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Hulot, Jean [Ill.]; Fougères, Gustave [Ill.]
Sélinonte: la ville, l'acropole et les temples ; [Colonie dorienne en Sicile] — Paris, 1910

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https://doi.org/10.11588/diglit.6832#0146
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Vue- De.t ruwes eki quatrième temple de Se/i/u/nfo

vue du temple e. d'après Houel. (Voyage pittoresque, I, pl. xvm.)

CHAPITRE VII

SÉLINONTE DEPUIS 250 APRÈS J.-C. JUSQU'A NOS JOURS

Sélinonte romaine et chrétienne. — A partir de 25o avant J.-C, Sélinonte
relève moins de l'histoire que de l'archéologie. Depuis longtemps déjà ses ports,
sans doute ensablés, n'attiraient plus les navires. Les Carthaginois avaient établi
leur station navale à Hérakleia-Minoa, qui supplanta sa métropole, et devint
colonie romaine1, Le nom de Sélinonte n'apparaît plus que comme un souvenir
du passé, dans quelques textes rétrospectifs2. Pourtant, la présence de ses temples

1. Polybe. I, 17, 18, 19, 25, 30. — En 249, Carthalon, amiral carthaginois, s'y tint en embuscade pour
surprendre la flotte romaine (Polybe. 1,53). Himilcon y débarqua pendant le siège de Syracuse par les Romains (2 14),
avec toute une armée et alla occuper Agrigente (Tite-Live. XXIV, 35). Après la prise de Syracuse et la réduction
de la Sicile en province romaine, Hérakleia fut classée parmi les cités décumanes, astreintes à payer à Rome un
tribut annuel sur leurs produits (Cicéron. In Verrem, III, 103). En 131, le proconsul P. Rupilius y installa une
colonie romaine qui latinisa en partie la population (Cicéron. In Verrem, 11, 125 ; V, 112). En 104, pendant la guerre
des esclaves, le préteur P. Licinius Nerva y établit son quartier général (Diodore, XXXVI, 4). En 73-71, elle était
en état de fournir un navire à la misérable flottille de six vaisseaux réunie par Verrès pour donner la chasse aux
pirates (Cicéron. In Verrem, 11 ; V, 112). Elle disparut ensuite et n'a laissé aucuns restes (Holm. Geschichte Siciliens,
III, p. 247).

2. Silius [talicus (XIV, 200) cite Sélinonte parmi les villes qui secoururent Syracuse contre Marcellus: mais
Tite-Live n'en dit rien.
 
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