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A. propos cio la campagne de calomnie.

Nos lecteurs se rappellent bien de cette édifiante histoire de
trois officiera prussiens - voleurs », photographiés avec leur butin
d'argent, histoire que nous avons racontée dans notre numéro du
8 janvier.

Or, nous pouvons soumettre aujourd'hui à nos lecteurs,
les preuves de ce que nous avancions. Nous reproduisons d'abord
la gravure extraite de la revue allemande - Sport im Bild », où

Encore un conte bleu inepte !

La nouvelle reproduite par le journal hollandais « Telegraaf ' que
tous les jeunes gens des classes 1914-1915-1916 habitant Overpelt
(Belgique] auraient reçu l'ordre de se présenter à l'Hotel-de-Ville
pour être incorporés dans l'armée allemande est absolument fausse.
Rien de pareil n'a été fait. Il serait certainement impossible au dit
journal hollandais de présenter un tel avis signé par un commandant
allemand ou une autorité quelconque.

Le même mensonge revient de temps en temps. MM. les calom-
niateurs semblent croire qu'un mensonge devient la vérité, si on le
ressasse à l'infini.

Le journal « J'HunumM u sur les Anglais.

Dans un article de notre journal, nous avons démontré, l'autre
jour, que les Anglais seuls ont le plus grand intérêt à traîner la
guerre en longueur. Un nouvel argument se trouve dans * l'Huma-
nité » du 4 janvier. Citons ce que dit textuellement M. Compère-
Morel de la situation économique de l'Angleterre :

■ Les Anglais, avec ce sens pratique des affaires qui les carac-
térise, sont décidés a faire l'effort nécessaire.

« Voyez ce qu'écrit la « Financial Review - de Londres :

" Pendant que la guerre dure, elle offre aux fabricants anglais

* une occasion sj-lendide de s'établir sur une base meilleure dans
« ces marchés neutres du monde où ils ont été jusqu'ici comprimés
« par la plus grande hardiesse, ou les ressources plus grandes de
« leurs concurrents teutons. »

i Dans la ■ Contemporary Review > on lit :

■> Jamais, daus l'histoire du monde, une occasion pareille ne

* s'est offerte au commerce britannique. Eu sécurité dans son
« pays, aya-t libre accès aux ressources en matériel du monde
« entier, il se voit offrir les marchés de son plus grand rival. ■

« Et un économiste anglais, envisageant autant que nous la ques-
tion au point de vue militaire, dit enfin :

■ Notre capacité pour faire la guerre pendant une longue période
« dépendra principalement de notre capacité a maintenir dans un
« emploi et un travail réguliers, une proportion plus considérable
- de notre population industrielle. »

Le dernier passage surtout est d'un intérêt de tout premier
ordre, parce qu'il nous fait voir les véritables intentions des bons-
hommes d'outre-Manche, c'est-à-dire réserver leurs propres ouvriers
et faire faire la guerre par leurs alliés.

nous voyons les trois officiers venant de recevoir leurs prix d'hon-
neur après la course. Cette gravure a paru en juin 1914! Ensuite,
nous donnons la gravure russe, parue dans la revue « Le Monde
entier », qui montre « un groupe de maraudeurs, représentants de
l'armée allemande, dont les mains sont remplies de butin volé ».

Nous demandons ce qu'il faut admirer le plus : la bêtise de cette
farce sinistre, ou l'immonde manière de penser qui l'a inspirée.

Opinion du a Gaulois * sur les Jaunes.

Le général Cherfils écrit dans le • Gaulois » que l'intervention
japonaise serait une humiliation pour les armées alliées et un
danger pour l'avenir de l'Europe. Si cette intervention avait lieu,
on pourrait croire partout que la France n'est en état de vaincre
qu'avec l'aide des Japonais. Le général Cherflls termine son article
comme suit :

« Nous nous donnerons l'air, devant le monde entier, d'une
puissance qui doit appeler les jaunes pour défendre la civilisation
européenne et pour vaincre. Mais il nous faut vaincre, et nous
pouvons vaincre. »

Que le général Cherfils prenne garde d'être traité de « veudu »
pour oser contredire MM. Pichon, Clemenceau et autres auteurs
« japonisants ».

Les * embusqués ».

Paris, 6 janvier 1915.

Le < Gaulois ». suivant l'exemple de Clemenceau, fait une forte
campagne contre les jeunes Français < embusqués » qui, sous
l'égide de l'appellation de « Fils à papa », arrivent à être favorisés
par le Gouvernement, de façon à ne pas devoir aller au front.

L'avocat Chenu dit. dans le 'Ga-Aloisf, qu'on formerait un corps
d'armée de pareils jeunes hommes. Clemenceau reprend la note et
trouve que Chenu est réservé; lui, il croit que l'on en formerait
deux corps d'armée. Il serait bon, avant d'aller chercher les Japo-
nais à l'autre extrémité du monde, de montrer le chemin du front
à ces jeunes gens. Que n'a-t-on pas écrit au sujet de l'introduction
du service général de l'armée ? Le moment est venu pour le décréter.

DERNIÈRE HEURE

Tremblement de terre en Italie.

Au moment de mettre sous presse, nous apprenons qu'un grand
tremblement de [erre vient de survenir en Italie.

Rome Î3 janvier. — Un grand tremblement de terre, qui a eu
Heu ce matin en Italie. CâilSO une panique sans pareille. Il parait
que le centre de ce phénomène terrible se trouve à Avezzano près
d'Aquila, De même, il y a de grands dégâts dans les provinces de
Perugia et de Teramo Des troupes et des trains de secours ont
été envoyés a Poggio l'icenze. Sassa et d'autres localités éprouvées.

Rome i'i janvier. — Le « Gionate d'Itatia » dit que le nombre des
survivants à Avezzano est de 300. La population entière d'Avezzano
se inontan*. à 11,000 aines, il paraît que 10,1100 personnes ont été tuées.
Le « Seco'-o - de Milan évalue le nombre des victimes de ce trem-
blement de terre à 20,000, nombre qui, espérons-le, est exagéré.
 
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