un monsieur, pas
trop gros, avec une canne,
entre les deux âges... châtain
tirant sur le noir... Je viens de
e perdre !
DEVANT RUBENS
— Les hommes de cette époque devaient être bien
exigeants.
— Oui, il fallait leur en donner pour leur ar-
gent.
ENCORE RUBENS
— Dis, Pitou, mon pauv’ vieux, y en
avait de la nourrice, de ce temps-là 1 — Eugénie !
— Caporal, perturbablement, le peintre, — Maman?
il avait dû z’être soldat, pour connaître à — Depêche-toi, nous sortons
fond des beautés aussi incendieuses ! une heure plus tôt. Faut que je
mette le pot-au-feu!
SALLE LAS-CASE
Quelques dames, venues afin de mettre à exécution les plus mau-
vais desseins (pour leurs maris).
— Monsieur, regardez donc lajolie petite femme!
— Laissez-moi donc tranquille! Je ne viens ici
lue pour dormir.
— Mademoiselle, pourriez-vous venir chez moi
copier une étude de maître ?
— Monsieur, je ne me rends à domicile qu'avec
ma mère ou ma petite sœur.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Au musée du Louvre
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
ZST 207 D RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1893
Entstehungsdatum (normiert)
1888 - 1898
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le charivari, 62.1893, Décembre, S. 1359
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg