L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne (7,1.1905)

rue 'Orléans, à Neuilly

SEGUIN, Sculpteur

vice et qui va de la base ç-
maisc-i
Si nous pénétrons dans 'es appartenir
nous ne pouvons qu’applaudir à la façon
ingénieuse et rationnelle dont en a été dressé
le plan.
L.< s trois paries; essentielles : réception,
partie intime, servie , y sont bien accusées,
parfaitement indépendantes et se soudant
cependant deux a deux pour ia plus grande
commodité du service; pas de couloirs étroits
ou sombres, la lumière, l’air abondent par-
tou ' i grande galerie fait retour jusqu’aux
chai. les plus éloignées.
Les se-vices accessoires, salle de bains,
toilettes, penderies avec grandes armoires,
bien placés à proximité des chambres à
coucher sont très éclairés et très aérés.
Dans la salie à manger, le salon, les
chambres à coucher, l’architecte, et il faut
beaucoup le Tuer de cela, n’a pas affirmé
une décorât!., n "r.op caractéristique. Elle est
volontairerr.cn ’ npersonnelle et neutre lais-
sant au futur locataire toute liberté de
meubler son appartement dans le style qui

le ' i comporte
mie celui de droite, a
^..emeut ..grandie par
l’escaiiér et de la
c 'cation varient
d.. ron. Tout est
loué e i un appartement
es- vacant p.us^uts locataires se le disputent
et l’obtienhent à l’enchère.
Le dernier étage n’y est pas non plus
sacrifié, les chambres, pour la plupart
pourvues de cheminée , y sont spacieuses
et s’éclairent par de glandes lucarnes. Elles
sont parquetées en pitchpin.
Cette maison est en résumé fort inté-
ressante tant par les qualités d’études de
plans que par la façon élégante et sobre
dont la façade a été traitée, et dont elle a
été exécutée par M. Gounot, entrepreneur
de maçonnerie. Elle fait le plus grand hon-
neur à l’architecte qui l’a conçue et à ses
collaborateurs si actifs et si dévoués.
Edmond Uhry,
Architecte diplômé par le Gouvernement.


GEORGES PRADELLE

Dessin de balcon (rue d’Orléans, à Neuilly)