DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Floyer, Ernest Ayscoghe: Identification de la moderne Kéneh avec l'ancienne kainēpoais et arguments qu'on peut tirer de sa situation géographique actuelle
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0223
— 208 —
Nil et ainsi la plus grande partie des pluies s'est déversée entre les
deux rangées et en passant au nord elle tombe dans le Wadi Allaki
et débouche sur le Nil à Damhit.
Le bassin du Wadi Allaki avec ses anciennes villes minières
décrites par Purdy et Mason a une étendue de 10,000 milles carrés.
A l'embouchure il y a un petit village au nord et au sud du delta.
Il faut dire une fois pour toutes qu'à l'ouest du Nil il n'y a pas de
wadis. Le curieux contraste entre la plaine aride et non accidentée
du désert de l'ouest et les lits des torrents rocailleux et bien tracés
de l'est a été examiné à fmd par Schweinfurth, qui en 1878 écri-
vait : « In tutta la vasta regione fra le oasi e la valle nilotica non si
incontrano nè sorgenti nè cisterne fatte dalla natura che si riem-
piono d'acqua periodicamente e che abbiano tan ta importanza
quanto nella parte opposta délia valle. »
Nous pouvons laisser de côté la rive ouest et suivre la rive e^ten
avançant vers le nord du Damhit déjà décrit. Nous arrivons à
Daraw nom qui signifie « inondation ».
Ici les deux grands walis le Khareit et le Shaid se joignent. Ils
ont déposé une vaste plaine de limon ayant au moins 160 milles
carrés.
C'est un Tokar en miniature, mais à Pembouchure il n'y a que
quelques dattiers et le village Mansouria colonisé par Wodehouse
pacha. Le temple de Ombos se trouve au nord et même là, à quel-
ques milles de l'embouchure, il lui a fallu un kom pour être en
sécurité contre le daraw ou inondation.
Après Daraw nous arrivons près de Redesia à l'embouchure du
Wadi Abbad. Ce wadi n'a pas un grand bassin d'alimentation.
Cependant, comme tous les autres, il demande à être classé comme
wadi en formant une île dans le Nil, de même que les grands wadis
qui en se déversant dans la mer Rouge forment une île dans la
mer.
Puis au nord de Kous, nous rencontrons l'embouchure du Wadi
Zeidun. Ici il n'y a pas trace de ville, quoique j'ai ailleurs cherché
à voir la probabilité d'une préhistorique Sidon sur ce wadi, soit
sur ses rives ou dans les environs.
Les anciennes villes de Koft et de Kos sont assises sur la rive
nord et la rive sud du Wadi Zeidun. Ils peuvent avoir formé ensem-
Nil et ainsi la plus grande partie des pluies s'est déversée entre les
deux rangées et en passant au nord elle tombe dans le Wadi Allaki
et débouche sur le Nil à Damhit.
Le bassin du Wadi Allaki avec ses anciennes villes minières
décrites par Purdy et Mason a une étendue de 10,000 milles carrés.
A l'embouchure il y a un petit village au nord et au sud du delta.
Il faut dire une fois pour toutes qu'à l'ouest du Nil il n'y a pas de
wadis. Le curieux contraste entre la plaine aride et non accidentée
du désert de l'ouest et les lits des torrents rocailleux et bien tracés
de l'est a été examiné à fmd par Schweinfurth, qui en 1878 écri-
vait : « In tutta la vasta regione fra le oasi e la valle nilotica non si
incontrano nè sorgenti nè cisterne fatte dalla natura che si riem-
piono d'acqua periodicamente e che abbiano tan ta importanza
quanto nella parte opposta délia valle. »
Nous pouvons laisser de côté la rive ouest et suivre la rive e^ten
avançant vers le nord du Damhit déjà décrit. Nous arrivons à
Daraw nom qui signifie « inondation ».
Ici les deux grands walis le Khareit et le Shaid se joignent. Ils
ont déposé une vaste plaine de limon ayant au moins 160 milles
carrés.
C'est un Tokar en miniature, mais à Pembouchure il n'y a que
quelques dattiers et le village Mansouria colonisé par Wodehouse
pacha. Le temple de Ombos se trouve au nord et même là, à quel-
ques milles de l'embouchure, il lui a fallu un kom pour être en
sécurité contre le daraw ou inondation.
Après Daraw nous arrivons près de Redesia à l'embouchure du
Wadi Abbad. Ce wadi n'a pas un grand bassin d'alimentation.
Cependant, comme tous les autres, il demande à être classé comme
wadi en formant une île dans le Nil, de même que les grands wadis
qui en se déversant dans la mer Rouge forment une île dans la
mer.
Puis au nord de Kous, nous rencontrons l'embouchure du Wadi
Zeidun. Ici il n'y a pas trace de ville, quoique j'ai ailleurs cherché
à voir la probabilité d'une préhistorique Sidon sur ce wadi, soit
sur ses rives ou dans les environs.
Les anciennes villes de Koft et de Kos sont assises sur la rive
nord et la rive sud du Wadi Zeidun. Ils peuvent avoir formé ensem-