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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 5.1894(1895)

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Nr. 4
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Daressy, Georges: Les fouilles dans la nécropole de Dahchour
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https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0209

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— 194 —

L'éminent successeur de Mariette trouvait la nécropole de Saqqa-
rah déjà retournée en grande partie, cependant il restait encore
bien des mastabas enfouis, et quelques-unes des belles stèles du
musée ont été apportées à cette époque. Dans l'espoir de retrouver
à Memphis des traces du Moyen Empire, que Mariette n'avait pu
réussir à découvrir, M. Maspero dispersa les chantiers. En 1883-84,
près des pyramides de Pepi il eut la bonne fortune de mettre au jour
quelques tombes de la XIIe dynastie mélangées à celles de l'ancien
empire; mais à Dahchour il retrouvait la IVe dynastie près de la
pyramide du sud. Autour de la pyramide septentrionale en briques,
dont l'entrée ne put alors être forcée, les recherches n'aboutirent
qu'à la découverte de mastabas détruits de fond en comble, sans
inscriptions. De plus en plus se confirmait l'opinion qu'il n'y avait
rien de bon à trouver à Dahchour et M. Maspero donnait ainsi son
appréciation en 1885, dans les Mémoires de la Mission française
(p. 189) :

« Le plateau qui porte les deux grandes pyramides en pierre de
Dahchour n'a jamais eu qu'un très petit nombre de mastabas, une
vingtaine autant que j'en puis juger. La pierre en est dure et débitée
naturellement en petits blocs : difficile à creuser, elle n'est pas
assez compacte pour qu'on y établisse des chambres suffisamment
durables. De plus, le plateau domine les hauteurs environnantes et
est incessamment battu par des vents qui ne permettent pas au
sable de s'y accumuler; les mastabas n'ont pas été ensevelis par
l'effort constant du désert, comme c'est le cas ailleur , mais sont
restés accessibles comme au premier jour. Les habitants des villages
voisins ont démoli ceux d'entre eux qui bordaient la vallée, l'ardeur
du soleil d'Egypte a dévoré pour ainsi dire ceux qui sont plus avant
dans le désert. Partout la forme extérieure du mastaba est recon-
naissable, mais quand on approche, on reconnaît que le noyau seul
de la maçonnerie subsiste, la surface extérieure est tombée lente-
ment en poussière sous l'action de la chaleur et de la lumière. On
distingue encore ça et là quelques signes émoussés, le contour mal
défini d'un cartouche, mais rien qu'on puisse déchiffrer Les puits
et la chambre funéraire ne renferment aucun texte, aucune lettre
qui trahisse l'époque de la construction ou le nom du mort. »

M. Grébaut de 1886 à 1893 ne s'attacha à aucun point déterminé.
 
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