DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Lajard: Deux stations de Silex: taillés dans le désert oriental
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même, car ils sont un excellent point de repère pour l'étude des
variations du niveau du Birket el Keroun, et ces variations sont
elles-mêmes en rapport très étroit avec la vie passée de cette cité.
On suppose que la ville a été abandonnée par suite de l'abaisse-
ment continu du niveau. Le lac aurait cessé de baigner la ville, dont
l'accès serait devenu difficile. On n'avait jusqu'ici que des points de
repère d'une époque reculée et des hauts niveaux bien antérieurs
à l'établissement de la ville. Wœtheria nilotica a été trouvée dans
les trous de Vholader par M. Mayer-Eymar qui explorait la con-
trée au point de vue géologique, en même temps que moi, à une
hauteur de 40IU au-dessus du lac. Elle adhérait à la roche. En voici
un échantillon; mais les traces des niveaux inférieurs ne prouvaient
rien, car elles se composaient uniquement-de coquilles.
Les restes de l'industrie marquent des points occupés par l'homme ;
ils sont beaucoup plus concluants.
Il sera facile de savoir si ces côtes sont inférieures à celles des
environs de la ville, près du lac, et si les maisons étaient bâties sur
une presqu'île.
Gomme les silex taillés sont très nombreux, il sera peut-être possi-
ble de tracer le contour du rivage au moment de l'abandon de Dimeh.
Nous avons donc ici un élément nouveau pour l'étude de ce point
historique encore obscur. (Il semble à première vue qu'alors le lac
avait déjà beaucoup baissé).
Le Birket el Keroun a été assimilé au lac Mœris. Beaucoup
d'archéologues pensent que les pyramides de Biahmou sont celles
aperçues par Hérodote, baignant dan? l'eau.
Les cotes prises du côté de l'ouest seront à rapprocher de celles
de cette station.
Autant d'études qui méritent l'aide des informations les plus
variées. Nous serions heureux si ces documents pouvaient bien être
de quelque utilité.
Lajard.
même, car ils sont un excellent point de repère pour l'étude des
variations du niveau du Birket el Keroun, et ces variations sont
elles-mêmes en rapport très étroit avec la vie passée de cette cité.
On suppose que la ville a été abandonnée par suite de l'abaisse-
ment continu du niveau. Le lac aurait cessé de baigner la ville, dont
l'accès serait devenu difficile. On n'avait jusqu'ici que des points de
repère d'une époque reculée et des hauts niveaux bien antérieurs
à l'établissement de la ville. Wœtheria nilotica a été trouvée dans
les trous de Vholader par M. Mayer-Eymar qui explorait la con-
trée au point de vue géologique, en même temps que moi, à une
hauteur de 40IU au-dessus du lac. Elle adhérait à la roche. En voici
un échantillon; mais les traces des niveaux inférieurs ne prouvaient
rien, car elles se composaient uniquement-de coquilles.
Les restes de l'industrie marquent des points occupés par l'homme ;
ils sont beaucoup plus concluants.
Il sera facile de savoir si ces côtes sont inférieures à celles des
environs de la ville, près du lac, et si les maisons étaient bâties sur
une presqu'île.
Gomme les silex taillés sont très nombreux, il sera peut-être possi-
ble de tracer le contour du rivage au moment de l'abandon de Dimeh.
Nous avons donc ici un élément nouveau pour l'étude de ce point
historique encore obscur. (Il semble à première vue qu'alors le lac
avait déjà beaucoup baissé).
Le Birket el Keroun a été assimilé au lac Mœris. Beaucoup
d'archéologues pensent que les pyramides de Biahmou sont celles
aperçues par Hérodote, baignant dan? l'eau.
Les cotes prises du côté de l'ouest seront à rapprocher de celles
de cette station.
Autant d'études qui méritent l'aide des informations les plus
variées. Nous serions heureux si ces documents pouvaient bien être
de quelque utilité.
Lajard.