DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Floyer, Ernest Ayscoghe: Les cadrans solaires primitifs dans la Haute-Egypte
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0185
Alexandre avait ordonné le mesurage de l'Egypte, et la première
ligne mesurée fut probablement celle entre Alexandrie et Syêne.
Pour la science l'importance extraordinaire de cette grande base ne
peut être trop louée, l'astronomie comme auxiliaire de la géodésie
est en grande partie la solution des triangles qui exigent que la
longueur d'un côté soit connue.
A l'arrivée d*Eratosthènes en Egypte, le fait était bien établi
qu'en un jour conuu le soleil illuminait les murs perpendiculaires
des puits de Syène et il n'est pas difficile de supposer que Ptolémée
Evergète ayant vu une connection entre la base et le rectangle
ainsi trouvé avait appelé Eratosthène exprès pour utiliser cette
connection à ce qu'elle pouvait être bonne. En tous cas les triangles
suivant se présentent immédiatement.
Et voilà que le gnonom nous donne l'épaisseur des tropiques, la
longueur d'un degré, la grandeur de la terre et sa distance du soleil.
Je fais remarquer ici entre parenthèses que les quatre faces incli-
nées de l'obélisque de Luxor peuvent résulter de la différence de
latitude entre Luxor et Syène.
Il est possible que l'inclinaison de la face nord d'un obélisque
ne soit que l'angle nécessaire pour qu'au solstice d'été le soleil illu-
mine la face nord.
Il est possible qu'une plus grande exactitude puisse être atteinte
en faisant la comparaison entre les quatre faces illuminées qu'en
notant la longueur d'une ombre, et j'espère trouver quelque oppor-
tunité à faire des observations dans ce but au prochain solstice
d'été à Luxor.
Maintenant il est curieux de remarquer l'effet permanent sur
l'astronomie résultant du fait qu'à l'origine l'astronomie n'était que
le mesurage d'une ombre.
ligne mesurée fut probablement celle entre Alexandrie et Syêne.
Pour la science l'importance extraordinaire de cette grande base ne
peut être trop louée, l'astronomie comme auxiliaire de la géodésie
est en grande partie la solution des triangles qui exigent que la
longueur d'un côté soit connue.
A l'arrivée d*Eratosthènes en Egypte, le fait était bien établi
qu'en un jour conuu le soleil illuminait les murs perpendiculaires
des puits de Syène et il n'est pas difficile de supposer que Ptolémée
Evergète ayant vu une connection entre la base et le rectangle
ainsi trouvé avait appelé Eratosthène exprès pour utiliser cette
connection à ce qu'elle pouvait être bonne. En tous cas les triangles
suivant se présentent immédiatement.
Et voilà que le gnonom nous donne l'épaisseur des tropiques, la
longueur d'un degré, la grandeur de la terre et sa distance du soleil.
Je fais remarquer ici entre parenthèses que les quatre faces incli-
nées de l'obélisque de Luxor peuvent résulter de la différence de
latitude entre Luxor et Syène.
Il est possible que l'inclinaison de la face nord d'un obélisque
ne soit que l'angle nécessaire pour qu'au solstice d'été le soleil illu-
mine la face nord.
Il est possible qu'une plus grande exactitude puisse être atteinte
en faisant la comparaison entre les quatre faces illuminées qu'en
notant la longueur d'une ombre, et j'espère trouver quelque oppor-
tunité à faire des observations dans ce but au prochain solstice
d'été à Luxor.
Maintenant il est curieux de remarquer l'effet permanent sur
l'astronomie résultant du fait qu'à l'origine l'astronomie n'était que
le mesurage d'une ombre.