DOI issue:
Nr. 2
DOI article:Fourtau, René: Les phosphorites
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0088
la limite du grès vert (Ardennes) et comtés de Kent et de Sarrey,
l'autre à la partie inférieure des marnes de la craie blanche (Ré-
thel).
Dans le terraiu jurassique, on connaît depuis longtemps la couche
que l'on a désignée sous le nom de botte bed;Siv Charles Lyell
la rattache à l'étage de Purberck. Elle est très intéressante parce
qu'elle contient en abondance des débris d'os et de dents de verté-
brés et surtout par sa continuité.
Dans le trias des Vosges, à Lunéville, on peut citer les couches où
abondent des coprolithes, dents, écailles et autres débris de pois-
sons et de reptiles.
Les gisements de la Westphalie appartiennent au système houiller.
C'est au calcaire dévoniea que se trouvent superposés les gîtes de
fer dans lesquels la phosphorite a été découverte en abondance
dans le Nassau. Enfin certaines couches du terrain silurien du
Canada contiennent du phosphate de chaux en quantité considérable.
A quoi devons-nous attribuer la formation de ces phosphates ?
A une origine animale, évidemment.
1° Des études géologiques, paléontologiques et chimiques qui ont
été faites sur la craie brune phosphatée de Ciply par les savants
belges et, entre autres, Mv[. Melsens, le docteur Petermann et le
professeur Blas, il résulte les trois faits suivants qui sont indiscu-
tables :
1° Le phosphate est d'origine animale, ce qu'atteste la grande
quantité de matières azotées qu'il contient
2° La craie brune s'est déposée dans une mer qui nourrissait une
faune nombreuse d'animaux invertébrés et dans laquelle nageaient
une foule inombrable de poissons et de grands sauriens marins
(c'est ce que confirme d'ailleurs l'examen micrographique de cette
craie par MM. A. F. Renard et Carnet, qui ont trouvé dans les gra-
nules phosphatés des fragments microscopiques, d'os, de dents et
d'écaillés de poissons et de reptiles formant 10 % de la masse, et en
outre, des moules phosphatés de foraminifères entourés d'une cou-
che claire et transparente de phosphate concréti >nné.)
3° Le dépôt s'est effectué durant un temps très long et avec tran-
quillité, ce qui est prouvé par la grande puissance de l'assise phos-
phatée et la régularité parfaite des couches. Nous avons un exemple
l'autre à la partie inférieure des marnes de la craie blanche (Ré-
thel).
Dans le terraiu jurassique, on connaît depuis longtemps la couche
que l'on a désignée sous le nom de botte bed;Siv Charles Lyell
la rattache à l'étage de Purberck. Elle est très intéressante parce
qu'elle contient en abondance des débris d'os et de dents de verté-
brés et surtout par sa continuité.
Dans le trias des Vosges, à Lunéville, on peut citer les couches où
abondent des coprolithes, dents, écailles et autres débris de pois-
sons et de reptiles.
Les gisements de la Westphalie appartiennent au système houiller.
C'est au calcaire dévoniea que se trouvent superposés les gîtes de
fer dans lesquels la phosphorite a été découverte en abondance
dans le Nassau. Enfin certaines couches du terrain silurien du
Canada contiennent du phosphate de chaux en quantité considérable.
A quoi devons-nous attribuer la formation de ces phosphates ?
A une origine animale, évidemment.
1° Des études géologiques, paléontologiques et chimiques qui ont
été faites sur la craie brune phosphatée de Ciply par les savants
belges et, entre autres, Mv[. Melsens, le docteur Petermann et le
professeur Blas, il résulte les trois faits suivants qui sont indiscu-
tables :
1° Le phosphate est d'origine animale, ce qu'atteste la grande
quantité de matières azotées qu'il contient
2° La craie brune s'est déposée dans une mer qui nourrissait une
faune nombreuse d'animaux invertébrés et dans laquelle nageaient
une foule inombrable de poissons et de grands sauriens marins
(c'est ce que confirme d'ailleurs l'examen micrographique de cette
craie par MM. A. F. Renard et Carnet, qui ont trouvé dans les gra-
nules phosphatés des fragments microscopiques, d'os, de dents et
d'écaillés de poissons et de reptiles formant 10 % de la masse, et en
outre, des moules phosphatés de foraminifères entourés d'une cou-
che claire et transparente de phosphate concréti >nné.)
3° Le dépôt s'est effectué durant un temps très long et avec tran-
quillité, ce qui est prouvé par la grande puissance de l'assise phos-
phatée et la régularité parfaite des couches. Nous avons un exemple