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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 10.1879

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Schlosser, Heinrich: Notice sur un cadran solaire antique: découvert à Bettwiller (canton de Drulingen)
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https://doi.org/10.11588/diglit.24970#0484

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294 —

dimensions de cette échancrure presque semi-circulaire étaient sans doute
8 centimètres dans le sens de la profondeur et 17 centimètres environ
dans le sens de la largeur. Sur les cadrans solaires coniques, cette échan-
crure de la face sud est, à diamètre égal, généralement bien plus pro-
fonde, parce que Taxe du cône dont la surface concave porte alors les
lignes horaires, devait, pour chaque lieu en particulier et eu égard à sa
latitude, être incliné parallèlement à l’axe du monde ou, ce qui revient
au même, à la ligne des pôles. Au contraire, l’axe d’un hémicycle du
système de Bérose, quoique se trouvant aussi dans le plan méridien, est
toujours dirigé parallèlement à l’horizon.

L’axe de la cavité qui nous occupe avait, à la surface supérieure de la
pierre, une longueur d’environ 12 centimètres. Ce chiffre pourrait fort
bien n’être pas tout à fait exact, car, étant donné l’état actuel du cadran,
il est très-difficile de mesurer cette ligne médiane sud-nord.

Derrière l’hémicycle et sur le prolongement de son axe, est creusé un
trou de scellement, de forme rectangulaire, où était fixé le style ou
gnomon du cadran solaire. Cette tige métallique, qui n’a pas été retrou-
vée, avait la même direction que l’axe de la cavité, c’est-à-dire qu’au ni-
veau de la surface supérieure de la pierre, elle s’avançait horizontalement
et dans le plan méridien, vers la face sud du cadran que probablement
elle dépassait un peu. Grâce à cette disposition, le gnomon projetait né-
cessairement son ombre sur une partie quelconque de l’hémicycle, dès et
aussi longtemps que le soleil se montrait au-dessus de l’horizon.

Le trou de scellement du style, qui primitivement avait une profondeur
de 6 centimètres, présente aujourd’hui des parois en partie ébréchées. Il
paraît, en effet, qu’à une époque quelconque — peut-être au moment
de son enfouissement — ce cadran a été violemment précipité sur sa
surface supérieure, de telle sorte que le gnomon a fait éclater la pierre
tout autour de lui et principalement vers la face nord ou postérieure du
monument.

Bien que la cavité du solarium soit très-endommagée, on peut cepen-
dant distinguer encore à la surface de ce qui en reste, un certain
nombre de lignes qui répondent aux principales divisions de l’année et
du jour.

Et d’abord, on y remarque deux arcs de cercle CD, EF, qui, lorsque
leurs extrémités n’avaient pas encore disparu, traversaient tout l’hémicycle
de la face est vers la face ouest; ils sont tracés parallèlement au bord
inférieur ou méridional de la cavité, l’un à 4 4/2 centimètres, l’autre à
8 y2 centimètres en arrière de ce bord. Ces deux lignes circulaires et celle
 
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