Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Bröndsted, Peter Oluf
Reisen und Untersuchungen in Griechenland: nebst der Darstellung und Erklärung vieler neu entdeckter Denkmäler griechischen Styls, und einer kritischen Übersicht aller Unternehmingen dieser Art, von Pausanias bis auf unsere Zeit (Band 2): Le Parthenon — Paris, 1830

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.682#0032
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
t/jo livre ri. LE PARTHENON. introduction, h.

tion ou le développement successif de la frise extérieure : i°, temples de bois
sans frise, avec des poutres et des chevrons s'avançant beaucoup au-dessus de
l'architrave et des murs latéraux, motif qui a été conservé dans l'architecture
étrusque, et qu'on peut remarquer dans ce qu'on appelle ordre toscan; 20 tem-
ples en bois ou en pierre avec des têtes de solives coupées verticalement au-
dessus de l'architrave, couvertes de triglyphes, et dont les interstices réguliers
avaient été laissés ouverts; 3°, temples de pierre ou de marbre avec des aires
intermédiaires {inlertignia ou métopes), bouchées par la maçonnerie, ou revê-
tues de plaques de pierre ou de marbre, entre les triglyphes; 4°, temples de
pierre ou de marbre avec des métopes ornées de sculptures et peintes.

Il résulte de ce qui précède, que les parties de la construction qui enfermaient
et encadraient, pour ainsi dire, les métopes, tenaient à l'édifice plus immédia-
tement que les métopes mêmes. D'après les places qui leur étaient assignées d'a-
vance, il fallait que la forme des métopes fût toujours carrée et. rectangulaire,
tandis que la hauteur et la largeur pouvaient varier, selon la distribution et
la forme des triglyphes, dont elles dépendaient. Ordinairement les architectes
grecs donnaient à la partie de l'entablement, formée par les triglyphes et par
les aires intermédiaires, c'est-à-dire à la frise, ou la même hauteur qu'à l'ar-
chitrave , ou une hauteur un peu plus considérable. La largeur des triglyphes,
ainsi que celle des métopes (car des triglyphes plus étroits donnent des mé-
topes plus larges et réciproquement), varient encore davantage, mais sans que
cette circonstance ait, beaucoup d'influence sur la théorie des métopes. Ce qui
est plus important, c'est la distribution des triglyphes; elle présente des diffi-
cultés qui ont déjà été fréquemment discutées par les anciens eux-mêmes.

Si je voulais désigner d'une manière intelligible pour tous, et sans expressions
techniques*, la difficulté sentie par les anciens, et souvent mentionnée par eux,
que présente la distribution exacte et harmonieuse des triglyphes, je dirais
que cette difficulté provenait de ce que les deux règles analogues à la symétrie
de l'ensemble, savoir, i° que la frise doit toujours se terminer par un trigly-

1 Voyez Vitruv. de Architect., liv. iv, cil. 3. tes, mais à tout lecteur qui veut saisir les rap-

' C'est là ma tâche, puisque le peu que je dis ports archéologiques et les conditions des che s-

sur l'architecture s'adresse non pas aux architec- d'oeuvre plastiques qu'on va lui présente!'.
 
Annotationen