Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]: Bulletin de l'Institut Egyptien (3.Ser. 5.1894(1895))

2° Que sur le sol inférieur il y a toute chose à apprendre.

Il y a plusieurs milliers de feddans de terrain pauvre et éloigné
de l'eau, que, soit par crainte d'imposition ou toute autre raison on
n'a jamais essayé de cultiver.

Ici nous pouvons introduire de robustes plantes à fibres et des
plantes à fourrages qui résistent à la sécheresse.

La question du caoutchouc peut encore être mieux expérimentée
dans la Haute-Egypte que partout ailleurs.

Il est bien connu que le Ficus elastica produit au Caire plus de
caoutchouc que les arbres des magnifiques, mais non productives,
plantations des Indes. Mais il est plus que probable que la quantité
de caoutchouc sera augmentée dans les plus basses latitudes de la
Haute-Egypte. J'ai quelques jeunes arbres ici, mais l'essai pourrait
sans trop de dépenses être fait sur une grande échelle. Les bois et
avenues de Matana et d'Ermant peuvent servir de protection aux
grandes plantations de Ficus elastica. Mais ce sont là des problèmes
qui devraient être étudiés très longuement.

E. A. Floyer.

(Voir tableaux ci-après.)

*r