L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré (10.1877)

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L'ECLIPSE, REVUE COMIQUE ILLUSTREE

SCÈNES PARISIENNES

Une explication aux abords des Halles.

Faut-il qu'il y ait des jeunesses qui soient encore assez simples ; en v'ià un, et un bourgeois encore, qu'a dû recevoir
de l'éducation et qui demande ce qui se passe, comme si on ne voyait pas lout de suite que c'est encore un de ces gredins
d'hommes qui bat son épouse !

saisissant le moment propice, s'écriera en tapotant
d'une façon aimable sur la joue de monsieur :

— Voyons, sois donc gentil, petit père. 11 y a bien
eu un peu de casse au dernier bal, mais je t'assure
que tout le monde s'est beaucoup amusé.

Et pour peu qu'il hésite encore, elle ajoutera :

— Mme de Saint-Frusquin me le disait encore hier :
Comment, c'est votre mari qui avait tout organisé!
Mon Dieu, ma chère, que votre mari a donc de goût;
qu'il a donc de goût, cet homme-là!

P. P.

ÉCHOS DE LA SEMAINE

— Monsieur, vous m'ennuyez.

— J'en suis fâché.

— Fichez-moi l'empire.

— Hein?

— L'empire, c'est la paix.

On parlait des critiques :
Un nom tomba, sur le tapis.

— Lui, dit une voix, ce n'est pas un critique,
c'est un teneur de livres.

Dialogue confraternel :

— X... a donc fait un nouveau livre ?

— Oui.

— Il n'a rien écrit pour la postérité. Ses ouvrages
ne sont pas de ceux qui restent.

— Si, en magasin.

Un homme bien connu par ses évolutions poli-
tiques a trois cachets aux devises suivantes :

« Vliomme absurde est celui qui ne change jamais.
« Renier une erreur n'est pas une apostasie.
« Toujours la même tige avec une autre fleur. »

En lisant un livre de voyage, je trouve cette
réflexion singulière :

« Les Indiennes ont la démarche gracieuse ; mais,
« par suite de l'habitude de s'asseoir les jambes
« croisées et repliées, elles boitent presque toutes. «

Tout le mon h.