DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.19748#0191
442
REVUE ARCHfiOLOGlQUE
M. Boll vient de nous le montrer par un exemple eclatant. Ces apocryphes nous
ont apporte une verkable revölation *.
Franz Cumont.
Terrot Reaveley Glover. Life and letters in the fourth Century. Cambridge,
University Pres*, 1901. In-8, ix-398 p.
Ce volume contient des essais faclles ä lire et pourvus des references indis-
pensables sur Ammien, Julien, Quiltus de Smyrne, Ausone, Symmaque, Ma-
crobe, Synesius, les romanciers grlcs et chrotiens, etc. Je Tai achete pour en
avoir lu de grands eloges dans desjrevues anglaises et americaines. Dirai-je
que je le regrette aujourd'hui? NotI certes, car le sujet est si attrayant et
M. Glover ecrit si gentiment qu'on lasse avec iui des heures agreables. Mais,
il laut le dire, en depit de certaines apparences, c'est un livre de secondemain.
L'auteur paraitmal savoir l'allemanc
tion); en revanche, ayant vecu et er seigne au Canada, il doit savoir tres bien
le frangais. Ses sources principale
Boissier, Chassang, Gasquet, Goyai
Gibbon, Hodgkin et Bury. Je m'e
(il cite Harnack et Gregorovius en traduc-
(avouees d'ailleurs) sont Sainte-Beuve,
, ä cöte des grands ouvrages anglais de
)nne qu'il n'ait ni connu ni cite Amedee
Thierry, si charmant, bien que paifois superficiel, dans ses beaux ouvrages
narratifs sur le ive siecle,dont il n'eSiste, que je sache, d'equivalent en aucune
litterature. Mais nous, qui lisons ifainte-Beuve, Boissier, etc. dans le texte,
nous eprouvons une sorte d'agacemjent ä les retrouver sous un vötement de
coupe anglaise. Le meilleur service fcue puisse rendre M. Glover ä ses lecteurs
anglo-saxons, c'est de leur inspirenjle desir de recourir aux charming books
auxquels il doit, ä peu de sauce pr|s, tout ce qu'il y a de charming daus le
S..R.
1. Les quelques vetilles que je relive ici sont pour la plupart des renvois ä
des textes nouveaux, edites depuis la ■ublication de Sphaera : P. 6, n. 1. Les figures
de decans sont publiees d'apres le ViBdoboneusis dans Cat. codd. astr., VI, p. 74.—
P. 31. Sur l'epoque oü vöcut Julien dfe Laodicee, et'. Cat., IV, p. 99 ss.—P. 113. Sur
Asclöpios et Hygie, comme paranateeons duScorpion, cf. Palchos daus le Cat. I,
p. 104, 1. 20, 30. — De meine, p. lio sur Argo, comme parauatellon du Sagit-
tairc, cf. Palchos, ibid., p. 104, 11. —fp. 260. Le nom d'Atlas a ete appliquö ä des
divinites orientales, notamment eu Misopotamie (cf. mes Mon. myst.Mithra, 1, p. 90).
J'hesite donc ä eroire a une iuventiim d'Antiochos. — P. 303. Sur les figures des
Veuts placöes aux augles des tables «trouomiques, cf. ibid., I, p. 94-96. — P. 413,
2. II me parait certaiu quele persomage designö est Autiochos, cf, Cat., I, p. 82,
19. — P. 469. Sur le rapport des letfres doubles et des signes du zodiaque, cf.
Vettius Valens dans Cat., IV, p. 14(ß— UAnecdolon Parisiimm reproduit p. 479,
appartient a l'auteur anonyme dep'an 379 (peut-etre Julien de Laodicee^ cite
p. 367.
2. M. Glover ne s'est pas meine d<Äne la peine de lire YAputte de M. Monceaux,
qu'il cite a travers une critique de ■. Boissier (p. 364). De meme pour Villemain,
-qu'il cite a travers Saiute-Beuve (ps 372), pour Beugnot, qu'il cite ä travers Mil-
mau (p. 240). Ou travaillait comffie cela en France, il y a treute ä trente-
cinq ans. L'Angleterre aurait-elle bfsoin d'une Revue critique ?
