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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 5.1894(1895)

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Nr. 4
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Mayer-Eymar, Karl: Quelques mots sur ses nouvelles recherches relatives au ligurien et au tongrien d'Égypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0234

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trophostoma comprend des coquilles terrestres voisines des Cyclos-
tomes, mais dont les tours de spire vont de droite à gauche,
est, autant que je sache, éminemment caractéristique de ï'ëoclae
supérieur (car je n'en connais qu'une petite espèce dans FAquita-
nien ou Néogène inférieur), la présence de cette grande espèce du
genre, silicifiée comme le bois fossile et dans le voisinage immédiat
de celui-ci, prouve, elle aussi, que le phénomène des sources
thermales siliceuses d'Egypte a bien eu lieu à l'époque du Tongrien
supérieur et non plus tard.

Quant en dernier lieu, à la manière dont se sont formés les quar-
zites du Gébel Ahmar et des pitons, de nature identique, des lianes
nord et est du Mokattam, un examen plus attentif de leurs environs
et de leurs centres, m'a fait reconnaître que c'était bien à de fortes
sources thermales, jaillissant là où sont leurs dépôts, et non pas à
des ruisseaux du Mokattam, qu'étaient dus ces cônes de quarzites.
A ce propos, je vous présenterai encore, Messieurs, le singulier et
gros Planorbe silicifié, lui aussi, que l'on rencontre assez fréquem-
ment dans la plaine de l'Abbassieh. Cette coquille vivait donc dans
les ruisseaux qui allaient du Mokattam et du Gébel Ahmar au Nil,
et comme elle est fort grosse pour le genre, elle prouve que ces
ruisseaux étaient fort gros eux aussi, et que l'eau n'en était déjà
plus fort chaude.

Je termine cette petite communication, en vous présentant,
Messieurs, plusieurs échantillons d'une roche toute nouvelle pour
l'Egypte, recueillis à leur tour par M. Burdet, dans la plaine de
l'Abassieh. Ce sont, en effet des galets de calcaire gréseux brun
tout remplis de fossiles du genre Orbitoides et vraisemblablement
surtout des deux espèces 0. epliippium et 0. tenclla.

Or, Messieurs, comme à rencontre du Parisien des Alpes, le Pari-
sien d'Egypte n'a encore offert aucune Orbitoïde, du moins en exem-
plaires remarquables par leur nombre, et que les deux petites espèces
citées sont en Europe surtout caractéristiques du Bartonien supérieur
et du Ligurien inférieur, la présence de ces cailloux près du Caire nous
fait entrevoir la possibilité de trouver, en bien cherchant, au nord
du Mokattam, soit la roche en place, soit de plus nombreux débris
d'une assise surmontant le Parisien supérieur, dont la Paléontologie
nous permettra peut-être de fixer l'âge exact et les relations avec le

Bulletin de l'Institut Égyptien, fasc. 4. 14
 
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