le succès qu’on leur a fait, je me permet-
trai, en me joignant à ses admirateurs, de
craindre qu’elle arrive à tomber dans un
excès de finesses de tons dont la poussière
de quelques semaines aura par trop facile-
ment raison sans remède possible. Son pa-
ravent, où les différences de grosseur de fils
employés jouent un rôle important, me pa-
raît le mieux compris au point de vue de
la durée de l’effet.
Il y a encore la série de projets de pa-
piers peints, dessins d’étoffe, frises au po-
choir ; nous les connaissons un peu
à l’avance. M. Bille y montre un
joli motif printanier. M. Duvinage,
dont on a déjà vu de si curieux
effets de lumière dans l’eau, a cette
fois une carpe jouant qui est la
grâce même, et M. Julien Bourgeois
un important projet pour un pan-
neau céramique bien compris en vue
du procédé et d’une belle tenue de
composition.
N’osant établir une cham-
pignonnière dans les salles obscures
qui sont une des trouvailles de
cet extraordinaire palais des beaux-
arts, on y a mis des meubles,
puis on a invité quelques décora-
teurs de théâtre à y monter des
G. PÉJA.C
Lustre électrique
(Édité par Lopès5)
pliquer à des morceaux plus importants cela
leur goût très fin d’arrangement et de cou- Paris
leur. qu’il
Pour Mn,î Ory Robin, dont les tapisse- faire
ries en ficelle rehaussées d’or méritent tout
maquettes pour motiver l’éclairage
artificiel. Cela n’ajoute rien à la
juste renommée des artistes dont
nous applaudissons les œuvres dans
leur vrai cadre de la scène, mais
amuse beaucoup le public, et, à
, il faut que le public s’amuse pour
pardonne à ceux qui voudraient le
penser.
Eugène Belville.
234