REVUE ARCHfiOLOGlQUE
M. Boll vient de nous le montrer par un exemple eclatant. Ces apocryphes nous
ont apporte une verkable revölation *.
Franz Cumont.
Terrot Reaveley Glover. Life and letters in the fourth Century. Cambridge,
University Pres*, 1901. In-8, ix-398 p.
Ce volume contient des essais faclles ä lire et pourvus des references indis-
pensables sur Ammien, Julien, Quiltus de Smyrne, Ausone, Symmaque, Ma-
crobe, Synesius, les romanciers grlcs et chrotiens, etc. Je Tai achete pour en
avoir lu de grands eloges dans desjrevues anglaises et americaines. Dirai-je
que je le regrette aujourd'hui? NotI certes, car le sujet est si attrayant et
M. Glover ecrit si gentiment qu'on lasse avec iui des heures agreables. Mais,
il laut le dire, en depit de certaines apparences, c'est un livre de secondemain.
L'auteur paraitmal savoir l'allemanc
tion); en revanche, ayant vecu et er seigne au Canada, il doit savoir tres bien
le frangais. Ses sources principale
Boissier, Chassang, Gasquet, Goyai
Gibbon, Hodgkin et Bury. Je m'e
(il cite Harnack et Gregorovius en traduc-
(avouees d'ailleurs) sont Sainte-Beuve,
, ä cöte des grands ouvrages anglais de
)nne qu'il n'ait ni connu ni cite Amedee
Thierry, si charmant, bien que paifois superficiel, dans ses beaux ouvrages
narratifs sur le ive siecle,dont il n'eSiste, que je sache, d'equivalent en aucune
litterature. Mais nous, qui lisons ifainte-Beuve, Boissier, etc. dans le texte,
nous eprouvons une sorte d'agacemjent ä les retrouver sous un vötement de
coupe anglaise. Le meilleur service fcue puisse rendre M. Glover ä ses lecteurs
anglo-saxons, c'est de leur inspirenjle desir de recourir aux charming books
auxquels il doit, ä peu de sauce pr|s, tout ce qu'il y a de charming daus le
S..R.
1. Les quelques vetilles que je relive ici sont pour la plupart des renvois ä
des textes nouveaux, edites depuis la ■ublication de Sphaera : P. 6, n. 1. Les figures
de decans sont publiees d'apres le ViBdoboneusis dans Cat. codd. astr., VI, p. 74.—
P. 31. Sur l'epoque oü vöcut Julien dfe Laodicee, et'. Cat., IV, p. 99 ss.—P. 113. Sur
Asclöpios et Hygie, comme paranateeons duScorpion, cf. Palchos daus le Cat. I,
p. 104, 1. 20, 30. — De meine, p. lio sur Argo, comme parauatellon du Sagit-
tairc, cf. Palchos, ibid., p. 104, 11. —fp. 260. Le nom d'Atlas a ete appliquö ä des
divinites orientales, notamment eu Misopotamie (cf. mes Mon. myst.Mithra, 1, p. 90).
J'hesite donc ä eroire a une iuventiim d'Antiochos. — P. 303. Sur les figures des
Veuts placöes aux augles des tables «trouomiques, cf. ibid., I, p. 94-96. — P. 413,
2. II me parait certaiu quele persomage designö est Autiochos, cf, Cat., I, p. 82,
19. — P. 469. Sur le rapport des letfres doubles et des signes du zodiaque, cf.
Vettius Valens dans Cat., IV, p. 14(ß— UAnecdolon Parisiimm reproduit p. 479,
appartient a l'auteur anonyme dep'an 379 (peut-etre Julien de Laodicee^ cite
p. 367.
2. M. Glover ne s'est pas meine d<Äne la peine de lire YAputte de M. Monceaux,
qu'il cite a travers une critique de ■. Boissier (p. 364). De meme pour Villemain,
-qu'il cite a travers Saiute-Beuve (ps 372), pour Beugnot, qu'il cite ä travers Mil-
mau (p. 240). Ou travaillait comffie cela en France, il y a treute ä trente-
cinq ans. L'Angleterre aurait-elle bfsoin d'une Revue critique ?