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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Editor]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 5.1894(1895)

DOI issue:
Nr. 5
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Floyer, Ernest Ayscoghe: L' Agava rigida
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https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0247

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Au nom du grand Mohamed Aly se rattache toujours la culture
du coton, de même qu'à celui d'Ibrahim pacha se rattache la culture
de la canne à sucre, et j'espère que ce que j'ai à exposer aujourd'hui
vous convaincra queje ne m'avance pas trop en disant que dans
vingt ans d'ici, la culture de la plante Sizal agaoa riyida se
rattachera au nom de S. A. Abbas Hilmi pacha, notre Khédive.

Dans ces trois cas, il est important de remarquer qu'aucune de
ces plantes n'étdt nouvelle pour l'Egypte.

La canne à sucre était cultivée à Farchout, il y a 400 ans ; un
coton d'une certaine espèce a toujours été connu dans le pays, et
c'est un fait encourageant que plusieurs qualités (YAgave y sont
originaires et qu'un certain nombre de plantes à'Agaoa vivipara
que j'ai plantées il y a cinq ans dans les sables de Hélouan et que
j'abandonnai entièrement, sans eau et sans soins, parce que j'avais
déménagé, poussent et croissent avec une vigueur extraordinaire
et se multiplient sans frein dans toutes les directions.

La littérature concernant la plante Sisal s'accroît dans les
feuil'es scientifiques depuis l'année 1887 et toute information qu'on
peut délirer sur les diverses variétés, le meilleur sol, la méthode
de plantatioa, la récolte, et ce qui n'est pas de moindre imprr-
tance, les meilleures machines pour réduire les feuilles en fibres,
se trouvent dans les Bulletins des jardins royaux de Kéw,
publiés par M. Thiselton Dyer et dans un remarquable journal de
Ceylan intitulé Tropical Agriculturist, ainsi que dans le Medi-
terannean Naturalist qui se publie à Malte.

C'est VAgava vivipara, appelée « sabbara » par les Arabes, qui
me fut recommandée par S. E. Aly pacha Chérif en guise de haie
pour empêcher l'entrée des chiens, et cette plante m'étonna par sa
vigueur et sa résistance à la sécheresse.

M'étant assuré que cette plante est de la famille du Sisal agaoa
ji me joignis à M. Youssef Manoug bey et pendant plusieurs mois
nous cherchâmes des informations et fûmes ailés dans nos recher-
ches par l'Institut Impérial dont Manoug bey est membre.

Nous écrivîmes ensuite au gouverneur des Bahamas que nous
avions quelques raisons de croire que VAgava riyida réussirait
très bien ici et lui de nandàmes quelques plantes. Lord Cromer eut
la bonté d'apostiller cette lettre par une note d'introduction.
 
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